Tous les Parisiens connaissent la silhouette de l'ex hôtel Nikko, devenu Sofitel, dont la ville a donné bail emphytéotique à une société civile immobilière en 1976 pour 70 ans.
Selon le principe désastreux déjà adopté pour les Halles au bénéfice d'Unibail ( triste rappel ICI ) , elle va céder définitivement la pleine propriété du bâtiment, alors qu'il ne restait que 24 ans de bail à courir pour récupérer totalement le bien et que le montage initial n'occasionnait aucun frais pour la municipalité. Quelle recette pour ce bâtiment de 32 étages, développant plus de 45 000 mètres carrés et assorti d'un centre de remise en forme, d'un centre de conférence et d'une brasserie ? 21, 3 millions d'euros, soit, au terme d'une héroïque négociation, 300 000 euros de plus que le strict minimum exigé par un service des domaines bien peu gourmand !
Décidément, il faut privatiser tout ce qui se peut et racler les fonds de tiroir ...
D'autant qu'au même moment, la ville, après en avoir cédé la propriété en 2010 à la Fédération des auberges de jeunesse, a décidé de récupérer un bâtiment censé être géré par elle. Faute d'avoir obtenu suffisamment de subventions de l'Etat et du fait ô surprise d'un "durcissement des conditions du crédit" (sic) la Fédération en question ne peut plus le payer.
Coût total de l'opération pour la ville : 25, 5 millions d'euros. 5, 2 millions de plus pour moins de 300 lits dont la plupart en dortoirs que la cession d'un hôtel de près de 800 chambres sur la Seine !!!
L'art de transformer l'or en plomb : il est difficile de concevoir que l'Etat hollandiste se soit privé d'un tel talent lors de la formation du gouvernement ! Il faut d'urgence dégager Moscovici pour lui substituer Delanoë.
Selon le principe désastreux déjà adopté pour les Halles au bénéfice d'Unibail ( triste rappel ICI ) , elle va céder définitivement la pleine propriété du bâtiment, alors qu'il ne restait que 24 ans de bail à courir pour récupérer totalement le bien et que le montage initial n'occasionnait aucun frais pour la municipalité. Quelle recette pour ce bâtiment de 32 étages, développant plus de 45 000 mètres carrés et assorti d'un centre de remise en forme, d'un centre de conférence et d'une brasserie ? 21, 3 millions d'euros, soit, au terme d'une héroïque négociation, 300 000 euros de plus que le strict minimum exigé par un service des domaines bien peu gourmand !
Décidément, il faut privatiser tout ce qui se peut et racler les fonds de tiroir ...
D'autant qu'au même moment, la ville, après en avoir cédé la propriété en 2010 à la Fédération des auberges de jeunesse, a décidé de récupérer un bâtiment censé être géré par elle. Faute d'avoir obtenu suffisamment de subventions de l'Etat et du fait ô surprise d'un "durcissement des conditions du crédit" (sic) la Fédération en question ne peut plus le payer.
Coût total de l'opération pour la ville : 25, 5 millions d'euros. 5, 2 millions de plus pour moins de 300 lits dont la plupart en dortoirs que la cession d'un hôtel de près de 800 chambres sur la Seine !!!
L'art de transformer l'or en plomb : il est difficile de concevoir que l'Etat hollandiste se soit privé d'un tel talent lors de la formation du gouvernement ! Il faut d'urgence dégager Moscovici pour lui substituer Delanoë.