Alors qu'ils envisageaient il y a peu encore de la détruire en partie, provoquant l'ire des défenseurs du patrimoine parisien, outré de voir cet édifice d'un intérêt architectural mondial car, par sa taille et sa technique, il est un des plus beaux exemples de bâtiment en béton du début du 20ème siècle, les delanoistes ont désormais des visées sur le lieu.
Ils ne sont pas les seuls à gauche puisqu'Hollande avait fait son grand discours post-primaires socialistes dans cette halle.
Le 22 octobre 2011, c'est là que le candidat à la présidence de la République a reçu l'onction de la convention d'investiture du Parti socialiste.
Devant 3.000 militants, il avait péroré à sa guise.
Voilà désormais que l'Etat et la ville de Paris envisagent d'y installer une cité du numérique, argument de campagne fort opportun pour Hidalgo qui cherche à faire oublier ses ringardes mandatures qui ont vu Paris décrocher dans les classements mondiaux sur l'attractivité des métropoles.
La dimension électoraliste du projet pas échappé au journaliste de Libération qui interviewait Fleur Pellerin, laquelle a quasiment assumé cette situation.
Question : "A un an des municipales, ne s’agit-il pas d’un soutien déguisé à Bertrand Delanoë et à sa candidate, Anne Hidalgo ?"
Réponse de Pellerin : " Bertrand Delanoë, Anne Hidalgo et leur équipe ont fait un travail remarquable à Paris sur l’innovation et le numérique. On ne peut en dire autant de Nathalie Kosciusko-Morizet, qui n’a pas brillé sur ces sujets lorsqu’elle était au gouvernement. Elle a davantage manié l’illusion que l’action."
Fermez le ban !
Sachant que la seule acquisition du bâtiment, qui appartient à RFF, coûterait 70 millions d'euros, sans parler des aménagements nécessaires, on mesure le prix du soutien communicationnel accordé à Hidalgo.
Bref, une sacrée Fleur de béton, comme disait jadis le poète urbain.
Quant aux entrepreneurs de start-up, en théorie les premiers concernés et les mieux à mêmes d'apprécier si les lieux se prêtent à pareil projet, voici leurs réactions :
" - On se demande ce qu'elle fait dans ce gouvernement de bras cassés ! Quel est son problème ?
- Est ce que les pigeons socialistes sont capables de générer autre chose que des dépenses sociales ?
- Elle rêve, qui a encore aujourd?hui en France envie de créer une start up pour ce faire plumer si d'aventure on arrive à gagner de l'argent Il est préférable d'être fonctionnaire et de défendre ses droits acquis.
- Le Vatican combien de divisions disait Staline "et "Paris capitale numérique" combien de créations d'emplois ? Ce batiment est une opportunité mais le mieux aurait été de s"installer sur le plateau de Saclay avec à proximité la fac d'Orsay , le Cea, Sup élec, Centrale Polytechnique et Normal Sup Cahan pas trop loin histoire de désengorger le centre de Paris.
- Les starts up n'ont pas besoin d'un lieu unique pour se reconcilier avec le gouvernement mais de législation attractive et surtout stable. A Londres la Tech city est un quartier pas un batiment. Laissons les starts up s'installer comme bon leur semble plutot que de vouloir les regrouper. Par ailleurs le lieu est mal choisi, a l'heure du grand paris le parisiannisme semble plus que jamais de mise. Si on veut qu'un jour les banlieues soient attractives (et elles le sont de plus en plus) il faudait commencer par les aider..
- Encore une fois, une magnifique illustration du boboisme parisien de goche. Il n'y a donc pas assez de personne sur Paris, on y circule et vis si bien pour venir encore entasser de nouveaux bureau qui aurait pu vitaliser une metropole régionale. C'est dramatique d'incompétence et de mediocrité.
- +1! Pourquoi Paris et encore Paris? Comment vont se loger ces entrepreneurs et salariés? La capitale est déjà tellement surchargée... Encore une fois le fond y est mais la forme ne suit pas. Lyon, Bordeaux, Nantes, Toulouse, auraient beaucoup mieux sied au projet !
- Un open space et alors, la belle affaire...!! Est ce qu'il y'a l'infrastructure qui va avec : logements, facilités, exonération etc.. etc..?? Cela me rappelle les grands pseudo projets jamais abouti dans les pays du tiers monde."
Bref, c'est déjà l'enthousiasme !
Ils ne sont pas les seuls à gauche puisqu'Hollande avait fait son grand discours post-primaires socialistes dans cette halle.
Le 22 octobre 2011, c'est là que le candidat à la présidence de la République a reçu l'onction de la convention d'investiture du Parti socialiste.
Devant 3.000 militants, il avait péroré à sa guise.
Voilà désormais que l'Etat et la ville de Paris envisagent d'y installer une cité du numérique, argument de campagne fort opportun pour Hidalgo qui cherche à faire oublier ses ringardes mandatures qui ont vu Paris décrocher dans les classements mondiaux sur l'attractivité des métropoles.
La dimension électoraliste du projet pas échappé au journaliste de Libération qui interviewait Fleur Pellerin, laquelle a quasiment assumé cette situation.
Question : "A un an des municipales, ne s’agit-il pas d’un soutien déguisé à Bertrand Delanoë et à sa candidate, Anne Hidalgo ?"
Réponse de Pellerin : " Bertrand Delanoë, Anne Hidalgo et leur équipe ont fait un travail remarquable à Paris sur l’innovation et le numérique. On ne peut en dire autant de Nathalie Kosciusko-Morizet, qui n’a pas brillé sur ces sujets lorsqu’elle était au gouvernement. Elle a davantage manié l’illusion que l’action."
Fermez le ban !
Sachant que la seule acquisition du bâtiment, qui appartient à RFF, coûterait 70 millions d'euros, sans parler des aménagements nécessaires, on mesure le prix du soutien communicationnel accordé à Hidalgo.
Bref, une sacrée Fleur de béton, comme disait jadis le poète urbain.
Quant aux entrepreneurs de start-up, en théorie les premiers concernés et les mieux à mêmes d'apprécier si les lieux se prêtent à pareil projet, voici leurs réactions :
" - On se demande ce qu'elle fait dans ce gouvernement de bras cassés ! Quel est son problème ?
- Est ce que les pigeons socialistes sont capables de générer autre chose que des dépenses sociales ?
- Elle rêve, qui a encore aujourd?hui en France envie de créer une start up pour ce faire plumer si d'aventure on arrive à gagner de l'argent Il est préférable d'être fonctionnaire et de défendre ses droits acquis.
- Le Vatican combien de divisions disait Staline "et "Paris capitale numérique" combien de créations d'emplois ? Ce batiment est une opportunité mais le mieux aurait été de s"installer sur le plateau de Saclay avec à proximité la fac d'Orsay , le Cea, Sup élec, Centrale Polytechnique et Normal Sup Cahan pas trop loin histoire de désengorger le centre de Paris.
- Les starts up n'ont pas besoin d'un lieu unique pour se reconcilier avec le gouvernement mais de législation attractive et surtout stable. A Londres la Tech city est un quartier pas un batiment. Laissons les starts up s'installer comme bon leur semble plutot que de vouloir les regrouper. Par ailleurs le lieu est mal choisi, a l'heure du grand paris le parisiannisme semble plus que jamais de mise. Si on veut qu'un jour les banlieues soient attractives (et elles le sont de plus en plus) il faudait commencer par les aider..
- Encore une fois, une magnifique illustration du boboisme parisien de goche. Il n'y a donc pas assez de personne sur Paris, on y circule et vis si bien pour venir encore entasser de nouveaux bureau qui aurait pu vitaliser une metropole régionale. C'est dramatique d'incompétence et de mediocrité.
- +1! Pourquoi Paris et encore Paris? Comment vont se loger ces entrepreneurs et salariés? La capitale est déjà tellement surchargée... Encore une fois le fond y est mais la forme ne suit pas. Lyon, Bordeaux, Nantes, Toulouse, auraient beaucoup mieux sied au projet !
- Un open space et alors, la belle affaire...!! Est ce qu'il y'a l'infrastructure qui va avec : logements, facilités, exonération etc.. etc..?? Cela me rappelle les grands pseudo projets jamais abouti dans les pays du tiers monde."
Bref, c'est déjà l'enthousiasme !
Beaucoup plus impressionnant sans Hollande !
