Vendredi 7 septembre 2012, dans la cour de la caserne de Reuilly, Delanoë buvait les paroles de Ayrault venu lui apporter sur un plateau cette perle immobilière du 12ème arrondissement qu'il lorgnait depuis des années.
Deux jours avant, le 5 septembre, en préparation de la grande braderie du foncier de l'Etat pour y construire des logements sociaux, le ministère avait sorti une vieille liste de 49 sites parisiens destinés à la construction, liste qui le ledemain retourna au placard car des propriétés déjà vendues y figuraient !
Il y avait ainsi la gare d'Auteuil, vendue à Paris Habitat et à la COGEDIM en 2006 ou encore celle de Montrouge vendue à NEXITY en 2010 ou encore des parcelles de sol ou de sursol du secteur Masséna acquises par la SEMAPA, aménageuse de la ZAC Paris Dérive Gauche.
Rectifiée, la liste parisienne ne compte plus que 34 sites ou le ministère de la défense figure en première place avec 4 casernes (Pépinière – Reuilly – Lourcine et Gley) et plusieurs bâtiments du 7ème arrondissement proches du ministère, l'hôtel de Brienne, rue Saint-Dominique.
La plupart de ces biens militaires ne sera disponible qu'après la construction du Balardgone que le maire de Paris est ainsi invité à ne plus contrarier avec son recours en annulation du permis de construire.
En seconde place, vient l'AP-HP avec 2 hôpitaux et une maison de retraite ( Fernand Widal – Saint-Vincent -de-Paul et Sainte-Perrine) ainsi que le siège de l'avenue Victoria.
Deux arrivées de taille : l'entrepôt Ney (18ème et la Halle aux cuirs (19ème) dont la mutation en lieux d'habitat n'a rien d'évident, la mairie de Paris devant reloger les locataires et compenser le manque à gagner des propriétaires.
Le rapprochement des deux listes révèle que les espaces ferroviaires qui figuraient dans la liste des 49 sites ont disparu de celle des 34.
Envolées les gares des Mines, de Chapelle-charbon, d'Hébert et de La Rapée alors que ces sites, en grande partie composés de friches, auraient été beaucoup plus rapides à urbaniser que d'autres totalement constuits comme les casernes ou les hôpitaux. Evaporé aussi le terrain de la tour Duo à Masséna-Bruneseau où un clapier à bureaucrates doit être implanté.
RFF et SNCF, riches de dettes, n'entendent pas brader un patrimoine dont les cessions serviront à financer leurs programmes d'investissement et la mairie de Paris devra y mettre le prix si elle veut acquérir ces espaces ferroviaires.
Avant de s'en rendre propriétaire en taxant davantage les Parisiens, elle se consolera en fantasmant les projets les plus utopiques et les plus mégalomaniaques pour ces friches comme le fit Anne Hidalgo, jeudi 18 octobre lors d'une réunion à propos de Bercy-Charenton.
Tout valsait : les voies ferrées, la halle Gabriel Lamé, l'échangeur BP/A4, dans un remue-méninges aussi ahurissant qu'infantile qui fait de l'urbanisme parisien un théâtre déconnecté des réalités physiques, patrimoniales, sociales, environnementales, économiques et financières. Au secours, Hidalgo cherche à se loger !
Deux jours avant, le 5 septembre, en préparation de la grande braderie du foncier de l'Etat pour y construire des logements sociaux, le ministère avait sorti une vieille liste de 49 sites parisiens destinés à la construction, liste qui le ledemain retourna au placard car des propriétés déjà vendues y figuraient !
Il y avait ainsi la gare d'Auteuil, vendue à Paris Habitat et à la COGEDIM en 2006 ou encore celle de Montrouge vendue à NEXITY en 2010 ou encore des parcelles de sol ou de sursol du secteur Masséna acquises par la SEMAPA, aménageuse de la ZAC Paris Dérive Gauche.
Rectifiée, la liste parisienne ne compte plus que 34 sites ou le ministère de la défense figure en première place avec 4 casernes (Pépinière – Reuilly – Lourcine et Gley) et plusieurs bâtiments du 7ème arrondissement proches du ministère, l'hôtel de Brienne, rue Saint-Dominique.
La plupart de ces biens militaires ne sera disponible qu'après la construction du Balardgone que le maire de Paris est ainsi invité à ne plus contrarier avec son recours en annulation du permis de construire.
En seconde place, vient l'AP-HP avec 2 hôpitaux et une maison de retraite ( Fernand Widal – Saint-Vincent -de-Paul et Sainte-Perrine) ainsi que le siège de l'avenue Victoria.
Deux arrivées de taille : l'entrepôt Ney (18ème et la Halle aux cuirs (19ème) dont la mutation en lieux d'habitat n'a rien d'évident, la mairie de Paris devant reloger les locataires et compenser le manque à gagner des propriétaires.
Le rapprochement des deux listes révèle que les espaces ferroviaires qui figuraient dans la liste des 49 sites ont disparu de celle des 34.
Envolées les gares des Mines, de Chapelle-charbon, d'Hébert et de La Rapée alors que ces sites, en grande partie composés de friches, auraient été beaucoup plus rapides à urbaniser que d'autres totalement constuits comme les casernes ou les hôpitaux. Evaporé aussi le terrain de la tour Duo à Masséna-Bruneseau où un clapier à bureaucrates doit être implanté.
RFF et SNCF, riches de dettes, n'entendent pas brader un patrimoine dont les cessions serviront à financer leurs programmes d'investissement et la mairie de Paris devra y mettre le prix si elle veut acquérir ces espaces ferroviaires.
Avant de s'en rendre propriétaire en taxant davantage les Parisiens, elle se consolera en fantasmant les projets les plus utopiques et les plus mégalomaniaques pour ces friches comme le fit Anne Hidalgo, jeudi 18 octobre lors d'une réunion à propos de Bercy-Charenton.
Tout valsait : les voies ferrées, la halle Gabriel Lamé, l'échangeur BP/A4, dans un remue-méninges aussi ahurissant qu'infantile qui fait de l'urbanisme parisien un théâtre déconnecté des réalités physiques, patrimoniales, sociales, environnementales, économiques et financières. Au secours, Hidalgo cherche à se loger !