Que de belles intentions ! Un plan incliné serpentant dans la verdure du talus aurait relié les quais à la rue et guidé les voyageurs du niveau trains au niveau trottoir. Ce projet, dont la faisabilité et l'intérêt ne furent jamais démontrés, n'eut aucune suite mais occupa les urbanistes municipaux pendant une bonne dizaine d'années.
En 2007, un second projet plus ambitieux encore que le premier vit le jour. Quand on échoue dans la réalité, il faut faire de l'emphase dans le virtuel ! Le talus serait donc remplacé par un bâtiment à deux niveaux dont la dalle de couverture, située au niveau de la rue, deviendrait espace vert municipal. Un escalier mécanique et un ascenseur seraient adossés au bâtiment épargnant aux voyageurs l'ascension de l'escalier de la rue d'Alsace. Le tout fut consigné dans la délibération DU 2007-178 ( conseil de Paris des 12 et 13 novembre 2007 ).
Ce projet, qui aurait d'ailleurs mérité une ambition architecturale plus grande compte tenu de son implantation entre deux grandes gares parisiennes avec, par exemple, un pôle d'information touristique au lieu d'une dalle plantée, est depuis tombé dans les oubliettes car la mairie de Paris n'a plus d'argent ou plutôt ce qui lui reste est englouti par le gouffre du tramway qui se creuse de mois en mois, chaque fois que le Conseil de Paris découvre les lacunes et les carences du dossier et doit voter des rallonges au glouton Tramsès 2.
Lorsque ce pharaon communicationnel prendra sa retraite en 2014, les voyageurs de la gare de l'Est ahaneront toujours dans l'escalier de la rue d'Alsace ...
En 2007, un second projet plus ambitieux encore que le premier vit le jour. Quand on échoue dans la réalité, il faut faire de l'emphase dans le virtuel ! Le talus serait donc remplacé par un bâtiment à deux niveaux dont la dalle de couverture, située au niveau de la rue, deviendrait espace vert municipal. Un escalier mécanique et un ascenseur seraient adossés au bâtiment épargnant aux voyageurs l'ascension de l'escalier de la rue d'Alsace. Le tout fut consigné dans la délibération DU 2007-178 ( conseil de Paris des 12 et 13 novembre 2007 ).
Ce projet, qui aurait d'ailleurs mérité une ambition architecturale plus grande compte tenu de son implantation entre deux grandes gares parisiennes avec, par exemple, un pôle d'information touristique au lieu d'une dalle plantée, est depuis tombé dans les oubliettes car la mairie de Paris n'a plus d'argent ou plutôt ce qui lui reste est englouti par le gouffre du tramway qui se creuse de mois en mois, chaque fois que le Conseil de Paris découvre les lacunes et les carences du dossier et doit voter des rallonges au glouton Tramsès 2.
Lorsque ce pharaon communicationnel prendra sa retraite en 2014, les voyageurs de la gare de l'Est ahaneront toujours dans l'escalier de la rue d'Alsace ...