Christian Charrière-Bournazel n'y va pas par quatre chemins. Après avoir égratigné l'Etat au sujet de la future cité judiciaire, il dirige l'essentiel de son tir vers le maire de Paris qui, jamais avare de promesses et de minauderies, est aux abonnés absents lorsqu'il s'agit de tenir parole.
Ecoutons le : "j'avais rencontré au mois de juillet en son bureau le maire de Paris. Je lui avais fait part de la décision prise par toutes les institutions de la profession de s'installer ensemble, dans un même immeuble, pour faire des économies d'échelle et permettre une meilleure communication entre ses composantes.
Le Conseil national des barreaux, la conférence des bâtonniers, le barreau de Paris, la Carpa de Paris, l'école de formation des barreaux, la caisse nationale, l'Association nationale d'assistance des avocats, etc. avaient exprimé par écrit leur volonté d'être regroupés au sein du même édifice.
J'ai écrit le 27 juillet 2009, après mon entretien avec lui, au maire de Paris. Je n'ai jamais été honoré d'aucune réponse malgré les protestations d'intérêt et de considération qu'il avait bien voulu me manifester en tête-à-tête.
Comme je n'entends pas assumer seul la responsabilité d'un échec, au prétexte que j'aurais manqué de diligence, je ne puis mieux faire que d'en appeler à l'ensemble de mes collègues ..."
La ville, propriétaire des terrains des Batignolles a, c'est vrai, mieux à faire : augmenter à 55 % le pourcentage de logements sociaux dans le projet, histoire de donner le maximum de chances à Annick Lepetit de remporter avant le 22ème siècle la mairie du 17ème arrondissement. Au vu des brillants résultats de Delanoë, c'est plutôt vers le 23ème siècle que la chose devrait pouvoir se faire.
En attendant, que cela serve de leçon à ceux qui croiraient aux promesses et manifestations de franche camaraderie qui leur seraient prodiguées.
Ecoutons le : "j'avais rencontré au mois de juillet en son bureau le maire de Paris. Je lui avais fait part de la décision prise par toutes les institutions de la profession de s'installer ensemble, dans un même immeuble, pour faire des économies d'échelle et permettre une meilleure communication entre ses composantes.
Le Conseil national des barreaux, la conférence des bâtonniers, le barreau de Paris, la Carpa de Paris, l'école de formation des barreaux, la caisse nationale, l'Association nationale d'assistance des avocats, etc. avaient exprimé par écrit leur volonté d'être regroupés au sein du même édifice.
J'ai écrit le 27 juillet 2009, après mon entretien avec lui, au maire de Paris. Je n'ai jamais été honoré d'aucune réponse malgré les protestations d'intérêt et de considération qu'il avait bien voulu me manifester en tête-à-tête.
Comme je n'entends pas assumer seul la responsabilité d'un échec, au prétexte que j'aurais manqué de diligence, je ne puis mieux faire que d'en appeler à l'ensemble de mes collègues ..."
La ville, propriétaire des terrains des Batignolles a, c'est vrai, mieux à faire : augmenter à 55 % le pourcentage de logements sociaux dans le projet, histoire de donner le maximum de chances à Annick Lepetit de remporter avant le 22ème siècle la mairie du 17ème arrondissement. Au vu des brillants résultats de Delanoë, c'est plutôt vers le 23ème siècle que la chose devrait pouvoir se faire.
En attendant, que cela serve de leçon à ceux qui croiraient aux promesses et manifestations de franche camaraderie qui leur seraient prodiguées.