Pire qu’à Gravelotte. Après la « requalification » du Sentier et celle des Champs-Elysées, voici, en une semaine, une troisième salve médiatique de la mairie : le futur parcours du tramway, porte d’Aubervilliers.
Il faudrait expliquer au service de com’ de l’Hôtel de ville que les élections sont passées…
A chaque fois, sont révélés avec fracas des projets dont on lit, en petits caractères, qu’ils seront en réalité livrés aux calendes grecques : 2016 en l’occurrence, si les financements sont trouvés.
A y regarder d’un peu plus près, le tracé du tramway dévoilé à la presse est aberrant. Après s’être égaré du côté de Pantin, ce joujou est censé faire 5 virages à angles droits sur environ 800 mètres, entre le canal Saint Denis et la rue d’Aubervilliers, histoire d’être raccordé à la ligne E du RER. Un passage piéton de 200 mètres entre ces deux lignes éviterait ces contorsions. Mais il semble que la ville ait fait valoir auprès du STIF - le syndicat des transports d’Île-de-France - l’argument d’une correspondance immédiate pour obtenir que la gare du RER soit située dans Paris. C’est ce genre d’aberration que le Grand Paris pourrait éviter aux contribuables, s’il existait.
Car le coût des seuls aménagements de voirie envisagés porte d’Aubervilliers est déjà estimé à 53 millions d’euros. Sachant que ces calculs sont le plus souvent minorés, on ne sait plus vers quelles stratosphères financières se dirige l’inutile tramway des Maréchaux (cliquez ici.
Pendant ce temps, à quelques centaines de mètres de là, le « 104 » rue d’Aubervilliers, serpent de terre culturel, est toujours en travaux. Les premières délibérations sur ce projet remontent à 2002. Coût estimé : 100, 120, 130 millions d’euros, on se sait plus.
Et pendant ce même temps, les prolos s’entassent toujours dans la ligne 13 du métro, bercés de bonnes paroles (ici.
Comment disait déjà Delanoë la semaine dernière ? Ah, oui ! Le gouvernement n’est pas assez professionnel … C’est pourtant à ce même gouvernement que le maire demande une participation financière pour le prolongement du tramway. Espérons que l’Etat ne tombera pas dans le piège et ne participera pas à cette gabegie qui a déjà eu pour conséquence, on ne le rappelle pas assez, l’augmentation de la pollution à Paris.
Il faudrait expliquer au service de com’ de l’Hôtel de ville que les élections sont passées…
A chaque fois, sont révélés avec fracas des projets dont on lit, en petits caractères, qu’ils seront en réalité livrés aux calendes grecques : 2016 en l’occurrence, si les financements sont trouvés.
A y regarder d’un peu plus près, le tracé du tramway dévoilé à la presse est aberrant. Après s’être égaré du côté de Pantin, ce joujou est censé faire 5 virages à angles droits sur environ 800 mètres, entre le canal Saint Denis et la rue d’Aubervilliers, histoire d’être raccordé à la ligne E du RER. Un passage piéton de 200 mètres entre ces deux lignes éviterait ces contorsions. Mais il semble que la ville ait fait valoir auprès du STIF - le syndicat des transports d’Île-de-France - l’argument d’une correspondance immédiate pour obtenir que la gare du RER soit située dans Paris. C’est ce genre d’aberration que le Grand Paris pourrait éviter aux contribuables, s’il existait.
Car le coût des seuls aménagements de voirie envisagés porte d’Aubervilliers est déjà estimé à 53 millions d’euros. Sachant que ces calculs sont le plus souvent minorés, on ne sait plus vers quelles stratosphères financières se dirige l’inutile tramway des Maréchaux (cliquez ici.
Pendant ce temps, à quelques centaines de mètres de là, le « 104 » rue d’Aubervilliers, serpent de terre culturel, est toujours en travaux. Les premières délibérations sur ce projet remontent à 2002. Coût estimé : 100, 120, 130 millions d’euros, on se sait plus.
Et pendant ce même temps, les prolos s’entassent toujours dans la ligne 13 du métro, bercés de bonnes paroles (ici.
Comment disait déjà Delanoë la semaine dernière ? Ah, oui ! Le gouvernement n’est pas assez professionnel … C’est pourtant à ce même gouvernement que le maire demande une participation financière pour le prolongement du tramway. Espérons que l’Etat ne tombera pas dans le piège et ne participera pas à cette gabegie qui a déjà eu pour conséquence, on ne le rappelle pas assez, l’augmentation de la pollution à Paris.