Le groupe LVMH, propriétaire de l’ex grand magasin de la rue de Rivoli, a présenté la semaine dernière un plan d'aménagement aux élus du personnel. Les lieux seraient reconvertis en un hôtel de luxe de 14 000 m2 donnant sur la Seine et 50 000 m2 de bureaux et commerces.
Lors de sa fermeture, il y a bientôt 4 ans, LVMH invoquait la nécessité de travaux pour mettre le bâtiment aux normes de sécurité puis lui redonner sa vocation initiale. Des syndicalistes assuraient avoir vu des plans d’aménagement d’un hôtel, mais ils devaient rêver. Ou plutôt, ils étaient extra-lucides car l’avenir leur a donné finalement raison contre les démentis officiels et les accusations de procès d’intention.
Que les clients nostalgiques et nonobstant amis de la classe ouvrière se rassurent, les effectifs devraient être maintenus. Bien sûr, ce ne seront pas tout à fait les mêmes et les démonstrateurs qui travaillaient à l’extérieur du magasin sont un peu oubliés, mais enfin, on ne va pas chipoter pour des broutilles.
Car c’est un projet qui plaira à la gauche version « manager-de-progrès-social-de-la-mairie-de-Paris ». La preuve : il y aura 2.600 m2 de logements sociaux remplis d’électeurs reconnaissants. Cela fait presque 4 % des surfaces disponibles, tout de même. C’est beau, c’est émouvant, le bobocialisme parisien.
Lors de sa fermeture, il y a bientôt 4 ans, LVMH invoquait la nécessité de travaux pour mettre le bâtiment aux normes de sécurité puis lui redonner sa vocation initiale. Des syndicalistes assuraient avoir vu des plans d’aménagement d’un hôtel, mais ils devaient rêver. Ou plutôt, ils étaient extra-lucides car l’avenir leur a donné finalement raison contre les démentis officiels et les accusations de procès d’intention.
Que les clients nostalgiques et nonobstant amis de la classe ouvrière se rassurent, les effectifs devraient être maintenus. Bien sûr, ce ne seront pas tout à fait les mêmes et les démonstrateurs qui travaillaient à l’extérieur du magasin sont un peu oubliés, mais enfin, on ne va pas chipoter pour des broutilles.
Car c’est un projet qui plaira à la gauche version « manager-de-progrès-social-de-la-mairie-de-Paris ». La preuve : il y aura 2.600 m2 de logements sociaux remplis d’électeurs reconnaissants. Cela fait presque 4 % des surfaces disponibles, tout de même. C’est beau, c’est émouvant, le bobocialisme parisien.