L’enquête publique sur le projet d’extension du tramway des Maréchaux (T3) a été lancée le 28 avril dernier et se terminera le 7 juin. A peine six semaines (soit au jour près le minimum légal) alors qu’il s’agit de recueillir l’avis des Franciliens sur un investissement aussi colossal que contestable ! Et lorsque l’on surfe sur le site officiel de la ville : paris.fr, rien n’apparaît sur le tramway en première page. Il faut aller dans la rubrique « déplacements » pour qu’en cinquième position le sujet soit évoqué. Cette discrétion met naturellement la puce à l’oreille.
Rappelons que le vrai bilan du premier tronçon, entre le pont du Garigliano et la porte d’Ivry, n’a jamais été rendu public. La mairie et la RATP passent leur temps à parler d’une moyenne de 100.000 passagers par jour alors que ce chiffre ne semble atteint que sur la partie qui va de la porte de Versailles à celle d’Orléans, de loin la plus fréquentée.
On sait aussi que le coût des travaux a été minoré, du fait notamment de la prise en charge par la SAGEP-Eau de Paris des frais de dérivation des réseaux souterrains. Le journaliste Yvan Stefanovitch dans son enquête « Bertrand le magnifique » avait pointé du doigt ce scandale (cliquez ici. Les effets de destruction de richesse et de pollution dus au tramway sont également occultés malgré une étude universitaire sur la question.
Pourtant, tout cela n’est rien à côté de l’extravagant nouveau tronçon qui nécessitera une rupture de charge, c'est-à-dire l’obligation pour les usagers de changer de tram à la porte de Vincennes. Temps de transports réels, nombre réel de passagers sur des parcours beaucoup moins fréquentés (qui va d’Ivry à Bercy ?), coût réel d’ouvrages complexes (voir ici pour la porte d’Aubervilliers notamment) : c’est un vrai déni du réel qui est soumis à enquête publique. Les autres options, notamment la petite ceinture ferroviaire, sont négligées. Et des crédits sont inutilement distraits de la seule vraie priorité : le développement du métro et du RER.
Delanopolis va s’employer à élargir ce débat escamoté et lance donc une contre-enquête. Pour cela, il donne dès à présent la parole au président de l’association « Rocade de Paris », Michel Pifaut, et à un premier argumentaire que celui-ci vient de produire sur le sujet.
Tous ceux qui, dans les semaines et les mois qui viennent, voudront contribuer à cette opération de vérité publique seront naturellement les bienvenus.
Rappelons que le vrai bilan du premier tronçon, entre le pont du Garigliano et la porte d’Ivry, n’a jamais été rendu public. La mairie et la RATP passent leur temps à parler d’une moyenne de 100.000 passagers par jour alors que ce chiffre ne semble atteint que sur la partie qui va de la porte de Versailles à celle d’Orléans, de loin la plus fréquentée.
On sait aussi que le coût des travaux a été minoré, du fait notamment de la prise en charge par la SAGEP-Eau de Paris des frais de dérivation des réseaux souterrains. Le journaliste Yvan Stefanovitch dans son enquête « Bertrand le magnifique » avait pointé du doigt ce scandale (cliquez ici. Les effets de destruction de richesse et de pollution dus au tramway sont également occultés malgré une étude universitaire sur la question.
Pourtant, tout cela n’est rien à côté de l’extravagant nouveau tronçon qui nécessitera une rupture de charge, c'est-à-dire l’obligation pour les usagers de changer de tram à la porte de Vincennes. Temps de transports réels, nombre réel de passagers sur des parcours beaucoup moins fréquentés (qui va d’Ivry à Bercy ?), coût réel d’ouvrages complexes (voir ici pour la porte d’Aubervilliers notamment) : c’est un vrai déni du réel qui est soumis à enquête publique. Les autres options, notamment la petite ceinture ferroviaire, sont négligées. Et des crédits sont inutilement distraits de la seule vraie priorité : le développement du métro et du RER.
Delanopolis va s’employer à élargir ce débat escamoté et lance donc une contre-enquête. Pour cela, il donne dès à présent la parole au président de l’association « Rocade de Paris », Michel Pifaut, et à un premier argumentaire que celui-ci vient de produire sur le sujet.
Tous ceux qui, dans les semaines et les mois qui viennent, voudront contribuer à cette opération de vérité publique seront naturellement les bienvenus.