A vrai dire, Vigilance-République ne se faisait guère d'illusions en rencontrant le commissaire-enquêteur : jamais un dossier ne reçoit d'avis défavorable de ces instances dont il est urgent de réformer le mode de fonctionnement.
Cela étant, pour la République, pas moins de 10 recommandations, témoin d'une gêne évidente, émaillent les conclusions de la commission.
Sans entrer pour l'heure dans tous leurs détails, la première d'entre elles concerne évidemment la circulation.
Savourons d'abord l'exposé des motifs rédigé par la ville pour la présentation de son projet de délibération et du premier bilan de l'enquête publique : "le parti pris fort de créer un espace public piéton le plus grand possible est clairement validé ..."
Ah ? Pourtant, que nous dit très exactement le commissaire-enquêteur ? "La plupart des observations déposées sur ce thème estiment que la mise en aire piétonne de la place et le passage de la circulation, à double sens, le long des côtés est-sud-ouest provoqueront l'asphyxie de la circulation sur la place, et sur les voies qui y arrivent comme l'avenue de la République, le boulevard Voltaire et le boulevard du Temple."
Bref, la "validation claire" du projet municipal est en réalité un rejet par la quasi-totalité des personnes qui se sont exprimées. A ce niveau de déni du réel et de mépris pour les avis des Parisiens, on ne peut que se dire que cette enquête est une imposture dont on aurait pu se dispenser.
Là où les delanoistes atteignent des sommets, c'est lorsqu'il répondent à la recommandation d'établir un "véritable plan de circulation couvrant un large périmètre autour de la place." Il est plus qu'étonnant que ce n'ait déjà pas été le cas !
Mais surtout, à la demande réitérée par les associations de faire une expérimentation du projet la mairie répond : " enfin, afin de mesurer l'impact du projet en terme de circulation, il est proposé de faire une campagne de mesures de débits quelques mois après la fin des travaux d'aménagement." !!!
On testera donc les conséquences de ce rétrécissement sauvage de la chaussée parisienne quelques mois après l'avoir achevé.
Ce voyage incongru dans le temps, cette marche sur la tête municipale, cette charrue placée avant les boeufs : que voilà une belle démonstration de l'imposture sur laquelle est fondé ce projet absurde.
Comme, hélas, il apparaît que l'Etat et la préfecture de police n'ont pas l'intention de faire de peine à Delanoë sur ce dossier comme sur beaucoup d'autres et ne vont pas exiger une expérimentation qui pourtant aurait été une mesure de précaution indispensable, voilà donc la République livrée pieds et poings liés au mensonge et à l'irresponsabilité.
Tant va la coupe à l'eau qu'à la fin elle déborde ...
Cela étant, pour la République, pas moins de 10 recommandations, témoin d'une gêne évidente, émaillent les conclusions de la commission.
Sans entrer pour l'heure dans tous leurs détails, la première d'entre elles concerne évidemment la circulation.
Savourons d'abord l'exposé des motifs rédigé par la ville pour la présentation de son projet de délibération et du premier bilan de l'enquête publique : "le parti pris fort de créer un espace public piéton le plus grand possible est clairement validé ..."
Ah ? Pourtant, que nous dit très exactement le commissaire-enquêteur ? "La plupart des observations déposées sur ce thème estiment que la mise en aire piétonne de la place et le passage de la circulation, à double sens, le long des côtés est-sud-ouest provoqueront l'asphyxie de la circulation sur la place, et sur les voies qui y arrivent comme l'avenue de la République, le boulevard Voltaire et le boulevard du Temple."
Bref, la "validation claire" du projet municipal est en réalité un rejet par la quasi-totalité des personnes qui se sont exprimées. A ce niveau de déni du réel et de mépris pour les avis des Parisiens, on ne peut que se dire que cette enquête est une imposture dont on aurait pu se dispenser.
Là où les delanoistes atteignent des sommets, c'est lorsqu'il répondent à la recommandation d'établir un "véritable plan de circulation couvrant un large périmètre autour de la place." Il est plus qu'étonnant que ce n'ait déjà pas été le cas !
Mais surtout, à la demande réitérée par les associations de faire une expérimentation du projet la mairie répond : " enfin, afin de mesurer l'impact du projet en terme de circulation, il est proposé de faire une campagne de mesures de débits quelques mois après la fin des travaux d'aménagement." !!!
On testera donc les conséquences de ce rétrécissement sauvage de la chaussée parisienne quelques mois après l'avoir achevé.
Ce voyage incongru dans le temps, cette marche sur la tête municipale, cette charrue placée avant les boeufs : que voilà une belle démonstration de l'imposture sur laquelle est fondé ce projet absurde.
Comme, hélas, il apparaît que l'Etat et la préfecture de police n'ont pas l'intention de faire de peine à Delanoë sur ce dossier comme sur beaucoup d'autres et ne vont pas exiger une expérimentation qui pourtant aurait été une mesure de précaution indispensable, voilà donc la République livrée pieds et poings liés au mensonge et à l'irresponsabilité.
Tant va la coupe à l'eau qu'à la fin elle déborde ...