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Pétition contre la fermeture des voies sur berges



Dans le silence assourdissant des médias, le chaos s'installe peu à peu sur les quais hauts et voies sur berges de la Rive Gauche. Quant à ceux de la Rive droite, le mal y est à peine moindre.

Un baratin pseudo-écologiste, noyé dans de l'animation festive pour abrutir l'opinion tient lieu d'argumentaire municipal pour passer en force sur le sujet, malgré toutes les mises en garde qui ont été lancées depuis des années.

L'association 40 millions d'automobilistes a rédigé un argumentaire et lancé une pétition bienvenus.



Paris transformé en guimauve de couleur
Paris transformé en guimauve de couleur
Si la politique hostile à l’automobile conduite par la Mairie de Paris ne souffrait déjà plus du moindre doute, il n’en demeure pas moins que le peu d’alternatives proposées ne compense en rien cette lutte qui trouve son paroxysme dans la fermeture annoncée des voies sur berges à la circulation automobile. Au travers de cette mesure, c’est un véritable chemin à contre-sens que semble emprunter la municipalité et que dénonce « 40 millions d’automobilistes ».

Un contre-sens économique

Originellement créée afin de fluidifier les déplacements dans Paris intra-muros au moyen d’une voie rapide, la création des voies sur berges décidée en 1966 représente un investissement lourd mais rapidement justifié par des résultats probants en termes de circulation urbaine. Revenir sur leur vocation première s’apparente aujourd’hui à un déni de l’évidence de leur justification et donc à une forme d’acceptation de la « dérentabilisation » de leur existence.

Un contre-sens écologique

L’argument environnemental trop souvent utilisé à l’encontre de l’automobiliste taxé de « pollueur » ne trouve quant à lui pas plus de résonance dans ce projet. En effet, en faisant le choix de réduire les axes de circulations, ce sont 40 000 véhicules supplémentaires par jour qui seront contraints d’engluer les boulevards générant indubitablement une hausse des émissions carbone. L’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) estime ainsi « qu’en termes de consommation d’énergie et de pollution, les embouteillages constituent la situation la plus pénalisante : la consommation d’un véhicule peut quasiment doubler et atteindre près de 16 litres aux 100 km, pour un véhicule de gamme moyenne. Le volume de polluants rejetés atteint alors des seuils préoccupants ».

Un contre-sens social

Augmenter les temps de parcours en automobile signifie en parallèle l’acceptation du renforcement d’un clivage entre habitants de Paris intra-muros et ceux des zones urbaines limitrophes plus accessibles financièrement en termes de logement. Ainsi les nouveaux aménagements des voies sur berges prévoient ostensiblement des temps de parcours officiellement accrus d’environ 20%, soit autant de temps libre inutilement perdu.

Un contre sens touristique

« Paris Plage » ne dure qu’un temps. Et si l’annonce estivale de la fermeture imminente des voies sur berges ne trouve encore de matérialisation in situ, l’image idyllique de berges touristiques et animées relève de l’utopie sur la majorité des périodes de l’année. Bien au contraire, cette vision d’une capitale dénuée de véhicules compensée par un afflux de piétons dynamisant les berges risque fort se concrétiser en effet par un Paris-saturé sur boulevards encombrés. Quant à « Paris Plage », il risque fort de laisser place à « Paris Désert » le reste de l’année.

Un contre sens sécuritaire

Pour qu’un axe soit emprunté par les piétons, il ne s’agit pas d’y interdire simplement les véhicules. Si la fermeture totale de quais de la rive gauche à la circulation des véhicules a pour objectif affiché d’accorder plus de liberté aux les piétons la journée, la nuit, elle laissera la place à un autre sentiment, l’insécurité. A ces heures où la vie piétonne est fortement réduite, l’absence de trafic automobile ne fera en effet que renforcer l’isolement des piétons et leur vulnérabilité aux actes éventuels de délinquance urbaine.

Un contre sens de mobilité urbaine

Face à un constat de réseaux de transports en communs « hyper-saturés » matérialisé par la création récente de la ligne de métro 14 venant dédoubler un tronçon de la ligne de métro 1 et du RER A qui ne désemplissent pas, il est tout à fait utopique de croire en la réduction du nombre d’automobilistes. Prendre son propre véhicule résulte d’un choix personnel de mobilité et de liberté de déplacements. Interdire les véhicules sur les voies sur berge, c’est faire le choix de sacrifier l’ « auto-mobilité » au profit de l’ « anti-mobilité » et ajouter de la contrainte à la liberté de se déplacer.

Un contre-sens politique

A l’heure où le projet « Grand Paris » ne souffre plus de contestation forte sur sa justification, la fermeture à la circulation des voies sur berges entre pourtant en contradiction formelle avec cette volonté politique. Faire le choix de Grand Paris, c’est fluidifier les déplacements périurbains. C’est permettre de considérer l’agglomération limitrophe comme une entité à part entière solidaire d’un pôle économique et culturel commun. En bloquant la circulation sur les axes de la capitale, nous allons pourtant mathématiquement être les spectateurs d’un engorgement en masse des communes limitrophes dont les équipements, qu’ils soient de stationnement ou routiers, ne permettent pas de compenser ce flux. « 40 millions d’automobilistes » regrette ainsi cette mesure de fermeture à la circulation des voies sur berges qui ne fait qu’opposer les usagers de la route entre eux (piétons et automobilistes) en faisant reposer le projet sur des projections non conformes à la réalité démographique de notre époque et aux besoins de mobilité au sein de la capitale. « Faire croire aux français que l’automobiliste est le rempart aux aménagements touristiques de la capitale est infondé. La municipalité fait fausse route ! Pour renvoyer une image de dynamisme, Paris doit au contraire développer une image de fluidité et de liberté de déplacement et de stationnement » souligne Daniel Quéro, Président de « 40 millions d’automobilistes ».


Signez LA.

Dimanche 16 Septembre 2012
Serge Federbusch






1.Posté par bouquiniste de paris le 18/09/2012 09:08
deja fait depuis quelques temps

par contre j ai eu un contact avec Mme la secraitaire parlementaire de M Fillon du quel il ressort qu il ne peut pas faire grand chose vu qu il ne siege pas au conseil de Paris .

j ai quand meme donné des piste qu il peut eventuellement suivre
comme interpeler le ministre de l interieur sur les probleme de securites , les probleme sde passage des ambulances ( lorsque je l ai eu au telephone juste avant un samu a mis plus de 10 minutes a traverser le quai Malaquai )

et dernier point demander si l UNESCO a donné sont aval a cette betise en effet les quais etant classer au patrimoine mondial il y a des contraintes inerante , en tant que bouquiniste on nous le rabache a longueur d année lorsque l on demande quelques chose comme mettre des toilettes publics ( on ne peut pas l enesco bla bla )

2.Posté par Roby le 18/09/2012 09:54
La notion de travail échappe totalement à nos dirigeants. À Paris, il n'y a que des promeneurs, pas de travailleurs; c'est donc pour les glandeurs que la ville est faite. De plus, surtout pas inciter les gens à dépenser. Ils oublient que c'est pour travailler que la plupart des parisiens habitent en ville. En faisant baisser le CA des entreprises parisiennes, les rentrées fiscales diminuent. C'est mieux!
Il aurait été judicieux les dimanches de laisser les voies sur berges hautes, avec bistrots et bouquinistes pour les piétons, quitte à rajouter des stands de vente et de laisser la voie expresse traversante pour les voitures...
Quant à Paris plage, ça permet d'augmenter la pollution de la ville et de favoriser la venue d'une population
banlieusarde. Peut-être aurait-il fallut aider certaines communes de banlieue en bord de seine à développer des activités balnéaires, ce qui leur aurait fait venir des visiteurs au lieu de faire aller à Paris leurs propres résidents?

3.Posté par louison le 21/09/2012 16:27
Lorsque j'emprunte la voie G.Pompidou en revenant de Province (Normandie), je retrouve le "beau Paris" qui se déroule, de jour comme de nuit, tel un film merveilleux, la Seine à ma droite, jusqu'à l'hôtel de ville où je sors pour rejoindre le Marais puis le 11eme qui n'est pas un beau quartier, ça me console de rentrer de weeck-end ou de vacances ! Si cette voie est fermée, il faudra prendre l'affreux périphérique Nord et sortir dans les quartiers surpeuplés islamisés, leurs boucheries et commerces hallal, leurs mendiants, leurs piétons traversant n'importe où, il faudra verrouiller les portières, par prudence !
Autre chose, j'habite "Sedaine-Popincourt", là, pas question de faire des "Paris-Plage", ça bosse au noir, les uns exploitant les autres dans la confection et c'est infernal, plus un commerce alimentaire en vue, des vêtements partout, des portes-faix qui, tels des esclaves, chargent ou déchargent, transportent sur leur dos ou leur diable leur cargaison de tissu !
Paris...n'est plus Paris !
(NB :un commentateur dit être bouquiniste sur les quais.C'est vrai, ça, je ne m'étais jamais posé la question de savoir où, quand, comment, les bouquinistes satisfaisaient leurs besoins petits ou grands ? Jamais eu envie de faire pipi, en se promenant dans la capitale ? Plus de vespasiennes, sanisettes en panne ou trop rares...Plaignons ceux qui souffrent de leur prostate !

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