Pour embellir le terminus de l'avenue de France, sur le terre-plein de la demi patte d'oie qui précède la station du T3, la mairie de Paris a érigé une création de l'artiste Didier MARCEL, intitulée "les Rochers dans le ciel", oeuvre d'art destinée à magnifier le site mais surtout à le meubler car cette moitié de patte demeurera pour de longues années encore le carrefour des courants d'air entre une avenue qui débouche sur le vide des voies ferrées et n'a comme horizon que les pylônes haubannés du périph' !
L'oeuvre de l'artiste invite sans doute les passants à lever les yeux au ciel, à leur faire prendre conscience de la vacuité du lieu et à les inciter à encourager le projet de construction des tours Duo sur la friche située de l'autre côté du bd du Général Jean Simon.
L'art deviendrait-il ainsi le support d'une insidueuse action de conditionnement psychologique destinée à renforcer l'adhésion aux choix urbanistiques de la mairie de Paris dans le secteur Masséna-Bruneseau et à faire adopter par les élus les colossaux investissements liés à l'aménagement du site ( reconstruction des silos à ciment CALCIA et restructuration de l'échangeur du périph' ) ?
L'oeuvre installée dans l'espace public n'est en tout cas pas innocente, qu'elle soit miroir ou signalétique des ambitions politiques. A quelques centaines de mètres des rochers volants, sur l'avenue de France, une autre réalisation cyclopéenne de la mairie : les 10 blocs de pierre de la place Robert Antelme qui symbolisent sans doute l'écrasement de toute contestation citoyenne concernant la ZAC Paris Dérive Gauche.
Les Parisiens seront-ils autorisés à payer ces merveilles au lance-pierre ?
L'oeuvre de l'artiste invite sans doute les passants à lever les yeux au ciel, à leur faire prendre conscience de la vacuité du lieu et à les inciter à encourager le projet de construction des tours Duo sur la friche située de l'autre côté du bd du Général Jean Simon.
L'art deviendrait-il ainsi le support d'une insidueuse action de conditionnement psychologique destinée à renforcer l'adhésion aux choix urbanistiques de la mairie de Paris dans le secteur Masséna-Bruneseau et à faire adopter par les élus les colossaux investissements liés à l'aménagement du site ( reconstruction des silos à ciment CALCIA et restructuration de l'échangeur du périph' ) ?
L'oeuvre installée dans l'espace public n'est en tout cas pas innocente, qu'elle soit miroir ou signalétique des ambitions politiques. A quelques centaines de mètres des rochers volants, sur l'avenue de France, une autre réalisation cyclopéenne de la mairie : les 10 blocs de pierre de la place Robert Antelme qui symbolisent sans doute l'écrasement de toute contestation citoyenne concernant la ZAC Paris Dérive Gauche.
Les Parisiens seront-ils autorisés à payer ces merveilles au lance-pierre ?