Avouant qu’il était beaucoup moins utilisé l’hiver, les gestionnaires de Vélib’ indiquent dorénavant qu’il ne sera maintenu qu’à raison de 13.000 unités par temps de frimas. On en promettait 20.000 il y a encore un mois. De même, 250 stations sont encore en suspens. Le fameux cap des 20.000 vélos est d’ailleurs un horizon glissant. Il faut savoir sortir d’une campagne électorale disait un ancien maire de Paris…
Un des arguments avancé est la difficulté de maintenance du système et notamment l’entretien et la réparation des vélos. Quelle surprise ! Tout ceci renvoie à un problème de fond. Maintenant que Delanoë a obtenu de Vélib’ ce qu’il voulait : sa réélection et que Decaux s’en est servi pour faire sa pub pour d’autres contrats, ils ont chacun un intérêt moins pressant à continuer avec le même entrain.
Pour Decaux, la situation est même anti-incitative. Ne percevant pas les recettes des locations, chaque Vélib’ est désormais une charge pure et simple sachant qu’il fait ses profits sur un autre marché : celui de l’affichage publicitaire. En clair, si une surveillance drastique ne s’exerce pas sur Decaux, il n’aura aucune raison de trop se soucier du suivi du service.
Parallèlement, les mouvements sociaux se multiplient parmi les employés qui travaillent sur le système. Des salaires rase-bitume et des centaines de kilomètres à pédaler par mois sur des vélos électriques tombant constamment en panne à la recherche des Vélib’ cassés : tel est le sort des réparateurs itinérants qui se sont mis en grève.
A suivre …
Un des arguments avancé est la difficulté de maintenance du système et notamment l’entretien et la réparation des vélos. Quelle surprise ! Tout ceci renvoie à un problème de fond. Maintenant que Delanoë a obtenu de Vélib’ ce qu’il voulait : sa réélection et que Decaux s’en est servi pour faire sa pub pour d’autres contrats, ils ont chacun un intérêt moins pressant à continuer avec le même entrain.
Pour Decaux, la situation est même anti-incitative. Ne percevant pas les recettes des locations, chaque Vélib’ est désormais une charge pure et simple sachant qu’il fait ses profits sur un autre marché : celui de l’affichage publicitaire. En clair, si une surveillance drastique ne s’exerce pas sur Decaux, il n’aura aucune raison de trop se soucier du suivi du service.
Parallèlement, les mouvements sociaux se multiplient parmi les employés qui travaillent sur le système. Des salaires rase-bitume et des centaines de kilomètres à pédaler par mois sur des vélos électriques tombant constamment en panne à la recherche des Vélib’ cassés : tel est le sort des réparateurs itinérants qui se sont mis en grève.
A suivre …