Un vieil habitué du Bois
Ecoutons l'association : "choqués par l’abattage cet automne, sans autorisation et en toute illégalité, d’une cinquantaine d’arbres sur la parcelle située 45-47 avenue du Maréchal Fayolle à Paris (16ème), les riverains du quartier ont découvert l’existence d’un projet de construction de 135 logements répartis en 4 immeubles mené par Paris Habitat et la Mairie de Paris. Après les menaces sur le parc Sainte Périne, les projets de construction délirants de la Porte d’Auteuil, du stade Jean Bouin ou encore des pelouses centrales de l’hippodrome d’Auteuil, c’est maintenant au tour d’un espace vert remarquable du 16ème arrondissement, situé en lisière du Bois de Boulogne, d’être la cible de ce plan de bétonnage systématique !
Les riverains sont d’autant plus mobilisés que le choix architectural et l’esthétique des constructions envisagées sont extrêmement contestables et porteraient gravement atteinte au quartier. Très décidés à préserver les espaces verts du quartier, ils ont constitué l’Association Quartier Dauphine Environnement, qui compte 3 mois après sa création plus de 500 membres, et ont décidé de demander au tribunal administratif de Paris l’annulation du permis de construire délivré en novembre 2009. En décembre dernier, ils avaient déjà réussi à contraindre la Ville de Paris à reconnaître l’illégalité de l’abattage des arbres et à dresser un procès verbal à l’encontre de Paris Habitat.
Aujourd’hui, ils remportent une seconde victoire, et non des moindres ! Le tribunal administratif de Paris vient en effet de décider de suspendre l’exécution du permis de construire en attendant que le recours en annulation soit jugé au fond. Rappelons que le juge administratif ne décide de suspendre l’exécution d’une décision administrative qu’en cas d’urgence et que s’il estime qu’il existe des arguments sérieux de nature à justifier l’annulation au fond de cette décision ! Soutenue par la Mairie du 16e qui s’est opposée dès le départ à ce projet, l’Association Quartier Dauphine Environnement organise, à la Mairie du 16e arrondissement (71 avenue Henri Martin 75016 Paris – salle des mariages) une conférence de presse lundi 15 février 2010 à 18h."
Face à ce vent de révolte que nous explique l'Hôtel-de-ville ? D'abord, toujours la même accusation de frilosité sociale alors que la ville compte plus de 120.000 demandeurs de logements. Curieusement, il ne vient pas à l'idée de ces élus que, malgré les milliards dépensés depuis 2001, ce nombre ne cesse d'augmenter. Et pour cause : la raréfaction de l'offre privée qui résulte de la politique municipale accroît la différence entre prix du marché et tarif sociaux et ne fait qu'entretenir l'afflux de demandeurs !
Ensuite, Jean-Yves Mano affirme sans se démonter que, si près du Bois de Boulogne, l'argument de l'abattage de 50 arbres est dérisoire. Ah bon ? Sous prétexte qu'il y a beaucoup de monuments historiques à Paris, pourquoi ne pas en raser quelques uns et construire ces enclos à votants dont raffolent Delanoë et Hidalgo.
L'hypocrisie règne sur ce dossier où les visées électoralistes, on le voit notamment dans le 15ème arrondissement ou aux Batignolles, se cachent derrière une politique de production de logement social dont l'échec est complet si on la juge par la croissance ininterrompue du nombre de demandeurs et le maintien artificiel de prix trop élevés dans le secteur privé.
Les riverains sont d’autant plus mobilisés que le choix architectural et l’esthétique des constructions envisagées sont extrêmement contestables et porteraient gravement atteinte au quartier. Très décidés à préserver les espaces verts du quartier, ils ont constitué l’Association Quartier Dauphine Environnement, qui compte 3 mois après sa création plus de 500 membres, et ont décidé de demander au tribunal administratif de Paris l’annulation du permis de construire délivré en novembre 2009. En décembre dernier, ils avaient déjà réussi à contraindre la Ville de Paris à reconnaître l’illégalité de l’abattage des arbres et à dresser un procès verbal à l’encontre de Paris Habitat.
Aujourd’hui, ils remportent une seconde victoire, et non des moindres ! Le tribunal administratif de Paris vient en effet de décider de suspendre l’exécution du permis de construire en attendant que le recours en annulation soit jugé au fond. Rappelons que le juge administratif ne décide de suspendre l’exécution d’une décision administrative qu’en cas d’urgence et que s’il estime qu’il existe des arguments sérieux de nature à justifier l’annulation au fond de cette décision ! Soutenue par la Mairie du 16e qui s’est opposée dès le départ à ce projet, l’Association Quartier Dauphine Environnement organise, à la Mairie du 16e arrondissement (71 avenue Henri Martin 75016 Paris – salle des mariages) une conférence de presse lundi 15 février 2010 à 18h."
Face à ce vent de révolte que nous explique l'Hôtel-de-ville ? D'abord, toujours la même accusation de frilosité sociale alors que la ville compte plus de 120.000 demandeurs de logements. Curieusement, il ne vient pas à l'idée de ces élus que, malgré les milliards dépensés depuis 2001, ce nombre ne cesse d'augmenter. Et pour cause : la raréfaction de l'offre privée qui résulte de la politique municipale accroît la différence entre prix du marché et tarif sociaux et ne fait qu'entretenir l'afflux de demandeurs !
Ensuite, Jean-Yves Mano affirme sans se démonter que, si près du Bois de Boulogne, l'argument de l'abattage de 50 arbres est dérisoire. Ah bon ? Sous prétexte qu'il y a beaucoup de monuments historiques à Paris, pourquoi ne pas en raser quelques uns et construire ces enclos à votants dont raffolent Delanoë et Hidalgo.
L'hypocrisie règne sur ce dossier où les visées électoralistes, on le voit notamment dans le 15ème arrondissement ou aux Batignolles, se cachent derrière une politique de production de logement social dont l'échec est complet si on la juge par la croissance ininterrompue du nombre de demandeurs et le maintien artificiel de prix trop élevés dans le secteur privé.