L'agresseur Delanoë a donc sorti son arme secrète : le P.L.U ( pétard légal urbain ) pour abattre son rival à qui il reproche de n'accueillir que des engins blindés et non les bus du dépôt RATP de la Croix-Nivert pendant le temps qu'il faudrait pour relooker ce dernier et construire 500 logements clientélistes au-dessus du futur garage souterrain. Avec eux, peut-être, Hidalgo deviendrait maire du 15ème arrondissement avant 2075.
Deux remarques préalables démontrent que l'offensive delanoesque n'était pas une urgence.
Primo, aucun projet n'est finalisé concernant le centre bus Croix-Nivert à l'inverse des centres de bus de Lagny et Montrouge. Quant à la durée de gestation de cette opération, celle de Lagny, demarrée en 2005, vient seulement de commencer à exister sous forme de chantier 7 ans après avec la démolition des bâtiments !
Deuxio : ce n'est plus le STIF – dont le président est un copain du maire de Paris paraît-il – qui est propriétaire des centres bus parisiens mais la RATP ( loi ARAF du 8 décembre 2009) et rien ne laisse supposer que depuis cette date elle envisage la cession de son dépôt à la ville de Paris.
Dans ces conditions, on voit mal le tribunal donner suite à la crisouille de Delanoë.
Petit flash back : face au manque de logements en IDF, une mission est confiée par le gouvernement à Pierre POMMELLET en 2005 pour trouver des solutions, mission qui aboutira au vote de la loi du 13 juillet 2006 sur l'engagement national pour le logement.
L'Etat et ses établissements publics (RFF, SNCF, RATP , etc... ) sont mobilisés pour dégotter des friches constructibles. Le STIF participe à l'opération en sa qualité de propriétaire foncier des emprises RATP et propose de transformer les centres bus parisiens composés d'ateliers-garages anciens à simple niveau en complexes immobiliers avec dortoirs à bus en sous-sol, atelier lumineux en RdC avec commerces, bureaux, logements et équipements publics en superstructure.
Ces opérations impliquent de trouver d'autres sites pour aménager des centres de bus provisoires à proximité, ce qui explique l'inscription d'une réserve sur les terrains du ministère de la défense à Balard pour déménager le centre de Croix-Nivert.
Pour Lagny, les bus ont pris leur quartier sur la Petite Ceinture et pour Montrouge la surface du dépôt et sa configuration permettent de phaser les travaux et de garder les bus sur le site.
Les nouveaux garages souterrains de ces 2 centres permettront de loger plus de bus que les anciens ( +70 pour Lagny et + 40 pour Montrouge ) et soit dit en passant, ces places supplémentaire pourraient accueillir les bus de Croix-Nivert pendant les travaux, évitant à la RATP de construire à grands frais un dépôt provisoire dont Delanoë n'a bien entendu jamais dit qu'il le ferait payer par les Parisiens. Tout ceci ne fait que fragiliser encore un peu plus, le procès engagé par la ville ...
Incroyable ! Delanopolis va donner au maire un conseil : qu'il tourne les yeux vers la rue Jean Maridor où se trouve l'atelier RATP Javel qui entretient les rames de la ligne 8. Cet atelier a été transféré à Créteil et, pour rendre constructible la parcelle de l'atelier Javel, il faut modifier le PLU. Ensuite la filiale HLM de la RATP, Logis-Transport et Paris Habitat pourront faire fleurir leurs logements sociaux plus rapidement et à moindre coût qu'à Balard. Enfin ... il y a peut-être un piège dans cette suggestion. Qui sait ?
L'artilleur Delanoë a visé trop court et dans deux ans c'est la quille : il serait plutôt temps qu'il accélère le mouvement dans son arrondissement d'élection, le 18ème, où les périmètres d'aménagement que sont Chapelle International, Chapelle charbon et Gare des Mines sont en carafe et où la concertation est en permission illimitée ..
Deux remarques préalables démontrent que l'offensive delanoesque n'était pas une urgence.
Primo, aucun projet n'est finalisé concernant le centre bus Croix-Nivert à l'inverse des centres de bus de Lagny et Montrouge. Quant à la durée de gestation de cette opération, celle de Lagny, demarrée en 2005, vient seulement de commencer à exister sous forme de chantier 7 ans après avec la démolition des bâtiments !
Deuxio : ce n'est plus le STIF – dont le président est un copain du maire de Paris paraît-il – qui est propriétaire des centres bus parisiens mais la RATP ( loi ARAF du 8 décembre 2009) et rien ne laisse supposer que depuis cette date elle envisage la cession de son dépôt à la ville de Paris.
Dans ces conditions, on voit mal le tribunal donner suite à la crisouille de Delanoë.
Petit flash back : face au manque de logements en IDF, une mission est confiée par le gouvernement à Pierre POMMELLET en 2005 pour trouver des solutions, mission qui aboutira au vote de la loi du 13 juillet 2006 sur l'engagement national pour le logement.
L'Etat et ses établissements publics (RFF, SNCF, RATP , etc... ) sont mobilisés pour dégotter des friches constructibles. Le STIF participe à l'opération en sa qualité de propriétaire foncier des emprises RATP et propose de transformer les centres bus parisiens composés d'ateliers-garages anciens à simple niveau en complexes immobiliers avec dortoirs à bus en sous-sol, atelier lumineux en RdC avec commerces, bureaux, logements et équipements publics en superstructure.
Ces opérations impliquent de trouver d'autres sites pour aménager des centres de bus provisoires à proximité, ce qui explique l'inscription d'une réserve sur les terrains du ministère de la défense à Balard pour déménager le centre de Croix-Nivert.
Pour Lagny, les bus ont pris leur quartier sur la Petite Ceinture et pour Montrouge la surface du dépôt et sa configuration permettent de phaser les travaux et de garder les bus sur le site.
Les nouveaux garages souterrains de ces 2 centres permettront de loger plus de bus que les anciens ( +70 pour Lagny et + 40 pour Montrouge ) et soit dit en passant, ces places supplémentaire pourraient accueillir les bus de Croix-Nivert pendant les travaux, évitant à la RATP de construire à grands frais un dépôt provisoire dont Delanoë n'a bien entendu jamais dit qu'il le ferait payer par les Parisiens. Tout ceci ne fait que fragiliser encore un peu plus, le procès engagé par la ville ...
Incroyable ! Delanopolis va donner au maire un conseil : qu'il tourne les yeux vers la rue Jean Maridor où se trouve l'atelier RATP Javel qui entretient les rames de la ligne 8. Cet atelier a été transféré à Créteil et, pour rendre constructible la parcelle de l'atelier Javel, il faut modifier le PLU. Ensuite la filiale HLM de la RATP, Logis-Transport et Paris Habitat pourront faire fleurir leurs logements sociaux plus rapidement et à moindre coût qu'à Balard. Enfin ... il y a peut-être un piège dans cette suggestion. Qui sait ?
L'artilleur Delanoë a visé trop court et dans deux ans c'est la quille : il serait plutôt temps qu'il accélère le mouvement dans son arrondissement d'élection, le 18ème, où les périmètres d'aménagement que sont Chapelle International, Chapelle charbon et Gare des Mines sont en carafe et où la concertation est en permission illimitée ..