Les socialistes nationaux et parisiens n'ayant plus que le ballon rond pour endormir l'opinion, les voilà sacrifiant tout sur l'autel de la tenue de l'Euro 2016.
Au plan national, Hollande et Valls vont plomber pour longtemps les comptes de la SNCF pour tenter d'obtenir la levée des grèves.
A Paris, c'est Hidalgo qui torpille tous les grands discours sur la gestion en régie qui serait plus efficace que celle concédée au secteur privé.
Un peu d'histoire ...
En janvier 2003, ce fut un vrai concert triomphaliste. Dans le 19ème arrondissement, des agents municipaux étaient à nouveau chargés du ramassage à la place du privé.
Qu'on se le dise.
Les delanoistes se vantaient de procéder à rebours du mouvement général de privatisation et de démontrer la supériorité de la gestion publique.
Jusque-là, la collecte des déchets se partageait à moitié entre la régie municipale et le privé, avec pour intervenants Vivendi Environnement et Suez. « Il ne s'agit pas seulement d'une démarche idéologique, mais d'être plus efficace. Nous voulons prouver qu'un service public modernisé peut faire mieux que le privé, avec à terme des coûts moins élevés ", assurait Yves Contassot, alors adjoint vert chargé de l'environnement.
« Nous avions beaucoup de problèmes avec le ramassage du vrac. Compte tenu des multiples intervenants personne n'était responsable », surenchérissait Roger Madec, alors maire PS du 19e. L'avantage de ce nouveau système est « une nette amélioration de l'état des rues ", avançait-il !
Au passage, 89 éboueurs avaient été embauchés pour faire face à ces "nouvelles" tâches. Depuis, des centaines d'autres recrutements ont été faits, sans résultat si ce n'est de compenser imparfaitement la baisse du temps de travail des agents.
Finalement, en 2009, dans un jeu de bonneteau, la mairie a remunicipalisé le 16ème et 9ème et reprivatisé (sic) les 19ème et 3ème. Las ! depuis, la propreté recule partout autant que les frais augmentent. Inutile de trop se poser de question quant à l'envol des coûts de personnel et la saleté croissante des rues depuis 15 ans ...
Bah ! Au moins ces jeux de ba-balle auront-ils servi à quelque chose.
Au plan national, Hollande et Valls vont plomber pour longtemps les comptes de la SNCF pour tenter d'obtenir la levée des grèves.
A Paris, c'est Hidalgo qui torpille tous les grands discours sur la gestion en régie qui serait plus efficace que celle concédée au secteur privé.
Un peu d'histoire ...
En janvier 2003, ce fut un vrai concert triomphaliste. Dans le 19ème arrondissement, des agents municipaux étaient à nouveau chargés du ramassage à la place du privé.
Qu'on se le dise.
Les delanoistes se vantaient de procéder à rebours du mouvement général de privatisation et de démontrer la supériorité de la gestion publique.
Jusque-là, la collecte des déchets se partageait à moitié entre la régie municipale et le privé, avec pour intervenants Vivendi Environnement et Suez. « Il ne s'agit pas seulement d'une démarche idéologique, mais d'être plus efficace. Nous voulons prouver qu'un service public modernisé peut faire mieux que le privé, avec à terme des coûts moins élevés ", assurait Yves Contassot, alors adjoint vert chargé de l'environnement.
« Nous avions beaucoup de problèmes avec le ramassage du vrac. Compte tenu des multiples intervenants personne n'était responsable », surenchérissait Roger Madec, alors maire PS du 19e. L'avantage de ce nouveau système est « une nette amélioration de l'état des rues ", avançait-il !
Au passage, 89 éboueurs avaient été embauchés pour faire face à ces "nouvelles" tâches. Depuis, des centaines d'autres recrutements ont été faits, sans résultat si ce n'est de compenser imparfaitement la baisse du temps de travail des agents.
Finalement, en 2009, dans un jeu de bonneteau, la mairie a remunicipalisé le 16ème et 9ème et reprivatisé (sic) les 19ème et 3ème. Las ! depuis, la propreté recule partout autant que les frais augmentent. Inutile de trop se poser de question quant à l'envol des coûts de personnel et la saleté croissante des rues depuis 15 ans ...
Bah ! Au moins ces jeux de ba-balle auront-ils servi à quelque chose.