La ville de Paris a acheté en 2005 la halle Pajol à la SNCF et, après avoir payé les frais de déménagement des créations de Carlos Regazzoni et indemnisé ce démiurge qui donnait une nouvelle vie aux rebuts industriels ferroviaires ( voir en cliquant ici), elle a décidé de garder la halle malgré la vétusté de sa structure métallique ( faudra-t-il la repeindre tous les 7 ans comme la tour Eiffel ? ) et la fragilité de ses fondations pour la transformer en ombrelle photovoltaïque.
C'est un opérateur privé qui financera l'installation des panneaux solaires, en assurera la maintenance et vendra l'energie électrique produite à EDF pour amortir son investissement, compenser ses frais techniques et financiers et tirer un bénéfice de son opération.
Pendant 20 ans, il ne versera à la ville qu'un loyer symbolique pour l'occupation de la toiture de la halle. Pendant ces 20 ans par contre, la ville de Paris dépensera en frais d'éclairage une somme beaucoup plus importante puisque ce qui se trouvera sous les panneaux solaires sera plus à l'ombre ! Au moindre nuage, la production d'électricité chutera. Cette toiture photovoltaique en forme de couvercle crénelé ressemble à une autre, bien connue des lecteurs du Delanopolis, celle de la Canopée des Halles et ses transparences illusoires.
Quant au prix réel à payer pour ces électrons solaires, qui s'en soucie ? L'important était que, pendant la dernière campagne pour les élections municipales, Bertrand D puisse arborer un casque de chantier et jouer aux écolos. Le développement durable des gaspillages a de beaux jours devant lui.
C'est un opérateur privé qui financera l'installation des panneaux solaires, en assurera la maintenance et vendra l'energie électrique produite à EDF pour amortir son investissement, compenser ses frais techniques et financiers et tirer un bénéfice de son opération.
Pendant 20 ans, il ne versera à la ville qu'un loyer symbolique pour l'occupation de la toiture de la halle. Pendant ces 20 ans par contre, la ville de Paris dépensera en frais d'éclairage une somme beaucoup plus importante puisque ce qui se trouvera sous les panneaux solaires sera plus à l'ombre ! Au moindre nuage, la production d'électricité chutera. Cette toiture photovoltaique en forme de couvercle crénelé ressemble à une autre, bien connue des lecteurs du Delanopolis, celle de la Canopée des Halles et ses transparences illusoires.
Quant au prix réel à payer pour ces électrons solaires, qui s'en soucie ? L'important était que, pendant la dernière campagne pour les élections municipales, Bertrand D puisse arborer un casque de chantier et jouer aux écolos. Le développement durable des gaspillages a de beaux jours devant lui.