Ce projet à en particulier l'objectif de créer une "capoeirathèque". Non, il ne s'agit pas d'un animal vivant dans les abysses mais dans les poches profondes des contribuables parisien et francilien.
De manière très suggestive, cette subvention sera votée, par la chambre d'enregistrement nommée Conseil de Paris, peu de temps avant celle de 10 000 euros donnée aux "Petits frères des pauvres" dans le cadre d'une convention pluri-annuelle afin de permettre la surveillance et l'aide par leur voisinage des personnes âgées en difficulté. Avec cette somme considérable, les Petits frères des pauvres devront mettre en place et faire fonctionner leur réseau jusqu'en 2014 et s'occuper de près de 1 200 personnes.
Ce n'est pas une aumône, mais ça y ressemble.
Cette disparité pose le problème des critères mêmes qui président à l'arrosage municipal. Ces subventions, dont le montant total excède désormais trois cent millions d'euros par an (!), n'ont d'autre cohérence que celle de survivances historiques mais aussi, de plus en plus, de l'alimentation d'un système d'obligés et d'affidés.
Parfois, elles servent aussi à mettre de la pommade sur des plaies politiques que la mairie tente de désinfecter. Comme pour les 40 000 euros qui vont être versés au club Paris Jean-Bouin, qui oubliera peut-être ainsi toutes les misères que Delanoë lui a fait subir pour construire son inutile et dispendieux stade de rugby dont son copain Guazzini ne pourra même pas profiter, vu les déboires de son club.
Il faudra beaucoup de courage politique pour nettoyer ces écuries d'Augias quand Paris se réveillera. Cette prise de conscience sera toutefois facilitée par le fait que la facture ne pourra éternellement être dissimulée aux Parisiens, noyée dans la manne des droits de mutation.
De manière très suggestive, cette subvention sera votée, par la chambre d'enregistrement nommée Conseil de Paris, peu de temps avant celle de 10 000 euros donnée aux "Petits frères des pauvres" dans le cadre d'une convention pluri-annuelle afin de permettre la surveillance et l'aide par leur voisinage des personnes âgées en difficulté. Avec cette somme considérable, les Petits frères des pauvres devront mettre en place et faire fonctionner leur réseau jusqu'en 2014 et s'occuper de près de 1 200 personnes.
Ce n'est pas une aumône, mais ça y ressemble.
Cette disparité pose le problème des critères mêmes qui président à l'arrosage municipal. Ces subventions, dont le montant total excède désormais trois cent millions d'euros par an (!), n'ont d'autre cohérence que celle de survivances historiques mais aussi, de plus en plus, de l'alimentation d'un système d'obligés et d'affidés.
Parfois, elles servent aussi à mettre de la pommade sur des plaies politiques que la mairie tente de désinfecter. Comme pour les 40 000 euros qui vont être versés au club Paris Jean-Bouin, qui oubliera peut-être ainsi toutes les misères que Delanoë lui a fait subir pour construire son inutile et dispendieux stade de rugby dont son copain Guazzini ne pourra même pas profiter, vu les déboires de son club.
Il faudra beaucoup de courage politique pour nettoyer ces écuries d'Augias quand Paris se réveillera. Cette prise de conscience sera toutefois facilitée par le fait que la facture ne pourra éternellement être dissimulée aux Parisiens, noyée dans la manne des droits de mutation.