... vous n'avez pas besoin d'ennemis !
Visiblement, la parole est désormais libre, au PS, au sujet de Delanoë. En témoigne une intéressante interview de Jean-Paul Huchon qui relativise les applaudissements reçus par le leader de la motion « A » à Reims. Ce que les délégués ovationnaient, explique Huchon, c’est simplement le fait que la maire de Paris laissait entendre qu’il ne serait pas candidat. Dégustez en cliquant ( ici) ce témoignage de franche camaraderie socialiste, délivré sans plus aucune retenue par le président de la région Île-de-France.
En vérité, c’est bel et bien un effondrement qu’a connu Delanoë dans la tragi-comédie rémoise. Seul leader d’une des quatre motions à ne pas oser aller jusqu’au bout de sa démarche, sa crédibilité de chef de meute est profondément atteinte. Quiconque envisagerait, dans le futur, de le suivre, devra redouter un déballonnage final.
Delanoë craignait-il à ce point de finir troisième derrière Aubry et Royal pour se dérober ? Un tel échec valait sans doute mieux qu’une capitulation en rase campagne. Puis que des atermoiements en tous genres pour, finalement, se ranger derrière Aubry.
Il se dit souvent que nul n’est jamais mort en politique. Certes. Mais la résurrection de Delanoë dans la course à l’Elysée tiendrait du miracle. Si le parti se sépare en deux embarcations, chacun vaisseau aura sa figure de proue : Ségolène ou Martine. Et si le chaos est général, c’est plutôt au FMI et à son directeur que le PS devra demander de l’aide, comme un vulgaire Etat surendetté.
Visiblement, la parole est désormais libre, au PS, au sujet de Delanoë. En témoigne une intéressante interview de Jean-Paul Huchon qui relativise les applaudissements reçus par le leader de la motion « A » à Reims. Ce que les délégués ovationnaient, explique Huchon, c’est simplement le fait que la maire de Paris laissait entendre qu’il ne serait pas candidat. Dégustez en cliquant ( ici) ce témoignage de franche camaraderie socialiste, délivré sans plus aucune retenue par le président de la région Île-de-France.
En vérité, c’est bel et bien un effondrement qu’a connu Delanoë dans la tragi-comédie rémoise. Seul leader d’une des quatre motions à ne pas oser aller jusqu’au bout de sa démarche, sa crédibilité de chef de meute est profondément atteinte. Quiconque envisagerait, dans le futur, de le suivre, devra redouter un déballonnage final.
Delanoë craignait-il à ce point de finir troisième derrière Aubry et Royal pour se dérober ? Un tel échec valait sans doute mieux qu’une capitulation en rase campagne. Puis que des atermoiements en tous genres pour, finalement, se ranger derrière Aubry.
Il se dit souvent que nul n’est jamais mort en politique. Certes. Mais la résurrection de Delanoë dans la course à l’Elysée tiendrait du miracle. Si le parti se sépare en deux embarcations, chacun vaisseau aura sa figure de proue : Ségolène ou Martine. Et si le chaos est général, c’est plutôt au FMI et à son directeur que le PS devra demander de l’aide, comme un vulgaire Etat surendetté.