Le Delanopolis a souvent relayé les explications circonstanciées de l'association Vigilance-République qui a démontré comment, depuis le début, ce projet est truqué.
Les chiffres de circulation réelle sont minorés, les motos et scooters escamotés, les données des simulations ne sont jamais communiquées, la cohabitation entre bus, taxis ( censés rouler au pas !!! ) et piétons sur la rive nord de la place promet le surplace pour ces véhicules ou les plus grands périls pour ceux qui vont à pied, les reports de trafic sont éludés, les tourne-à-gauche ignorés, bref, le grand n'importe quoi, un boulevard de Magenta puissance 10.
A ceux qui regretteraient que le Delanopolis évoque surtout les problèmes de circulation, on signalera la disparition programmée des magnifiques fontaines Napoléon III qui ornent le centre des jardins de la place et qui serait, dans le domaine patrimonial, une atteinte particulièrement désagréable elle-aussi.
Dans cette dernière étape de la "concertation", la mairie s'est une fois encore surpassée. Où s'arrêtera-t-elle ?
On relèvera d'abord, qu'alors que près de 100.000 personnes utilisent quotidiennement la place, le questionnaire mis en ligne par la mairie n'a reçu que 824 réponses et que les visites des lieux avec explications des propagandistes municipaux ont réuni 80 participants ! En termes d'audience, c'est une déroute. Mais comment s'attendre à autre chose dès lors que tout était fait pour circonscrire la concertation au cadre étroit des arrondissements riverains ?
Malgré cela et la mobilisation de quelques cercles et associations "verdisants", les réactions obtenues n'ont pas été du goût de la mairie.
Alors que toute cette opération est soi-disant conçue pour rendre la place plus "conviviale" les intervenants sont 45 % à considérer que son animation est satisfaisante et 34 % la jugent même envahissante. Seuls 20 % la voient insuffisante ! Un désaveu complet pour la philosophie même de tout ce bastringue.
A notre fidèle correspondant Serge Federbusch qui relevait ce sacré couac, l'adjointe au maire du 10ème arrondissement chargée du projet a dit ... "qu'elle ne souhaitait pas lui répondre" ! Elle était donc décidée à ne dialoguer qu'avec ceux qui étaient d'accord avec elle.
Pour les socialistes parisiens, les seules bonnes questions sont les questions mortes.
Quoi qu'il en soit, ici comme sur les berges, le Préfet de police et, à travers lui, le ministère de l'intérieur doivent faire leur devoir et imposer, sur ces axes d'intérêt national, une expérimentation indispensable.
S'ils ne le font pas ils seront les complices de Delanoë, point-barre.
Les chiffres de circulation réelle sont minorés, les motos et scooters escamotés, les données des simulations ne sont jamais communiquées, la cohabitation entre bus, taxis ( censés rouler au pas !!! ) et piétons sur la rive nord de la place promet le surplace pour ces véhicules ou les plus grands périls pour ceux qui vont à pied, les reports de trafic sont éludés, les tourne-à-gauche ignorés, bref, le grand n'importe quoi, un boulevard de Magenta puissance 10.
A ceux qui regretteraient que le Delanopolis évoque surtout les problèmes de circulation, on signalera la disparition programmée des magnifiques fontaines Napoléon III qui ornent le centre des jardins de la place et qui serait, dans le domaine patrimonial, une atteinte particulièrement désagréable elle-aussi.
Dans cette dernière étape de la "concertation", la mairie s'est une fois encore surpassée. Où s'arrêtera-t-elle ?
On relèvera d'abord, qu'alors que près de 100.000 personnes utilisent quotidiennement la place, le questionnaire mis en ligne par la mairie n'a reçu que 824 réponses et que les visites des lieux avec explications des propagandistes municipaux ont réuni 80 participants ! En termes d'audience, c'est une déroute. Mais comment s'attendre à autre chose dès lors que tout était fait pour circonscrire la concertation au cadre étroit des arrondissements riverains ?
Malgré cela et la mobilisation de quelques cercles et associations "verdisants", les réactions obtenues n'ont pas été du goût de la mairie.
Alors que toute cette opération est soi-disant conçue pour rendre la place plus "conviviale" les intervenants sont 45 % à considérer que son animation est satisfaisante et 34 % la jugent même envahissante. Seuls 20 % la voient insuffisante ! Un désaveu complet pour la philosophie même de tout ce bastringue.
A notre fidèle correspondant Serge Federbusch qui relevait ce sacré couac, l'adjointe au maire du 10ème arrondissement chargée du projet a dit ... "qu'elle ne souhaitait pas lui répondre" ! Elle était donc décidée à ne dialoguer qu'avec ceux qui étaient d'accord avec elle.
Pour les socialistes parisiens, les seules bonnes questions sont les questions mortes.
Quoi qu'il en soit, ici comme sur les berges, le Préfet de police et, à travers lui, le ministère de l'intérieur doivent faire leur devoir et imposer, sur ces axes d'intérêt national, une expérimentation indispensable.
S'ils ne le font pas ils seront les complices de Delanoë, point-barre.