L’association Accomplir, décidément très en verve en ce moment, s'est faite bruyamment remarquer lors de la réunion de concertation que la mairie avait organisée loin du quartier des Halles pour parler du réaménagement de ce site. Elle en a profité pour délivrer un diplôme de « concertation bidon » à Delanoë. Nous nous faisons un plaisir de le mettre en ligne (ici.
Accomplir s’arrête encore au milieu du gué et ne parvient pas à se faire à l'idée que la Canopée de Berger, qu’on lui a vendu à coups d’images trompeuses, sera une énorme verrue qui obstruera le site. Il n’y a pourtant pas de mal à reconnaître qu’on a été dupé par de vilains emberlificoteurs. Riverains, encore un effort pour être de bons citoyens !
L’architecte Berger semble en tous cas atteint par le mal des Halles et multiplie les justifications aberrantes de son projet. Questionné sur le vieillissement des matériaux, il compare son bâtiment putatif au viaduc des Arts, lequel est un édifice du 19ème siècle, pour l’essentiel en briques roses et pierres de taille, alors que la Canopée doit marier acier, verre et on ne sait trop quel alliage composite qui permettrait de lancer son improbable « aile de raie » en limitant les points de soutien. Bref, rien à voir quand bien même Berger est l'architecte qui a réhabilité ce viaduc. A ceux qui osent s’étonner des zones d’ombre de son entreprise, il réplique que seul le jugement de ses pairs lui importe. Vu la crainte qu’inspire la mairie de Paris à tous ceux qui rêvent d’y construire quelque chose, les critiques ouvertes seront rares dans l'immédiat, on s’en doute.
Heureusement, nous ne sommes qu’au début de la démystification de cette opération.
A suivre …
Accomplir s’arrête encore au milieu du gué et ne parvient pas à se faire à l'idée que la Canopée de Berger, qu’on lui a vendu à coups d’images trompeuses, sera une énorme verrue qui obstruera le site. Il n’y a pourtant pas de mal à reconnaître qu’on a été dupé par de vilains emberlificoteurs. Riverains, encore un effort pour être de bons citoyens !
L’architecte Berger semble en tous cas atteint par le mal des Halles et multiplie les justifications aberrantes de son projet. Questionné sur le vieillissement des matériaux, il compare son bâtiment putatif au viaduc des Arts, lequel est un édifice du 19ème siècle, pour l’essentiel en briques roses et pierres de taille, alors que la Canopée doit marier acier, verre et on ne sait trop quel alliage composite qui permettrait de lancer son improbable « aile de raie » en limitant les points de soutien. Bref, rien à voir quand bien même Berger est l'architecte qui a réhabilité ce viaduc. A ceux qui osent s’étonner des zones d’ombre de son entreprise, il réplique que seul le jugement de ses pairs lui importe. Vu la crainte qu’inspire la mairie de Paris à tous ceux qui rêvent d’y construire quelque chose, les critiques ouvertes seront rares dans l'immédiat, on s’en doute.
Heureusement, nous ne sommes qu’au début de la démystification de cette opération.
A suivre …