L’ivresse des altitudes himalayennes aurait-elle atteint la mairie de Paris ? Delanoë s’est en tous cas emmêlé les mantras dans cette affaire de citoyenneté d’honneur.
Résumons les faits. Voulant faire oublier ses contorsions lors du passage de la flamme olympique (voir ici, Delanoë s’est abandonné à une nouvelle fuite en avant médiatique en décernant à la hâte cette prestigieuse distinction à la réincarnation de Bouddha. Mais la question des relations sino-tibétaines est à peu près aussi simple à démêler que la question israélo-palestinienne. Ce savon diplomatique glissant a donc échappé quasi immédiatement aux mains peu expertes du maire et provoqué un beau tollé. Verts et Roses d’un côté, rouges et roses pâles de l’autre, sa majorité s’est divisée moins d’un mois après les élections. Grande première en France : on a vu un ambassadeur étranger ne pas hésiter à adresser une lettre à des élus pour leur demander officiellement de ne pas voter un projet de délibération. C’est sans doute la traduction chinoise du principe de libre administration des collectivités locales...
Ce pataquès était logique. On ne s’improvise pas sinologue et la propension à tout ramener à des coups de com’ a vite montré ses effets pervers. Cet épisode a eu le mérite de souligner l’inaptitude radicale de la « méthode » Delanoë, faite de bonne conscience, de quête anxieuse de l’opinion majoritaire et de méthodes publicitaires, à s’aventurer sur des sujets sérieux.
Pour conclure, rappelons ce proverbe tibétain, d’apparence fort simple et qui s’applique si bien à la com’ se heurtant aux dures réalités : « si l'eau n'est pas agitée, elle devient claire ». On comprend mieux, grâce à cette sage parole venue d’Orient, pourquoi certains ont tant besoin d’agitation.
Résumons les faits. Voulant faire oublier ses contorsions lors du passage de la flamme olympique (voir ici, Delanoë s’est abandonné à une nouvelle fuite en avant médiatique en décernant à la hâte cette prestigieuse distinction à la réincarnation de Bouddha. Mais la question des relations sino-tibétaines est à peu près aussi simple à démêler que la question israélo-palestinienne. Ce savon diplomatique glissant a donc échappé quasi immédiatement aux mains peu expertes du maire et provoqué un beau tollé. Verts et Roses d’un côté, rouges et roses pâles de l’autre, sa majorité s’est divisée moins d’un mois après les élections. Grande première en France : on a vu un ambassadeur étranger ne pas hésiter à adresser une lettre à des élus pour leur demander officiellement de ne pas voter un projet de délibération. C’est sans doute la traduction chinoise du principe de libre administration des collectivités locales...
Ce pataquès était logique. On ne s’improvise pas sinologue et la propension à tout ramener à des coups de com’ a vite montré ses effets pervers. Cet épisode a eu le mérite de souligner l’inaptitude radicale de la « méthode » Delanoë, faite de bonne conscience, de quête anxieuse de l’opinion majoritaire et de méthodes publicitaires, à s’aventurer sur des sujets sérieux.
Pour conclure, rappelons ce proverbe tibétain, d’apparence fort simple et qui s’applique si bien à la com’ se heurtant aux dures réalités : « si l'eau n'est pas agitée, elle devient claire ». On comprend mieux, grâce à cette sage parole venue d’Orient, pourquoi certains ont tant besoin d’agitation.