Cochon de payeur !
Le projet de délibération soumis au conseil d'arrondissement du 10 ème puis au conseil de Paris est édifiant.
"Entre les deux tours de l'élection présidentielle, la programmation 2012, ouverte à des domaines et esthétiques divers, articulera ses propositions autour du thème de la parole citoyenne, pour montrer ce que les artistes ont à dire de la politique et de quelle manière la création interroge la société. Cette édition débutera avec le grand clown Léo Bassi, véritable agitateur culturel, qui présentera à sa manière, baroque et provocante, son dernier spectacle "Best Off", interpellation sur la manipulation des hommes. Seront entre autres accueillis, la compagnie l'Escale avec son Warschein Kabarett, théâtre agit-prop sur la chute du mur de Berlin et la rencontre de l'Est et de l'Ouest, les Grooms pour calculer l'indice du Bonheur intérieur brut" lors de leur opérette Le bonheur est dans le chant, la compagnie Victor avec une promenade écologique intitulée "Trop de Guy Béart tue Guy Béart", la compagnie Bimbeloterie au texte exclusivement composé de slogans bancaires ... Le festival s'achèvera de façon festive avec le Bal républicain du trio Les grandes bouches."
Ainsi donc, en pleine campagne électorale, entre les deux tours : le hasard du "printemps" fait bien les choses, nous aurons droit, financé à grands frais par le contribuable parisien, à un festival de phraséologie et d'agit-prop pseudo culturelles.
Le pauvre Guy Béart, qui a le malheur d'être un des rares paroliers français à traiter par l'ironie le baratin socialisant, se voit également seul gratifié d'un spectacle au titre dépréciateur. Et les "slogans bancaires", qui, comme chacun sait, constituent une pire source d'aliénation que la bureaucratie sécrétée par les systèmes publics dont la "gauche" française est friande, auront droit à leur rasade de dénonciation bien-pensante. L'ennemi c'est la finance, ne l'oublions pas.
Clientélisme, gaspillage, médiocrité de projets culturels portés par des parasites qui en vivent plus ou moins grassement, festivisme démagogique : que voilà un bel exemple de ce que nous prépare la France du parti socialiste dans les mois et les années qui viennent.
Décidément, Paris est devenu un vrai laboratoire pour toutes ces dérives dont le caractère scandaleux n'apparaît plus puisque l'opinion est mithridatisée à ce poison ...
"Entre les deux tours de l'élection présidentielle, la programmation 2012, ouverte à des domaines et esthétiques divers, articulera ses propositions autour du thème de la parole citoyenne, pour montrer ce que les artistes ont à dire de la politique et de quelle manière la création interroge la société. Cette édition débutera avec le grand clown Léo Bassi, véritable agitateur culturel, qui présentera à sa manière, baroque et provocante, son dernier spectacle "Best Off", interpellation sur la manipulation des hommes. Seront entre autres accueillis, la compagnie l'Escale avec son Warschein Kabarett, théâtre agit-prop sur la chute du mur de Berlin et la rencontre de l'Est et de l'Ouest, les Grooms pour calculer l'indice du Bonheur intérieur brut" lors de leur opérette Le bonheur est dans le chant, la compagnie Victor avec une promenade écologique intitulée "Trop de Guy Béart tue Guy Béart", la compagnie Bimbeloterie au texte exclusivement composé de slogans bancaires ... Le festival s'achèvera de façon festive avec le Bal républicain du trio Les grandes bouches."
Ainsi donc, en pleine campagne électorale, entre les deux tours : le hasard du "printemps" fait bien les choses, nous aurons droit, financé à grands frais par le contribuable parisien, à un festival de phraséologie et d'agit-prop pseudo culturelles.
Le pauvre Guy Béart, qui a le malheur d'être un des rares paroliers français à traiter par l'ironie le baratin socialisant, se voit également seul gratifié d'un spectacle au titre dépréciateur. Et les "slogans bancaires", qui, comme chacun sait, constituent une pire source d'aliénation que la bureaucratie sécrétée par les systèmes publics dont la "gauche" française est friande, auront droit à leur rasade de dénonciation bien-pensante. L'ennemi c'est la finance, ne l'oublions pas.
Clientélisme, gaspillage, médiocrité de projets culturels portés par des parasites qui en vivent plus ou moins grassement, festivisme démagogique : que voilà un bel exemple de ce que nous prépare la France du parti socialiste dans les mois et les années qui viennent.
Décidément, Paris est devenu un vrai laboratoire pour toutes ces dérives dont le caractère scandaleux n'apparaît plus puisque l'opinion est mithridatisée à ce poison ...