C'est venu d'en haut !
La mise en service de la centrale photovoltaïque implantée au sommet de l'immeuble "Quintessence" dans la ZAC Clichy-Branquignoles a été l'occasion d'un pic communicationnel sur l'avant-gardisme de la mairie de Paris en matière de développement durable, d'énergies renouvelables et de réduction des GES.
La réalisation des 600 M² de panneaux sur le toit de la copro Quintessence aurait coûté 450 000 € soit un prix au M² de 750 € pour une production de l'ordre de 150 kwh annuels/M² compte tenu de l'ensoleillement local.
La SAS SOLARVIP ( quote-part mairie de Paris = 49%) , gestionnaire de la centrale, versera pendant 20 ans un loyer – montant non communiqué tiens tiens ... - au syndicat des copropriétaires qui variera en fonction du prix d'achat du kwh par ERDF . Elle sera responsable du site et prendra en charge toutes les dépenses de maintenance.
Avec un prix de vente de 0,30 € le kwh , la centrale devrait générer un CA brut de 27 000 € et devenir rentable après 20 ans de production, ce qui est illusoire déduction faite des coûts d'entretien , des réparations et des frais généraux de la SAS SOLAR V.I.P.
Le plan climat municipal de 2007 affirme, qu'en 2014, 200 000 M² de panneaux photovoltaïques pousseront sur les toits de Paris, soit une surface de plus du double de celle de la place de la Concorde.
Aucune étude sérieuse ne confirme cette déclaration fantasmatique destinée à impressionner le boboland parisien et le virage écologique de la mairie de Paris risque bien de se terminer dans le mur des réalités économiques.
L'essor du photovoltaïque parisien ressemblera-t-il à l'envol de l'éolien et des deux moulinets du parc de Belleville mis en service en avril 2010 ? Deux ans et demi après, on attend toujours le bilan de cette révolution énergétique sans descendance...
La réalisation des 600 M² de panneaux sur le toit de la copro Quintessence aurait coûté 450 000 € soit un prix au M² de 750 € pour une production de l'ordre de 150 kwh annuels/M² compte tenu de l'ensoleillement local.
La SAS SOLARVIP ( quote-part mairie de Paris = 49%) , gestionnaire de la centrale, versera pendant 20 ans un loyer – montant non communiqué tiens tiens ... - au syndicat des copropriétaires qui variera en fonction du prix d'achat du kwh par ERDF . Elle sera responsable du site et prendra en charge toutes les dépenses de maintenance.
Avec un prix de vente de 0,30 € le kwh , la centrale devrait générer un CA brut de 27 000 € et devenir rentable après 20 ans de production, ce qui est illusoire déduction faite des coûts d'entretien , des réparations et des frais généraux de la SAS SOLAR V.I.P.
Le plan climat municipal de 2007 affirme, qu'en 2014, 200 000 M² de panneaux photovoltaïques pousseront sur les toits de Paris, soit une surface de plus du double de celle de la place de la Concorde.
Aucune étude sérieuse ne confirme cette déclaration fantasmatique destinée à impressionner le boboland parisien et le virage écologique de la mairie de Paris risque bien de se terminer dans le mur des réalités économiques.
L'essor du photovoltaïque parisien ressemblera-t-il à l'envol de l'éolien et des deux moulinets du parc de Belleville mis en service en avril 2010 ? Deux ans et demi après, on attend toujours le bilan de cette révolution énergétique sans descendance...