Comme chacun sait, B.D. est un parfait démocrate respectueux des autres et qui n’a que la vérité aux lèvres. Bref, c’est un vrai Saint Jean bouche d’or revenu du désert.
Enfin, c’est ce qu’il dit. Car il suffit de lire les comptes rendus du Conseil de Paris pour constater qu’il n’hésite pas à mentir comme un arracheur de dents et à pilonner de façon méprisante ses opposants, quelle que soit la véracité de leurs dires. Exemple avec la lapidation en bonne et due forme dont fut victime il y a quelques mois ce pauvre C. Saint Etienne, économiste de son état et qui exerce l’apostolat d’opposant au Conseil de Paris.
En décembre 2008, lors de l’examen du budget, entonnant l’habituel refrain « c’est la faute à l’Etat », le maire condamnait « la baisse inédite des dotations gouvernementales qui entraînent pour notre municipalité une perte de recettes d'environ 60.000.000 euros ».
Saint Etienne eut le malheur de le reprendre très précisément en citant des chiffres et en condamnant les hausses d’impôts. Reprenons ses déclarations qui corroborent les calculs faits par le Delanopolis depuis des mois :
" ... la seule réponse que l’exécutif soit capable de fournir (à l'augmentation de la pression fiscale) est d’une pauvreté accablante. On peut relever les impôts, nous dit-on, puisqu’ils restent plus faibles que dans d'autres villes ! L’autre défense est évidemment d’accuser l’Etat de baisser les dotations. Or, les documents budgétaires fournis par la Mairie font apparaître que la dotation globale de fonctionnement va augmenter d'un million d'euros en passant d'1.237 millions d’euros à 1.238 millions d’euros. C'est une hausse faible mais c’est une hausse. La baisse des dotations vient uniquement de la baisse des dotations de compensation pour les impôts directs locaux. Lorsqu’on regarde les deux grandes dotations, que ce soit la D.G.F. ou la D.G.D., qui est la dotation générale de décentralisation, elles ne baissent pas. Seules les dotations de compensation baissent, sachant qu'il s’agit de compenser des baisses de taxes locales dont les plus importantes ont été décidées par le Gouvernement Jospin entre 1997 et 2002. En conclusion, ce budget fait prendre des risques de baisse importante du pouvoir d’achat pour de nombreux Parisiens, sous l’effet d’un matraquage fiscal d'autant plus ahurissant qu'il intervient en contre-cycle pur. C'est de l'anti-keynésianisme total de la part d'une équipe qui, lorsqu'elle intervient à la télévision, prône l'exacte inverse, au nom des partis socialistes, communistes et "Verts", de ce qu'elle fait à la tête de la première ville de France ».
A cet argumentaire, sévère mais irréfutable et qui démontrait avec rigueur et en direct le mensonge delanoesque sur les prétendues baisses de dotations de l’Etat, B.D. fit cette réponse qui mérite de figurer en bonne place dans le livre noir du mépris :
« M. LE MAIRE DE PARIS. - Question niveau des arguments, maintenant on est comparable à des parents qui battent leurs enfants ! Je rêve ! Franchement, on peut se critiquer sans en arriver à ces extrémités. Cela m'inquiète. Parlons économie, parlons politique, parlons conditions de vie, il n'y a pas besoin de dire que nous sommes comparables à des gens qui battent leurs enfants ! Enfin, Monsieur, c'est scandaleux ! J'aime la démocratie, moi ! J'essaye de ne pas l'abîmer ! Allez, Madame POURTAUD, je sais que vous honorerez la démocratie. »
Cette sortie de Delanoë est stupéfiante à un double titre : sur la forme, d’abord, à aucun moment dans son propos, C. Saint Etienne n’a évoqué des parents qui battraient leurs enfants. Mais qu’importe à l’apôtre de la tolérance : quand un opposant dit des choses gênantes, il faut le disqualifier par un argument l’envoyant dans les abysses de l’infamie (ceux qui déshonorent la démocratie, par contraste avec les adjoints du maire qui, eux l’honorent).
Mais surtout, sur le fond, la réalité est que le maire a proféré une énorme contrevérité et que ce pauvre Saint Etienne était même gentil avec lui. Car les concours de l’Etat (DGF et dotations de compensation) ayant été supérieurs de plus de 10 M€ aux prévisions affichées par la Ville de Paris, c’est en fait la stabilité des aides de l’Etat dont bénéficie Paris en 2009 (1319 M€ en 2008 ; 1315,3 M€ en 2009).
Bref, tous les arguments municipaux sur le désengagement de l'Etat sont bidons et la réalité est têtue : ce que les contribuables parisiens doivent payer aujourd'hui, ce sont les dépenses astronomiques faites pour massacrer rues et boulevards (plus de 3,5 milliards d'euros voir en cliquant ici), le logement clientéliste déguisé en logement social, les fleuves de subventions et le recrutement massif de fonctionnaires, le tout fait à la légère, quand la ville était grisée par les droits de mutation.
Enfin, c’est ce qu’il dit. Car il suffit de lire les comptes rendus du Conseil de Paris pour constater qu’il n’hésite pas à mentir comme un arracheur de dents et à pilonner de façon méprisante ses opposants, quelle que soit la véracité de leurs dires. Exemple avec la lapidation en bonne et due forme dont fut victime il y a quelques mois ce pauvre C. Saint Etienne, économiste de son état et qui exerce l’apostolat d’opposant au Conseil de Paris.
En décembre 2008, lors de l’examen du budget, entonnant l’habituel refrain « c’est la faute à l’Etat », le maire condamnait « la baisse inédite des dotations gouvernementales qui entraînent pour notre municipalité une perte de recettes d'environ 60.000.000 euros ».
Saint Etienne eut le malheur de le reprendre très précisément en citant des chiffres et en condamnant les hausses d’impôts. Reprenons ses déclarations qui corroborent les calculs faits par le Delanopolis depuis des mois :
" ... la seule réponse que l’exécutif soit capable de fournir (à l'augmentation de la pression fiscale) est d’une pauvreté accablante. On peut relever les impôts, nous dit-on, puisqu’ils restent plus faibles que dans d'autres villes ! L’autre défense est évidemment d’accuser l’Etat de baisser les dotations. Or, les documents budgétaires fournis par la Mairie font apparaître que la dotation globale de fonctionnement va augmenter d'un million d'euros en passant d'1.237 millions d’euros à 1.238 millions d’euros. C'est une hausse faible mais c’est une hausse. La baisse des dotations vient uniquement de la baisse des dotations de compensation pour les impôts directs locaux. Lorsqu’on regarde les deux grandes dotations, que ce soit la D.G.F. ou la D.G.D., qui est la dotation générale de décentralisation, elles ne baissent pas. Seules les dotations de compensation baissent, sachant qu'il s’agit de compenser des baisses de taxes locales dont les plus importantes ont été décidées par le Gouvernement Jospin entre 1997 et 2002. En conclusion, ce budget fait prendre des risques de baisse importante du pouvoir d’achat pour de nombreux Parisiens, sous l’effet d’un matraquage fiscal d'autant plus ahurissant qu'il intervient en contre-cycle pur. C'est de l'anti-keynésianisme total de la part d'une équipe qui, lorsqu'elle intervient à la télévision, prône l'exacte inverse, au nom des partis socialistes, communistes et "Verts", de ce qu'elle fait à la tête de la première ville de France ».
A cet argumentaire, sévère mais irréfutable et qui démontrait avec rigueur et en direct le mensonge delanoesque sur les prétendues baisses de dotations de l’Etat, B.D. fit cette réponse qui mérite de figurer en bonne place dans le livre noir du mépris :
« M. LE MAIRE DE PARIS. - Question niveau des arguments, maintenant on est comparable à des parents qui battent leurs enfants ! Je rêve ! Franchement, on peut se critiquer sans en arriver à ces extrémités. Cela m'inquiète. Parlons économie, parlons politique, parlons conditions de vie, il n'y a pas besoin de dire que nous sommes comparables à des gens qui battent leurs enfants ! Enfin, Monsieur, c'est scandaleux ! J'aime la démocratie, moi ! J'essaye de ne pas l'abîmer ! Allez, Madame POURTAUD, je sais que vous honorerez la démocratie. »
Cette sortie de Delanoë est stupéfiante à un double titre : sur la forme, d’abord, à aucun moment dans son propos, C. Saint Etienne n’a évoqué des parents qui battraient leurs enfants. Mais qu’importe à l’apôtre de la tolérance : quand un opposant dit des choses gênantes, il faut le disqualifier par un argument l’envoyant dans les abysses de l’infamie (ceux qui déshonorent la démocratie, par contraste avec les adjoints du maire qui, eux l’honorent).
Mais surtout, sur le fond, la réalité est que le maire a proféré une énorme contrevérité et que ce pauvre Saint Etienne était même gentil avec lui. Car les concours de l’Etat (DGF et dotations de compensation) ayant été supérieurs de plus de 10 M€ aux prévisions affichées par la Ville de Paris, c’est en fait la stabilité des aides de l’Etat dont bénéficie Paris en 2009 (1319 M€ en 2008 ; 1315,3 M€ en 2009).
Bref, tous les arguments municipaux sur le désengagement de l'Etat sont bidons et la réalité est têtue : ce que les contribuables parisiens doivent payer aujourd'hui, ce sont les dépenses astronomiques faites pour massacrer rues et boulevards (plus de 3,5 milliards d'euros voir en cliquant ici), le logement clientéliste déguisé en logement social, les fleuves de subventions et le recrutement massif de fonctionnaires, le tout fait à la légère, quand la ville était grisée par les droits de mutation.