Delanoë est, depuis quelques semaines, à la peine dans la pêche aux signataires et aux soutiens à sa contribution. Il en compte nettement moins que Royal (plus de 7.000) ou le duo Emmanuelli/Hamon (près de 3.500) et se trouve peu ou prou dans les mêmes eaux que Mélenchon ou le binôme Mosco/Montebourg. Le pauvre ! Autre faiblesse : ses soutiens sont majoritairement concentrés à Paris et Toulouse, dans le bastion de son encombrant Mentor, Lionel Jospin.
Comment faire pour dissimuler cette embarrassante situation ? Un petit bonneteau bien sûr : déplacer les mêmes cartes et donner l’impression qu’elles sont plus nombreuses pour égarer l’attention des gogos. Voilà donc Michel Rocard et deux ou trois autres de ses proches mis une nouvelle fois à contribution dans les accueillantes colonnes du « Monde ». Ils soutiennent Delanoë, quel scoop ! Cela fait bien trois ou quatre fois qu’ils le disent et le proclament ces cinq derniers mois… Peu importe, pourvu que nul ne s’avise de le faire remarquer.
A propos d’un de ces notables partisans, Michel Destot, par ailleurs maire de Grenoble, on rapprochera pour s’en amuser les belles formules de la tribune du « Monde » avec une pratique politique quelque peu différente. Qu’écrivent en effet M.M. Rocard et Destot ?
« En 2012, les Français ne choisiront pas le plus habile manœuvrier d'entre nous, mais se détermineront sur le contrat économique et social que nous leur proposerons, et sur l'authenticité de notre comportement … nous n'avons pas accepté de nous diluer dans des ensembles indistincts où se gommeraient, comme par miracle, les vrais clivages de fond et de pratique politique. Comment être compris des militants et des Français quand on varie au gré de ses seuls intérêts tactiques ? »
Merveilleux éloge de la sincérité et de la cohérence en politique. A ceci près que Destot rallie Delanoë, chantre du refus de l’alliance avec le Modem, après avoir conclu une alliance avec ledit Modem dès le premier tour des dernières municipales !
Les « Verts » grenoblois, évincés aux termes de cet accord, n’en décollèrent pas et pointent, depuis, tout ce qu’ils considèrent comme les reniements de Destot. Des blogs furibards lui reprochent notamment son absence lors du vote du projet de loi sur les O.G.M. en première lecture après une campagne « plus écolo tu meurs » aux municipales.
Bah ! Quand on court après les soutiens, il ne faut pas faire la fine bouche.
Comment faire pour dissimuler cette embarrassante situation ? Un petit bonneteau bien sûr : déplacer les mêmes cartes et donner l’impression qu’elles sont plus nombreuses pour égarer l’attention des gogos. Voilà donc Michel Rocard et deux ou trois autres de ses proches mis une nouvelle fois à contribution dans les accueillantes colonnes du « Monde ». Ils soutiennent Delanoë, quel scoop ! Cela fait bien trois ou quatre fois qu’ils le disent et le proclament ces cinq derniers mois… Peu importe, pourvu que nul ne s’avise de le faire remarquer.
A propos d’un de ces notables partisans, Michel Destot, par ailleurs maire de Grenoble, on rapprochera pour s’en amuser les belles formules de la tribune du « Monde » avec une pratique politique quelque peu différente. Qu’écrivent en effet M.M. Rocard et Destot ?
« En 2012, les Français ne choisiront pas le plus habile manœuvrier d'entre nous, mais se détermineront sur le contrat économique et social que nous leur proposerons, et sur l'authenticité de notre comportement … nous n'avons pas accepté de nous diluer dans des ensembles indistincts où se gommeraient, comme par miracle, les vrais clivages de fond et de pratique politique. Comment être compris des militants et des Français quand on varie au gré de ses seuls intérêts tactiques ? »
Merveilleux éloge de la sincérité et de la cohérence en politique. A ceci près que Destot rallie Delanoë, chantre du refus de l’alliance avec le Modem, après avoir conclu une alliance avec ledit Modem dès le premier tour des dernières municipales !
Les « Verts » grenoblois, évincés aux termes de cet accord, n’en décollèrent pas et pointent, depuis, tout ce qu’ils considèrent comme les reniements de Destot. Des blogs furibards lui reprochent notamment son absence lors du vote du projet de loi sur les O.G.M. en première lecture après une campagne « plus écolo tu meurs » aux municipales.
Bah ! Quand on court après les soutiens, il ne faut pas faire la fine bouche.