Dans une déclaration malheureusement passée inaperçue, Annick Lepetit, adjointe au maire en charge des embouteillages et du massacre des perspectives haussmaniennes, avoue enfin l'inavouable. Se félicitant de son projet pour le rue de Rennes, elle déclare, dans le JDD en date du 13 mars : " Aujourd'hui, les voies pour bus sont constamment bloquées par les camions de livraison. D'où les bouchons. On va fluidifier la circulation et éviter l'effet Magenta ».
La vérité finie donc par jaillir et le boulevard de Magenta, longtemps présenté comme un modèle de réussite malgré son réaménagement incessant et ruineux, apparaît désormais comme un échec aux dires mêmes de ses promoteurs.
Gageons que ce n'est que le premier d'une longue série d'aveu. Si l'on se réfère, par exemple, aux rues Saint Lazare, de Chateaudun et La Fayette, où les travaux soit dit en passant ont pris des mois de retard, que constate-on ?
Rue Saint Lazare, dans le sens qui conduit à la rue de Chateaudun et à la rue La Fayette, le couloir de bus du côté droit est constamment occupé par des véhicules en livraison car les places prévues à cet effet, dans cette zone éminemment commerciale et tertiaire (les immeubles d'habitation y sont rares) sont totalement insuffisantes. Bref, ce couloir "protégé" ne sert à rien et entrave la circulation des automobiles sans bénéfice aucun pour les transports en commun. Pendant ce temps, un autre couloir à contre-sens, de l'autre côté de la rue, est trop large pour la faible circulation de bus et taxis qui l'emprunte.
Résultat : alors que la rue de Chateaudun, dans son prolongement, était une des moins engorgées du centre de Paris, elle est devenue une voie à problèmes et l'embolie gagne des deux côtés de la place d'Estienne d'Orves. Quant à l'altération esthétique due aux énormes marquages au sol et à la multiplication des poteaux, elle ne semble pas émouvoir qui que ce soit. A croire que les amoureux de Paris ont disparu.
Mais, là aussi, les écailles tomberont un jour des yeux des Parisiens.
La vérité finie donc par jaillir et le boulevard de Magenta, longtemps présenté comme un modèle de réussite malgré son réaménagement incessant et ruineux, apparaît désormais comme un échec aux dires mêmes de ses promoteurs.
Gageons que ce n'est que le premier d'une longue série d'aveu. Si l'on se réfère, par exemple, aux rues Saint Lazare, de Chateaudun et La Fayette, où les travaux soit dit en passant ont pris des mois de retard, que constate-on ?
Rue Saint Lazare, dans le sens qui conduit à la rue de Chateaudun et à la rue La Fayette, le couloir de bus du côté droit est constamment occupé par des véhicules en livraison car les places prévues à cet effet, dans cette zone éminemment commerciale et tertiaire (les immeubles d'habitation y sont rares) sont totalement insuffisantes. Bref, ce couloir "protégé" ne sert à rien et entrave la circulation des automobiles sans bénéfice aucun pour les transports en commun. Pendant ce temps, un autre couloir à contre-sens, de l'autre côté de la rue, est trop large pour la faible circulation de bus et taxis qui l'emprunte.
Résultat : alors que la rue de Chateaudun, dans son prolongement, était une des moins engorgées du centre de Paris, elle est devenue une voie à problèmes et l'embolie gagne des deux côtés de la place d'Estienne d'Orves. Quant à l'altération esthétique due aux énormes marquages au sol et à la multiplication des poteaux, elle ne semble pas émouvoir qui que ce soit. A croire que les amoureux de Paris ont disparu.
Mais, là aussi, les écailles tomberont un jour des yeux des Parisiens.