Les ex-futures ludobarges mort-nées, emportées par les risques d'inondation, qui l'eût cru (e) !
Depuis deux semaines déjà, les décorations de Noël sont posées sur les façades des Galeries Lafayette et du Printemps. Nous ne sommes pourtant qu'au milieu du mois de novembre mais il faut bien rudoyer le calendrier pour tenter d'appâter le chaland. Boulevard Haussmann, d'année en année, Noël commence plus tôt. A ce rythme, ce sera l'Annonciation permanente. En fait, il n'y aura bientôt plus que deux saisons parisiennes : les fêtes, du 1er novembre au 30 mai et les Vacances du 1er juin au 30 octobre. Si vous voulez travailler durablement à Paname, mieux vaut que ce soit dans le tourisme.
Pour ne pas être en reste, et accompagner ce mouvement de toute sa vacuité politique, Delanoë, qui n'aura pas grand chose à inscrire à l'actif de son bilan quand on examinera vraiment les résultats obtenus par les dizaines de milliards d'euros (oui, vous avez bien lu) dépensés en aménagements, subventions, animations, communications et préemptions sous ses mandatures, a décidé de mettre le paquet sur le ludisme séquanais.
Les 2,3 kilomètres de la voie expresse rive-gauche fermés à la circulation seront donc confiés à un certain Fusillier ( un nom qui le prédestinait sans doute aux activités marines ... ) dont l'un des grands faits d'armes est d'avoir éclairé la gare Lille Flandres en rose et d'avoir organisé une parade indienne en plein centre de la capitale aubryste.
Comme les lieux sont inondables, eh oui, la mairie a dû renoncer à ses projets de "ludobarges". Moins lyrique, Hidalgo envisage désormais : " des choses qui relèveront davantage de la mise en participation de la société parisienne plutôt que d'espaces dédiés (sic) ". La novlangue se met en toupie.
Fusilier a donc proposé un système de "mikados", pièces de bois assemblées démontables. "Ce ne sera pas un projet à base d'événementiel parce que nous ne voulons pas d'aménagements lourds, avec des groupes électrogènes, des montages de podium" : Fusilier veut ainsi installer une piste d'athlétisme à chronométrage automatique car " (il a) toujours rêvé de savoir le temps ridicule qu'il ferait au 100 mètres par rapport à Usain Bolt". Et, "si le temps le permet", elle sera transformée en piste de ski de fond !
Naturellement, ces simagrées coûteront très cher : 40 millions d'euros d'aménagement initiaux et 5 millions de frais de fonctionnement annuels. Au-dessus, ce sera la pagaille ; les reports de véhicule allant se faire dans une circulation déjà très souvent congestionnée, notamment sur le boulevard Saint-Germain.
Peut-être un peu déçus par l'impossibilité de couvrir la scènes de barges festives et autres feux d'artifice à tirs continus, les delanoistes vont tenter de se rattraper par une sorte de créature du docteur Frankenstein de la gestion publique, un mixage de comités de quartiers, de soviets pour bobos et d'assemblées palabreuses dont ils ont le secret. La programmation sera en effet décidée par une "coopérative qui réunira les acteurs, associations, institutions, petits ou grands, désireux d'utiliser les installations. La coopérative sera là pour les réunir et leur faire élaborer ce qui se passera du mercredi midi au dimanche midi. Il y en aura 35 par an (!) et la programmation évoluera au fil des propositions et des demandes."
Bref, la clubmédisation de Paris avance, rampante, jamais tuée par le ridicule, vivant sur la bête, c'est à dire les droits de mutations et les impôts payés par la population qui continue, elle, de devoir produire une richesse chaque année plus maigre.
Cette fausse civilisations des loisirs, où le temps libre est administré, n'est pas souriante, elle est grimaçante, car elle est n'est que le cosmétique du déclin et de l'appauvrissement.
Pour ne pas être en reste, et accompagner ce mouvement de toute sa vacuité politique, Delanoë, qui n'aura pas grand chose à inscrire à l'actif de son bilan quand on examinera vraiment les résultats obtenus par les dizaines de milliards d'euros (oui, vous avez bien lu) dépensés en aménagements, subventions, animations, communications et préemptions sous ses mandatures, a décidé de mettre le paquet sur le ludisme séquanais.
Les 2,3 kilomètres de la voie expresse rive-gauche fermés à la circulation seront donc confiés à un certain Fusillier ( un nom qui le prédestinait sans doute aux activités marines ... ) dont l'un des grands faits d'armes est d'avoir éclairé la gare Lille Flandres en rose et d'avoir organisé une parade indienne en plein centre de la capitale aubryste.
Comme les lieux sont inondables, eh oui, la mairie a dû renoncer à ses projets de "ludobarges". Moins lyrique, Hidalgo envisage désormais : " des choses qui relèveront davantage de la mise en participation de la société parisienne plutôt que d'espaces dédiés (sic) ". La novlangue se met en toupie.
Fusilier a donc proposé un système de "mikados", pièces de bois assemblées démontables. "Ce ne sera pas un projet à base d'événementiel parce que nous ne voulons pas d'aménagements lourds, avec des groupes électrogènes, des montages de podium" : Fusilier veut ainsi installer une piste d'athlétisme à chronométrage automatique car " (il a) toujours rêvé de savoir le temps ridicule qu'il ferait au 100 mètres par rapport à Usain Bolt". Et, "si le temps le permet", elle sera transformée en piste de ski de fond !
Naturellement, ces simagrées coûteront très cher : 40 millions d'euros d'aménagement initiaux et 5 millions de frais de fonctionnement annuels. Au-dessus, ce sera la pagaille ; les reports de véhicule allant se faire dans une circulation déjà très souvent congestionnée, notamment sur le boulevard Saint-Germain.
Peut-être un peu déçus par l'impossibilité de couvrir la scènes de barges festives et autres feux d'artifice à tirs continus, les delanoistes vont tenter de se rattraper par une sorte de créature du docteur Frankenstein de la gestion publique, un mixage de comités de quartiers, de soviets pour bobos et d'assemblées palabreuses dont ils ont le secret. La programmation sera en effet décidée par une "coopérative qui réunira les acteurs, associations, institutions, petits ou grands, désireux d'utiliser les installations. La coopérative sera là pour les réunir et leur faire élaborer ce qui se passera du mercredi midi au dimanche midi. Il y en aura 35 par an (!) et la programmation évoluera au fil des propositions et des demandes."
Bref, la clubmédisation de Paris avance, rampante, jamais tuée par le ridicule, vivant sur la bête, c'est à dire les droits de mutations et les impôts payés par la population qui continue, elle, de devoir produire une richesse chaque année plus maigre.
Cette fausse civilisations des loisirs, où le temps libre est administré, n'est pas souriante, elle est grimaçante, car elle est n'est que le cosmétique du déclin et de l'appauvrissement.