Reprenons :
- 4 juillet 2011: le conseil d'arrondissement du XVIe approuve la délibération de la Ville de Paris portant sur l'extension de Roland-Garros et sa modernisation ainsi que la convention (CODP) entre la FFT et la Ville ;
- 6 juillet 2011 : décision de la Commission nationale du débat public d'organiser une concertation avec nomination d'un garant ;
- les 11 et 12 juillet 2011 : approbation par le Conseil de Paris de l'extension et du CODP + annonce du planning des étapes suivantes (date de l'Assemblée générale extraordinaire de la FFT, dates de résiliation et d'entrée en vigueur de la concession) ;
- 8 octobre : ouverture du site de la concertation ;
-12/13 novembre 2011: assemblée générale de la FFT portant sur la validation de la convention (CODP) entre la ville de Paris et la FFT adoptée par le Conseil de Paris ;
- 20 novembre 2011 : clôture prévue de la concertation !!!
- 1er décembre 2011: résiliation anticipée de la convention actuelle et entrée en vigueur concomitante de la nouvelle convention et donc du nouveau périmètre du stade ;
- 6 décembre 2011: publication par la Commission nationale du débat public du bilan de la concertation avec mention des amendements éventuels d'un projet déjà voté, ratifié et validé par une AGE sur un périmètre déjà concédé ...
Bref, pour un projet d'envergure international (dixit la Commission du débat public) et qui va mettre à mal un espace d'un très grand intérêt architectural, la concertation prend le TGV.
Ce calendrier accéléré peut du reste être utilement rapproché du grignotage progressif du site par le tennis-business, au mépris de toutes les promesses formulées depuis des décennies, comme l'a récemment rappelé la très intéressante lettre de la coordination de sauvegarde du bois de Boulogne :
· en 1928, l’installation initiale remplace (déjà !) les pépinières de Formigé ; pendant cinquante ans, la FFT s’en est contentée ;
· en 1984, le président de l’époque, Philippe Chatrier, s’engage auprès du conseiller d’arrondissement responsable de l’urbanisme, Guy Flesselles, à ne pas faire d’extensions supplémentaires ;
· en 1991, la FFT déclarait que le stade ne s’étendrait jamais sur les Serres d’Auteuil ;
· en 2004, la tentative de récupérer huit hectares de l’autre côté de l’autoroute avorte avec le rejet de la candidature de Paris aux Jeux Olympiques de 2012 ;
· en 2011, le stade Hébert, les Serres d’Auteuil et le Fond des Princes sont sacrifiés.
Précipitation d'un côté, avancées rampantes de l'autre : c'est bien la preuve que la fébrilité peut être aussi sournoise.
- 4 juillet 2011: le conseil d'arrondissement du XVIe approuve la délibération de la Ville de Paris portant sur l'extension de Roland-Garros et sa modernisation ainsi que la convention (CODP) entre la FFT et la Ville ;
- 6 juillet 2011 : décision de la Commission nationale du débat public d'organiser une concertation avec nomination d'un garant ;
- les 11 et 12 juillet 2011 : approbation par le Conseil de Paris de l'extension et du CODP + annonce du planning des étapes suivantes (date de l'Assemblée générale extraordinaire de la FFT, dates de résiliation et d'entrée en vigueur de la concession) ;
- 8 octobre : ouverture du site de la concertation ;
-12/13 novembre 2011: assemblée générale de la FFT portant sur la validation de la convention (CODP) entre la ville de Paris et la FFT adoptée par le Conseil de Paris ;
- 20 novembre 2011 : clôture prévue de la concertation !!!
- 1er décembre 2011: résiliation anticipée de la convention actuelle et entrée en vigueur concomitante de la nouvelle convention et donc du nouveau périmètre du stade ;
- 6 décembre 2011: publication par la Commission nationale du débat public du bilan de la concertation avec mention des amendements éventuels d'un projet déjà voté, ratifié et validé par une AGE sur un périmètre déjà concédé ...
Bref, pour un projet d'envergure international (dixit la Commission du débat public) et qui va mettre à mal un espace d'un très grand intérêt architectural, la concertation prend le TGV.
Ce calendrier accéléré peut du reste être utilement rapproché du grignotage progressif du site par le tennis-business, au mépris de toutes les promesses formulées depuis des décennies, comme l'a récemment rappelé la très intéressante lettre de la coordination de sauvegarde du bois de Boulogne :
· en 1928, l’installation initiale remplace (déjà !) les pépinières de Formigé ; pendant cinquante ans, la FFT s’en est contentée ;
· en 1984, le président de l’époque, Philippe Chatrier, s’engage auprès du conseiller d’arrondissement responsable de l’urbanisme, Guy Flesselles, à ne pas faire d’extensions supplémentaires ;
· en 1991, la FFT déclarait que le stade ne s’étendrait jamais sur les Serres d’Auteuil ;
· en 2004, la tentative de récupérer huit hectares de l’autre côté de l’autoroute avorte avec le rejet de la candidature de Paris aux Jeux Olympiques de 2012 ;
· en 2011, le stade Hébert, les Serres d’Auteuil et le Fond des Princes sont sacrifiés.
Précipitation d'un côté, avancées rampantes de l'autre : c'est bien la preuve que la fébrilité peut être aussi sournoise.