Et il n'y avait pas d'argent pour sauver Molitor ...
Il s'agit en fait de la dernière conséquence funeste du bide delanoesque dans l'affaire des JO 2012.
A l'époque, oublieux de toute raison budgétaire et entièrement tendu vers son chimérique espoir de remporter les présidentielles de 2007 grâce au prestige que lui aurait procuré une désignation comme ville olympique, Delanoë multipliait les promesses et avait chéquier municipal ouvert.
Il s'est ainsi fort imprudemment engagé sur la réalisation d'un stade nautique olympique à Saint-Denis auquel, pour ne pas perdre la face, il n'a pas osé renoncer, d'autant que les élus de Seine Saint Denis l'ont astucieusement pris au mot et ont fait du respect de cette promesse la preuve qu'il ne négligeait pas la banlieue.
Voilà donc la pauvre ville de Paris, dont les piscines vont, si l'on peut dire, à vau-l'eau ( voir par exemple ICI) et qui sont frappées de fermetures chroniques, votant une subvention de 14.070.000 dans le cadre d'une convention de financement avec la communauté d’agglomération Plaine Commune. C'est la seule commune à faire ainsi, pour un cinquième du coût total.
Le peu de temps, du fait de l'éloignement et de la malcommodité des transports, que les Parisiens, notamment les scolaires, passeront dans ces flots bleus, rend cette opération inepte du point de vue de l'intérêt municipal.
Mais le solde de tous comptes du rêve olympique de Delanoë nous poursuit sept ans après son fiasco.
Enfin, contribuables Parisiens, consolez-vous en regardant les épreuves londoniennes et en pensant à la montagne de dettes qui vous attendait si d'aventure l'organisation de cette compétition avait été attribuée à la pétaudière municipale qui nous gouverne ...
A l'époque, oublieux de toute raison budgétaire et entièrement tendu vers son chimérique espoir de remporter les présidentielles de 2007 grâce au prestige que lui aurait procuré une désignation comme ville olympique, Delanoë multipliait les promesses et avait chéquier municipal ouvert.
Il s'est ainsi fort imprudemment engagé sur la réalisation d'un stade nautique olympique à Saint-Denis auquel, pour ne pas perdre la face, il n'a pas osé renoncer, d'autant que les élus de Seine Saint Denis l'ont astucieusement pris au mot et ont fait du respect de cette promesse la preuve qu'il ne négligeait pas la banlieue.
Voilà donc la pauvre ville de Paris, dont les piscines vont, si l'on peut dire, à vau-l'eau ( voir par exemple ICI) et qui sont frappées de fermetures chroniques, votant une subvention de 14.070.000 dans le cadre d'une convention de financement avec la communauté d’agglomération Plaine Commune. C'est la seule commune à faire ainsi, pour un cinquième du coût total.
Le peu de temps, du fait de l'éloignement et de la malcommodité des transports, que les Parisiens, notamment les scolaires, passeront dans ces flots bleus, rend cette opération inepte du point de vue de l'intérêt municipal.
Mais le solde de tous comptes du rêve olympique de Delanoë nous poursuit sept ans après son fiasco.
Enfin, contribuables Parisiens, consolez-vous en regardant les épreuves londoniennes et en pensant à la montagne de dettes qui vous attendait si d'aventure l'organisation de cette compétition avait été attribuée à la pétaudière municipale qui nous gouverne ...