Gérard Simonet, fondateur de la très dynamique association "Vivre le Marais" s'est ému à plusieurs reprises de la gabegie qui règne à la mairie de Paris au sujet des subventions aux associations.
En effet, "à chaque conseil de Paris, c'est un déluge de prébendes qui sont distribuées. Le total atteint par an la somme de 350 à 400 Millions d'€. Certaines sont justifiées. Beaucoup sont le fait d'arrangements électoralistes. Nous en connaissons autour de nous. Et vous connaissez tous AMUON, cadre juridique des "Pierrots de la Nuit". Un décret de 2006 impose aux grandes municipalités (dont évidemment Paris) de publier ces subventions sur Internet, dans un mode accessible par tous. C'est ce que la mairie a fait depuis quelques années. Et chaque année, nous les passons en revue sans tendresse. Il semble qu'ils aient choisi cette année de "noyer le poisson".
Jean-Claude Théodart, membre de notre association, passionné du sujet et intraitable, a saisi le Préfet de Paris Île-de-France, dont les services ont demandé des comptes à la Maire de Paris. Voir ci-dessous leurs échanges :
"A l’attention de :
Bureau des affaires juridiques - Contrôle des actes de personnel et affaires générales
Par mail j’ai attiré l’attention de la mairie de Paris sur son obligation de diffuser en ligne, conformément aux dispositions du décret n°2006-887 du 17 juillet 2006 relatif à la publication des subventions aux associations de droit français, la liste des bénéficiaires des subventions qu’elle a accordées en 2014.
Voici la réponse :
[Bonjour,
Suite à votre courriel, nous vous informons que le bilan des subventions attribuées aux associations de 2014 sera disponible après le vote du compte administratif au mois de juin.
Après vérifications, la mairie de Paris a remodelé son site et fait disparaitre (ou rendue invisible) la rubrique liste des subventions y compris celle des années précédentes !
Je vous demande d’intervenir pour rétablir la rubrique. Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes sentiments distingués."
Le Delanopolis qui a si souvent et si précisément dénoncé les arrosages et les copinages, se félicite que ce combat soit désormais partagé par un nombre grandissant de Parisiens attentifs aux errements du clientélisme municipal. Bravo à eux !
En effet, "à chaque conseil de Paris, c'est un déluge de prébendes qui sont distribuées. Le total atteint par an la somme de 350 à 400 Millions d'€. Certaines sont justifiées. Beaucoup sont le fait d'arrangements électoralistes. Nous en connaissons autour de nous. Et vous connaissez tous AMUON, cadre juridique des "Pierrots de la Nuit". Un décret de 2006 impose aux grandes municipalités (dont évidemment Paris) de publier ces subventions sur Internet, dans un mode accessible par tous. C'est ce que la mairie a fait depuis quelques années. Et chaque année, nous les passons en revue sans tendresse. Il semble qu'ils aient choisi cette année de "noyer le poisson".
Jean-Claude Théodart, membre de notre association, passionné du sujet et intraitable, a saisi le Préfet de Paris Île-de-France, dont les services ont demandé des comptes à la Maire de Paris. Voir ci-dessous leurs échanges :
"A l’attention de :
Bureau des affaires juridiques - Contrôle des actes de personnel et affaires générales
Par mail j’ai attiré l’attention de la mairie de Paris sur son obligation de diffuser en ligne, conformément aux dispositions du décret n°2006-887 du 17 juillet 2006 relatif à la publication des subventions aux associations de droit français, la liste des bénéficiaires des subventions qu’elle a accordées en 2014.
Voici la réponse :
[Bonjour,
Suite à votre courriel, nous vous informons que le bilan des subventions attribuées aux associations de 2014 sera disponible après le vote du compte administratif au mois de juin.
Après vérifications, la mairie de Paris a remodelé son site et fait disparaitre (ou rendue invisible) la rubrique liste des subventions y compris celle des années précédentes !
Je vous demande d’intervenir pour rétablir la rubrique. Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes sentiments distingués."
Le Delanopolis qui a si souvent et si précisément dénoncé les arrosages et les copinages, se félicite que ce combat soit désormais partagé par un nombre grandissant de Parisiens attentifs aux errements du clientélisme municipal. Bravo à eux !