Et ça prétend défendre le patrimoine ! Au premier plan, le remblai détruit de la Petite Ceinture. Au fond, la gare Est-Ceinture murée.
Cela ressemble à un syndrome de fin de règne. La Mairie de Paris a généreusement lancé une concertation sur « l’avenir de la Petite Ceinture », alors que le débat engendré par les élections municipales de 2014 fait déjà l'actualité dans la Capitale.
Delanoë sait très bien que le thème de la Petite Ceinture intéresse le mouvement associatif parisien. Certainement plus que lui-même. Ne tolérant aucune opposition, ni même une simple proposition qui n’émanerait pas de lui-même, il n’est pas opposé à une « concertation bidon ».
Nous la connaissons bien, sous sa forme de « cause toujours ». Personne n’est dupe. Même le groupe écolo, dans la majorité actuelle du Conseil de Paris, dénonce une concertation expéditive : « On a l’impression d’une fuite en avant, en sortant avant les élections de mars 2014, un projet plus électoraliste que sérieux », dénonce Yves Contassot, conseiller EE-LV de Paris.
Bien que la vocation ferroviaire de la Petite Ceinture ait été au centre des débats lors des enquêtes publiques et des modifications de PLU durant cette double mandature, surtout dans le 19e arrondissement sur les questions du T3 Nord-Est, de la Gare Eole-Evangile (Rosa Parks) ou du CDG Express jamais la Mairie de Paris n’a répondu aux questions, propositions ou réserves des associations, par des projets les prenant en considération, dans l’intérêt réel de « l’avenir de la Petite Ceinture ». Cette vocation, ferroviaire, pouvait être concrètement sauvegardée. Aujourd’hui son avenir, ferroviaire, parait définitivement compromis !
Pourtant certaines de ces associations se sont investies laborieusement par des analyses et projets de faisabilité concrets, tels : Paris-Banlieue-Environnement, Petite Ceinture-Grand Paris, et Collectif des Maréchaux de Marc Ambroise-Rendu. Ce dernier militait activement pour ne pas détruire la Petite Ceinture dans le secteur de la gare historique Est-Ceinture, construite par Napoléon III et même de l’adapter en gare Evangile-Eole. Il demandait dans l’enquête publique : « L’implantation de la nouvelle gare de manière la plus rationnelle et lisible, au plus près du Bd Macdonald, au Nord de la Petite Ceinture ». Pour éviter des erreurs, il fallait organiser un concours. C’était le cas de la Gare Austerlitz.
Le projet de l’extension du T8 (Tram’Y) sur la Petite Ceinture n’est pas nouveau. L’équipe de l’architecte Joseph Le Net l’a déposé en avril 2010 lors de l’enquête publique sur la gare Eole-Evangile - un an avant d’une simple déclaration de RFF, sur le même sujet.
Où était à l’époque l’APUR ? Il évoque, aujourd’hui, l’implantation d’un tramway sur la Petite Ceinture - tronçon Est à partir de la gare Rosa Parks. Elle s’inscrirait aussi dans le possible prolongement du T8 à partir de l’Université Villetaneuse ? Mais, après la construction de la nouvelle gare au Sud de la Petite Ceinture et la destruction de la Petite Ceinture sur 800m entre l’Est-Ceinture et la Porte d’Aubervilliers, ce n’est pratiquement plus possible sans des acrobaties invraisemblables ! Les responsables de l’APUR !e savent bien, mais ne l’ont pas précisé aux Parisiens dans la concertation express au mois de février .
Mme Anne Hidalgo, sur la question : "êtes-vous favorable au prolongement du tramway T8 sur tronçon Est de Petite Ceinture ?" ne se mouille pas. Elle a répondu : « on est très en amont de la réflexion ». En effet, on est renvoyé aux « calendes grecques ». Elle préfère parler, de la Petite Ceinture comme le « poumon vert de Paris ». Certes, la Petite Ceinture, fermée depuis 80 ans, est devenue, à l’état de faune et flore sauvage, un poumon vert de Paris. Mais la Ville de Paris n’y est pour rien.
Et, de préférence, devrait le rester, jusqu’en mars 2014. Ce « poumon vert » ainsi que les gares abandonnées se porteront mieux sous la protection de squatters-artistes. Au moins ils seront vivants et proches des riverains. A propos de la politique d’espaces verts pratiquée par Delanoë, elle est au cœur de l’actu. L’extension prévue de Roland-Garros, sur des sites verts protégés, prouve le contraire de ce qu’il prétend. Cette fois-ci, ce serait déjà la 3e, la plus scandaleuse extension. Elle se ferait sur l’inestimable Jardin Botanique classé Monument Historique !? Mais la convention d’extension avec FFT a été annulée le 1er mars dernier par le Tribunal Administratif de Paris. Elle a été jugée illégale aux motifs que l’information des Conseillers de Paris n’avait pas été suffisante.
La ruse delanoësque n’a pas marché ! A l’origine de cette annulation sont les associations Île-de-France Environnement, France Nature Environnement et des Riverains qui ont déposé le recours et… les projets alternatifs d’extension de Rolland Garos, plus écologiques : sur le Périphérique ou A13, sans abimer le Jardin Botanique. Grand merci à elles ! Encore des signes tangibles de fin de règne ….
Delanoë sait très bien que le thème de la Petite Ceinture intéresse le mouvement associatif parisien. Certainement plus que lui-même. Ne tolérant aucune opposition, ni même une simple proposition qui n’émanerait pas de lui-même, il n’est pas opposé à une « concertation bidon ».
Nous la connaissons bien, sous sa forme de « cause toujours ». Personne n’est dupe. Même le groupe écolo, dans la majorité actuelle du Conseil de Paris, dénonce une concertation expéditive : « On a l’impression d’une fuite en avant, en sortant avant les élections de mars 2014, un projet plus électoraliste que sérieux », dénonce Yves Contassot, conseiller EE-LV de Paris.
Bien que la vocation ferroviaire de la Petite Ceinture ait été au centre des débats lors des enquêtes publiques et des modifications de PLU durant cette double mandature, surtout dans le 19e arrondissement sur les questions du T3 Nord-Est, de la Gare Eole-Evangile (Rosa Parks) ou du CDG Express jamais la Mairie de Paris n’a répondu aux questions, propositions ou réserves des associations, par des projets les prenant en considération, dans l’intérêt réel de « l’avenir de la Petite Ceinture ». Cette vocation, ferroviaire, pouvait être concrètement sauvegardée. Aujourd’hui son avenir, ferroviaire, parait définitivement compromis !
Pourtant certaines de ces associations se sont investies laborieusement par des analyses et projets de faisabilité concrets, tels : Paris-Banlieue-Environnement, Petite Ceinture-Grand Paris, et Collectif des Maréchaux de Marc Ambroise-Rendu. Ce dernier militait activement pour ne pas détruire la Petite Ceinture dans le secteur de la gare historique Est-Ceinture, construite par Napoléon III et même de l’adapter en gare Evangile-Eole. Il demandait dans l’enquête publique : « L’implantation de la nouvelle gare de manière la plus rationnelle et lisible, au plus près du Bd Macdonald, au Nord de la Petite Ceinture ». Pour éviter des erreurs, il fallait organiser un concours. C’était le cas de la Gare Austerlitz.
Le projet de l’extension du T8 (Tram’Y) sur la Petite Ceinture n’est pas nouveau. L’équipe de l’architecte Joseph Le Net l’a déposé en avril 2010 lors de l’enquête publique sur la gare Eole-Evangile - un an avant d’une simple déclaration de RFF, sur le même sujet.
Où était à l’époque l’APUR ? Il évoque, aujourd’hui, l’implantation d’un tramway sur la Petite Ceinture - tronçon Est à partir de la gare Rosa Parks. Elle s’inscrirait aussi dans le possible prolongement du T8 à partir de l’Université Villetaneuse ? Mais, après la construction de la nouvelle gare au Sud de la Petite Ceinture et la destruction de la Petite Ceinture sur 800m entre l’Est-Ceinture et la Porte d’Aubervilliers, ce n’est pratiquement plus possible sans des acrobaties invraisemblables ! Les responsables de l’APUR !e savent bien, mais ne l’ont pas précisé aux Parisiens dans la concertation express au mois de février .
Mme Anne Hidalgo, sur la question : "êtes-vous favorable au prolongement du tramway T8 sur tronçon Est de Petite Ceinture ?" ne se mouille pas. Elle a répondu : « on est très en amont de la réflexion ». En effet, on est renvoyé aux « calendes grecques ». Elle préfère parler, de la Petite Ceinture comme le « poumon vert de Paris ». Certes, la Petite Ceinture, fermée depuis 80 ans, est devenue, à l’état de faune et flore sauvage, un poumon vert de Paris. Mais la Ville de Paris n’y est pour rien.
Et, de préférence, devrait le rester, jusqu’en mars 2014. Ce « poumon vert » ainsi que les gares abandonnées se porteront mieux sous la protection de squatters-artistes. Au moins ils seront vivants et proches des riverains. A propos de la politique d’espaces verts pratiquée par Delanoë, elle est au cœur de l’actu. L’extension prévue de Roland-Garros, sur des sites verts protégés, prouve le contraire de ce qu’il prétend. Cette fois-ci, ce serait déjà la 3e, la plus scandaleuse extension. Elle se ferait sur l’inestimable Jardin Botanique classé Monument Historique !? Mais la convention d’extension avec FFT a été annulée le 1er mars dernier par le Tribunal Administratif de Paris. Elle a été jugée illégale aux motifs que l’information des Conseillers de Paris n’avait pas été suffisante.
La ruse delanoësque n’a pas marché ! A l’origine de cette annulation sont les associations Île-de-France Environnement, France Nature Environnement et des Riverains qui ont déposé le recours et… les projets alternatifs d’extension de Rolland Garos, plus écologiques : sur le Périphérique ou A13, sans abimer le Jardin Botanique. Grand merci à elles ! Encore des signes tangibles de fin de règne ….
La ceinture s'amuse. La gare Pont de Flandre -19e, squattée par les musiciens de l’ensemble «Gare au Gorille».