Son objectif est simple : utiliser ce débat pour sortir de son image purement parisienne tout en évitant que quiconque fourre son nez dans les finances et la com’ de la ville, les deux instruments dont il compte user pour s’emparer de l’Elysée. Bref, brasser du vent et éviter que rien de tangible n’émerge.
La méthode est à l’avenant.
D’abord, faire le modeste pour éviter les coups. Dans les pages spéciales cire-pompes que Libération lui a consacrées, le maire déclare ne pas revendiquer la direction du Grand Paris. Mais, quelles que soient les limites et les compétences de cet ensemble en gestation, il n’était de toute façon aucunement assuré d’y disposer d’une quelconque majorité. Cela s’appelle jouer au seigneur à peu de frais.
Ensuite, continuer à faire blablater ad nauseam quelques notables dans sa conférence métropolitaine. Comme cette appellation est un peu ringarde, il a choisi de parler désormais de « Paris Métropole ». Cela sonne mieux.
Jusqu’à présent, personne n’a songé à se demander d’où venait cette dénomination. Dommage, car sa généalogie éclaire assez bien l’hypocrisie de la démarche.
La première apparition de « Paris Métropole » remonte en fait à l’opération d’aménagement du quartier des Halles telle qu’elle était conduite par la défunte Sem Paris Centre jusqu’en 2004. Le programme définitif des études de définition confiées aux quatre architectes qui planchaient sur la question (Nouvel, Koolhaas, Maas et Mangin) leur avait demandé d’imaginer un équipement à vocation métropolitaine sur ce site qui, de facto, est déjà le point nodal de la région parisienne en termes de transports en commun. Le nom de cet équipement à inventer : Paris Métropole.
On connaît la suite : Delanoë, cédant à une petite coterie, a choisi pour les Halles le projet le plus étroitement « riverainiste ». Résultat : sur ce site majeur, l’ambitieux équipement métropolitain envisagé se résume désormais à un café littéraire et un café du 21ème siècle. « Ma métropole pour un bistro ! » dirait un Richard III contemporain …
Voilà donc ce qu’il advint du Paris Métropole des Halles, l’endroit précis où cette idée pouvait avoir le plus de sens.
Aujourd’hui, Delanoë en agite le costume après en avoir fait disparaître le cadavre.
La méthode est à l’avenant.
D’abord, faire le modeste pour éviter les coups. Dans les pages spéciales cire-pompes que Libération lui a consacrées, le maire déclare ne pas revendiquer la direction du Grand Paris. Mais, quelles que soient les limites et les compétences de cet ensemble en gestation, il n’était de toute façon aucunement assuré d’y disposer d’une quelconque majorité. Cela s’appelle jouer au seigneur à peu de frais.
Ensuite, continuer à faire blablater ad nauseam quelques notables dans sa conférence métropolitaine. Comme cette appellation est un peu ringarde, il a choisi de parler désormais de « Paris Métropole ». Cela sonne mieux.
Jusqu’à présent, personne n’a songé à se demander d’où venait cette dénomination. Dommage, car sa généalogie éclaire assez bien l’hypocrisie de la démarche.
La première apparition de « Paris Métropole » remonte en fait à l’opération d’aménagement du quartier des Halles telle qu’elle était conduite par la défunte Sem Paris Centre jusqu’en 2004. Le programme définitif des études de définition confiées aux quatre architectes qui planchaient sur la question (Nouvel, Koolhaas, Maas et Mangin) leur avait demandé d’imaginer un équipement à vocation métropolitaine sur ce site qui, de facto, est déjà le point nodal de la région parisienne en termes de transports en commun. Le nom de cet équipement à inventer : Paris Métropole.
On connaît la suite : Delanoë, cédant à une petite coterie, a choisi pour les Halles le projet le plus étroitement « riverainiste ». Résultat : sur ce site majeur, l’ambitieux équipement métropolitain envisagé se résume désormais à un café littéraire et un café du 21ème siècle. « Ma métropole pour un bistro ! » dirait un Richard III contemporain …
Voilà donc ce qu’il advint du Paris Métropole des Halles, l’endroit précis où cette idée pouvait avoir le plus de sens.
Aujourd’hui, Delanoë en agite le costume après en avoir fait disparaître le cadavre.