Bercy, un grand cru urbain digne d'Haussmann, avec comme guide de la confrérie des suce-friches, des lèche-lopins et des taste-landes un certain Hidalgo
Rassurez-vous, il ne s'agit pas du retour de l'illustre chevalier de La Manche, embrocheur de moulins, mais tout simplement celui de la première adjointe au maire de Paris qui va présider jeudi 18 octobre en mairie du 12ème une réunion publique consacrée à l'aménagement du dernier secteur parisien susceptible de muter : le périmètre de Bercy auquel on a rattaché le fourgon de Charenton pour faire métropolitain car, aujourd'hui, tout est devenu métropolitain, même le gazon du tramway des maréchaux ou les nouveaux feux rouges de la voie Pompidou.
Une manière de clouer le bec à tous ces banlieusards qui ne partagent pas la pensée unique de Bertrand le Métropolitain, rédempteur des pêchés circulatoires de l'agglomération.
A Bercy on a vu grand, 63 hectares de terrains à remodeler pour en faire un nouveau quartier responsable, solidaire, intergénérationnel, productif, mixte, visionnaire,convivial, écologiqu , culturel, participatif, consensuel, photovoltaîque, vivant, bio, ludique, humain, autonome, exemplaire , logistique, verdoyant, attractif, etc, etc.. suivant le galimatias urbanistique en vigueur à l'hôtel de ville.
Pour une telle entreprise on a vu grand et ...cher , en mai 2010, la mairie de Paris à signé un marché avec l'équipe Rogers Stirk Harbour & Partners LTD pour établir un simple plan guide de ce qu'on pourrait faire de ce territoire. Durée du contrat : 7 ans et 7,5 M€ d'honoraires, concertation comprise.
Question concertation ce fut plutôt maigrichon : deux réunions publiques en 2011 et de vagues ateliers sur des thèmes aussi enthousiasmants que : une histoire à réinventer – un vivre ensemble évolutif – une architecture repérable. Les Verts du 12ème ne furent pas en reste et demandèrent ni plus, ni moins que le déménagement de la foire du Trône sur une dalle en lévitation au-dessus des voies ferrées de Paris-Lyon-Bercy. On vit même surgir un projet d'estacade aérienne, sorte de plateforme ondulante qui franchirait la Seine et rejoindrait la gare de Lyon maintenue en l'air par le souffle des aménageurs ! Sur l'essentiel : que faire des chemins de fer et comment prolonger la rue Baron-Le-Roy, la réflexion resta à quai....
Jeudi prochain peut-être en apprendra-t-on un peu plus sur ce projet de la part d'Anne Hidalgo qui officiera avec sa nouvelle casquette de prétendante au perchoir de l'Hôtel de ville et sa crédibilité, déjà très faible, sera testée sur ce dossier qu'elle devra porter pour le mener à bien ou l'enliser dans les utopies qui font florès dans l'urbanisme parisien comme la couverture du périph' gare des Mines ( cliquez ICI) .
"Pour Bercy, Bertrand m'a dit ... " : on sait le type de discours qu'elle colporte urbi et orbi. Nous pourrons en tout cas lui rappeler le voeu qu'elle fit adopter par le conseil de Paris des 10 et 11 mai 2010 ( LA).
Rassurez-vous, il ne s'agit pas du retour de l'illustre chevalier de La Manche, embrocheur de moulins, mais tout simplement celui de la première adjointe au maire de Paris qui va présider jeudi 18 octobre en mairie du 12ème une réunion publique consacrée à l'aménagement du dernier secteur parisien susceptible de muter : le périmètre de Bercy auquel on a rattaché le fourgon de Charenton pour faire métropolitain car, aujourd'hui, tout est devenu métropolitain, même le gazon du tramway des maréchaux ou les nouveaux feux rouges de la voie Pompidou.
Une manière de clouer le bec à tous ces banlieusards qui ne partagent pas la pensée unique de Bertrand le Métropolitain, rédempteur des pêchés circulatoires de l'agglomération.
A Bercy on a vu grand, 63 hectares de terrains à remodeler pour en faire un nouveau quartier responsable, solidaire, intergénérationnel, productif, mixte, visionnaire,convivial, écologiqu , culturel, participatif, consensuel, photovoltaîque, vivant, bio, ludique, humain, autonome, exemplaire , logistique, verdoyant, attractif, etc, etc.. suivant le galimatias urbanistique en vigueur à l'hôtel de ville.
Pour une telle entreprise on a vu grand et ...cher , en mai 2010, la mairie de Paris à signé un marché avec l'équipe Rogers Stirk Harbour & Partners LTD pour établir un simple plan guide de ce qu'on pourrait faire de ce territoire. Durée du contrat : 7 ans et 7,5 M€ d'honoraires, concertation comprise.
Question concertation ce fut plutôt maigrichon : deux réunions publiques en 2011 et de vagues ateliers sur des thèmes aussi enthousiasmants que : une histoire à réinventer – un vivre ensemble évolutif – une architecture repérable. Les Verts du 12ème ne furent pas en reste et demandèrent ni plus, ni moins que le déménagement de la foire du Trône sur une dalle en lévitation au-dessus des voies ferrées de Paris-Lyon-Bercy. On vit même surgir un projet d'estacade aérienne, sorte de plateforme ondulante qui franchirait la Seine et rejoindrait la gare de Lyon maintenue en l'air par le souffle des aménageurs ! Sur l'essentiel : que faire des chemins de fer et comment prolonger la rue Baron-Le-Roy, la réflexion resta à quai....
Jeudi prochain peut-être en apprendra-t-on un peu plus sur ce projet de la part d'Anne Hidalgo qui officiera avec sa nouvelle casquette de prétendante au perchoir de l'Hôtel de ville et sa crédibilité, déjà très faible, sera testée sur ce dossier qu'elle devra porter pour le mener à bien ou l'enliser dans les utopies qui font florès dans l'urbanisme parisien comme la couverture du périph' gare des Mines ( cliquez ICI) .
"Pour Bercy, Bertrand m'a dit ... " : on sait le type de discours qu'elle colporte urbi et orbi. Nous pourrons en tout cas lui rappeler le voeu qu'elle fit adopter par le conseil de Paris des 10 et 11 mai 2010 ( LA).
