Nos lecteurs le savent, les grandes proclamations sur le financement de logements sociaux sont un des sujets de prédilection de la Voix de son Maire ®. Comme il s'agit très souvent d'achat d'immeubles occupés (19 343 appartements concernés, a dénombré D. Foing dans "Comptes et légendes de Paris"), la mairie ne crée pas véritablement de logement social. Simplement, ceux qui habitent déjà les immeubles en question pourront, s'ils sont sous les plafonds de revenus, bénéficier d'une baisse inattendue de leurs loyers ! Un effet d'aubaine largement stérile et dispendieux.
Mais il y a mieux. Cette semaine, le Conseil de Paris va entériner un texte touffu et complexe résiliant des conventions entre la municipalité et la Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP) et modifiant des baux emphytéotiques. A cette occasion, par un incroyable tour de passe-passe, 832 logements appartenant déjà à la RIVP mais qui n'étaient pas conventionnés, c'est à dire considérés statistiquement comme sociaux, vont le devenir. Sans changer véritablement de propriétaire ni de locataires ! Grâce à cette seule opération comptable, Delanoë et ses sbires vont pouvoir claironner qu'ils ont atteint près de 15 % de leur objectif annuel de création de logements sociaux.
Cerise sur le gâteau, la ville indique que : "les pertes de recettes locatives en résultant pour la RIVP seront compensées par les exonérations d'impôt sur les sociétés et de taxes foncières associées au financement PLUS". En clair, c'est à l'Etat de raquer pour la ville ! Oui, vous avez bien lu, ce méchant Etat qui soi-disant persécute Paris ...
Toutes ces entourloupes ne résoudront évidemment pas la crise du marché locatif parisien et continueront de chasser les classes moyennes de Paris.
Sentant que sa responsabilité dans cette pénurie et cette inflation pourrait être mise en lumière, la mairie a commandé à un élu Vert, René Dutrey, un rapport qui conclut, comme par hasard, à la nécessité de contrôler le niveau des loyers lors de la relocation des appartements. Bref, casser le thermomètre pour oublier la fièvre. Pour tenter de se prémunir contre la critique évidente que ce type de mesures est la voie royale pour dissuader les investisseurs de mettre leur argent dans l'immobilier locatif et accentuer la pénurie, les delanoistes tentent de chercher quelques exemples étrangers.
Mais ils oublient une chose : dans les villes en question, la crise immobilière n'est pas le fait de la politique municipale elle-même. Elle n'est pas la conséquence, comme à Paris, d'une politique de préemption qui assèche l'offre privée. Avec ces propositions de contrôle bureaucratique, Delanoë ferait subir au secteur de l'immobilier locatif parisien une double peine.
On comprend qu'il préfère pour le moment s'en tenir à des artifices comptables et des tours de prestidigitation immobilière ...
Mais il y a mieux. Cette semaine, le Conseil de Paris va entériner un texte touffu et complexe résiliant des conventions entre la municipalité et la Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP) et modifiant des baux emphytéotiques. A cette occasion, par un incroyable tour de passe-passe, 832 logements appartenant déjà à la RIVP mais qui n'étaient pas conventionnés, c'est à dire considérés statistiquement comme sociaux, vont le devenir. Sans changer véritablement de propriétaire ni de locataires ! Grâce à cette seule opération comptable, Delanoë et ses sbires vont pouvoir claironner qu'ils ont atteint près de 15 % de leur objectif annuel de création de logements sociaux.
Cerise sur le gâteau, la ville indique que : "les pertes de recettes locatives en résultant pour la RIVP seront compensées par les exonérations d'impôt sur les sociétés et de taxes foncières associées au financement PLUS". En clair, c'est à l'Etat de raquer pour la ville ! Oui, vous avez bien lu, ce méchant Etat qui soi-disant persécute Paris ...
Toutes ces entourloupes ne résoudront évidemment pas la crise du marché locatif parisien et continueront de chasser les classes moyennes de Paris.
Sentant que sa responsabilité dans cette pénurie et cette inflation pourrait être mise en lumière, la mairie a commandé à un élu Vert, René Dutrey, un rapport qui conclut, comme par hasard, à la nécessité de contrôler le niveau des loyers lors de la relocation des appartements. Bref, casser le thermomètre pour oublier la fièvre. Pour tenter de se prémunir contre la critique évidente que ce type de mesures est la voie royale pour dissuader les investisseurs de mettre leur argent dans l'immobilier locatif et accentuer la pénurie, les delanoistes tentent de chercher quelques exemples étrangers.
Mais ils oublient une chose : dans les villes en question, la crise immobilière n'est pas le fait de la politique municipale elle-même. Elle n'est pas la conséquence, comme à Paris, d'une politique de préemption qui assèche l'offre privée. Avec ces propositions de contrôle bureaucratique, Delanoë ferait subir au secteur de l'immobilier locatif parisien une double peine.
On comprend qu'il préfère pour le moment s'en tenir à des artifices comptables et des tours de prestidigitation immobilière ...