Nicolas Beau, courageux auteur du best-seller "La régente de Carthage", en dénonçant les magouilles des clans Ben Ali et Trabelsi en 2009, a contribué à libérer la parole tunisienne et a apporté une pierre française à la révolution de jasmin.
Il est donc particulièrement bien placé pour détecter et dénoncer les hypocrisies des démocrates de la vingt-cinquième heure.
Ecoutons-le décrire la réception à l'ambassade de Tunisie en France à l'occasion de la dernière fête nationale tunisienne : "Plus loin, le maire de Paris, Bertrand Delanoé, continuait le numéro de claquettes en faveur de la révolution tunisienne qu'il a entrepris depuis le 14 janvier. Ce qu'il ne disait pas, c'est que le comité de sauvegarde de la révolution la ville de Byzerte, dont il est natif, a refusé en mars dernier qu'il assiste à la réunion organisée par ces démocrates et vrais opposants à Ben Ali ce dimanche là. Ces militants pas de la dernière heure lui ont reproché d'être aux abonnés absents, en décembre et janvier, lorsque Ben Ali faisait tirer sur la foule. Et aussi d'avoir encore voulu croire publiquement, le vendredi 14 janvier au matin, au sursaut du régime. "
Cette duplicité, le Delanopolis l'avait révélée en exclusivité mondiale et en "live" le jour même !
Essayant de faire oublier ce fâcheux épisode, Delanoë multiplie depuis cinq mois les postures contradictoires : d'un côté des encouragements verbaux, des protestations d'amour et des crédits généreusement distribués aux clandestins tunisiens qui viennent à Paris ; de l'autre l'appel à la police pour les expulser quand ils deviennent gênants pour les riverains et autres bobos/électeurs. A deux reprises déjà, la mairie a discrètement demandé à la préfecture de se charger des basses oeuvres de l'évacuation.
Quoi d'étonnant alors si, face à tant d'hypocrisie, Delanoë se fait à son tour expulser d'une réunion de vrais démocrates ? C'est sans doute leur monnaie de la pièce d'un dirham qu'il leur tend.
Il faut décidément qu'il tienne beaucoup à ses intérêts sur place pour subir sans broncher de telles avanies ...
Mais ne peut-on espérer moins d'un vrai Tunisien, comme il se qualifie lui-même (défense de rire) ?
Il est donc particulièrement bien placé pour détecter et dénoncer les hypocrisies des démocrates de la vingt-cinquième heure.
Ecoutons-le décrire la réception à l'ambassade de Tunisie en France à l'occasion de la dernière fête nationale tunisienne : "Plus loin, le maire de Paris, Bertrand Delanoé, continuait le numéro de claquettes en faveur de la révolution tunisienne qu'il a entrepris depuis le 14 janvier. Ce qu'il ne disait pas, c'est que le comité de sauvegarde de la révolution la ville de Byzerte, dont il est natif, a refusé en mars dernier qu'il assiste à la réunion organisée par ces démocrates et vrais opposants à Ben Ali ce dimanche là. Ces militants pas de la dernière heure lui ont reproché d'être aux abonnés absents, en décembre et janvier, lorsque Ben Ali faisait tirer sur la foule. Et aussi d'avoir encore voulu croire publiquement, le vendredi 14 janvier au matin, au sursaut du régime. "
Cette duplicité, le Delanopolis l'avait révélée en exclusivité mondiale et en "live" le jour même !
Essayant de faire oublier ce fâcheux épisode, Delanoë multiplie depuis cinq mois les postures contradictoires : d'un côté des encouragements verbaux, des protestations d'amour et des crédits généreusement distribués aux clandestins tunisiens qui viennent à Paris ; de l'autre l'appel à la police pour les expulser quand ils deviennent gênants pour les riverains et autres bobos/électeurs. A deux reprises déjà, la mairie a discrètement demandé à la préfecture de se charger des basses oeuvres de l'évacuation.
Quoi d'étonnant alors si, face à tant d'hypocrisie, Delanoë se fait à son tour expulser d'une réunion de vrais démocrates ? C'est sans doute leur monnaie de la pièce d'un dirham qu'il leur tend.
Il faut décidément qu'il tienne beaucoup à ses intérêts sur place pour subir sans broncher de telles avanies ...
Mais ne peut-on espérer moins d'un vrai Tunisien, comme il se qualifie lui-même (défense de rire) ?