Le Théâtre Sylvia Monfort n'a pas que de copieuses subventions à recevoir régulièrement de la ville de Paris, comme nos lecteurs le savent abondamment ( voir LA). Il a aussi de la mansuétude. Cette dernière ne semble en effet guère gênée par les pratiques pour le moins étonnantes de cet établissement et de sa direction.
Sur la même saison, ce théâtre à fait appel à la société de construction scénique ART&OH pour le très coûteux spectacle de Shirley & Dino et le spectacle itinérant Du Goudron et des Plumes de la Compagnie MPTA.
Or, comme c'est étrange, cette société est gérée par 3 personnes dont Stéphane Ricordel, co-directeur du théâtre Monfort qui du reste mentionne cette référence sans états d'âme sur son site Internet : voir LA. Client et prestataire à la fois ! Un mélange des genres digne de figurer au répertoire théâtral.
On pourrait s'attendre à ce que les entités recevant des subventions conséquentes de la part du contribuable parisien évite ce type de situation. Ce lieu se paie déjà le luxe de deux salaires de co-direction et Stéphane Ricordel s'autorise forcément des absences pour ses mises en scènes extérieures.
Il serait au moins rassurant de savoir que ces attributions de marchés ont été soumises à un minimum de mise en concurrence. Le Delanopolis compte bien le demander aux responsables du Monfort et publiera leur réponse ou leur non réponse.
Heureusement, tout ce petit monde est fidèle en amitié. Mené par Jean-Michel Ribes (voir notre autre article de ce jour LA), Ricordel et ses camarades avaient vanté les louanges de Christophe Girard, promoteur d'une "politique culturelle exemplaire "(!) et menacé de devoir rendre sa délégation d'adjoint à la culture pour cause de cumul de mandats dès lors qu'il devenait maire d'arrondissement après le départ de Dominique Bertinotti au gouvernement.
La culture, c'est avant tout une affaire de bonne entente entre copains !