Le projet alternatif : plus d'espace pour les piétons, pas d'atteinte majeure à la circulation
Le projet que la ville de Paris tente d’imposer au terme d’une concertation bâclée et manipulée, en refusant toute expérimentation, est lourd de menaces pour Paris. Il s’inscrit dans un déni de réalité et fait comme si le reste de la ville n’existait pas, comme si la place de la République était au centre d’un village. Mais une autre solution est possible.
1 – Le non-sens du projet municipal soumis à enquête publique.
1 – Le non-sens du projet municipal soumis à enquête publique.
Le projet officiel : suppression totale de la circulation au Nord et au Centre de la place
1.1 – La congestion complète du centre de Paris : une menace réelle
Aujourd’hui, la place de la République arrive en deuxième position dans la fréquentation automobile et de deux-roues à Paris. Le blocage quasi-intégral du Nord et du Centre de la place impliquerait, selon la mairie, qu’une réduction de 17 % de la circulation soit observée dans les années qui viennent.
Outre que rien ne garantit qu’il en soit ainsi, ce chiffre est lui-même sujet à caution. Le trafic sur la place de la République a été grossièrement sous-estimé par les services de la ville qui ont ainsi exclu arbitrairement les deux-roues motorisées. Les horaires et jours d’observation par la ville ont été très peu nombreux. Notre association a conclu à une minoration d’au moins 40 % du trafic. Ajoutée aux anticipations outrageusement optimistes de la mairie, ces chiffres montrent que tout le centre de Paris sera congestionné.
Il en sera notamment des rues adjacentes avec des reports de circulation considérables vers le canal Saint-Martin par exemple et une quasi-impossibilité de se rendre du nord au Sud de la ville en voiture.
1.2 – Une aberration urbaine : animer la partie de la place la moins propice aux rassemblements et faire suffoquer celle qui aurait pu être la plus conviviale.
Le Nord de la place est bordé par des bâtiments publics et un grand hôtel plus quelques commerces. Tous les restaurants et bars sont au Sud, qui sera complètement embolisé par la circulation.
Ajoutons que la partie Nord, censée être quasi-piétonne, recevra malgré tout des circulations dites « douces », qui comprennent buis et taxis : un vrai danger pour les piétons.
1.3 – Des dégâts patrimoniaux
La composition équilibrée de la place va être brouillée et sa lisibilité impossible. L’espace public, comme sur le boulevard de Magenta ou la place Napoléon III face à la gare du Nord, va être encombré par la multiplication des poteaux et édicules que la mairie veut installer. La chaussée va être segmentée et hérissée de séparateurs inesthétiques.
Tout aussi grave, la suppression des superbes fontaines au dauphin et des grilles second-empire, éléments architecturaux et artistiques de grande qualité même s’ils sont aujourd’hui mal mis en valeur, est une atteinte scandaleuse au patrimoine parisien.
2 - Une autre République est possible !
2 – 1 Nous proposons de ne supprimer la circulation que sur la chaussée la moins fréquentée : celle qui va dans le sens Sud-Nord, de la rue du Temple à la statue. Ce flux de circulation pourrait, sans dommage majeur, être redirigé autour de la place.
2 – 2 La récupération de cette partie de la chaussée permettrait de relier la statue au square Est qui pourrait devenir un grand espace offrant une masse arborée importante. Il importe d’éviter d’installer des kiosques et autres édicules inutiles sur cet espace afin d’en faire un véritable lieu de détente et d’offrir aux habitants des quartiers alentours ainsi qu’à tous les usagers du site le plus de surface disponible pour le repos et une certaine quiétude.
L’espace ainsi dégagé serait significatif d’autant qu’il pourrait encore être agrandi par la récupération d’une largeur de circulation autour du terre-plein dès lors que le problème du stationnement des bus sera réglé par ailleurs.
2 – 3 Un parking souterrain pourrait en effet être créé sous la place Johann Strauss à moins de cent mètres. Il permettrait notamment d’accueillir les cars de tourisme qui stationnent actuellement autour de la place.
2 – 4 La mise en valeur des fontaines actuelles, parmi les plus belles du genre à Paris, peut se faire avec un traitement scénographique contemporain."
Bref, vous l'avez compris, le démentiel aménagement voulu par la mairie n'est pas une fatalité. Elle compte sur le découragement, l'opacité de ses choix et la désinformation pour imposer son projet. Mais le combat pour la République continue !
TOUTES CELLES ET TOUS CEUX QUI VEULENT VOTER CONTRE LES MENEES DE LA MAIRIE PEUVENT LE FAIRE ICI SUR LE SITE DU "PARISIEN"
Aujourd’hui, la place de la République arrive en deuxième position dans la fréquentation automobile et de deux-roues à Paris. Le blocage quasi-intégral du Nord et du Centre de la place impliquerait, selon la mairie, qu’une réduction de 17 % de la circulation soit observée dans les années qui viennent.
Outre que rien ne garantit qu’il en soit ainsi, ce chiffre est lui-même sujet à caution. Le trafic sur la place de la République a été grossièrement sous-estimé par les services de la ville qui ont ainsi exclu arbitrairement les deux-roues motorisées. Les horaires et jours d’observation par la ville ont été très peu nombreux. Notre association a conclu à une minoration d’au moins 40 % du trafic. Ajoutée aux anticipations outrageusement optimistes de la mairie, ces chiffres montrent que tout le centre de Paris sera congestionné.
Il en sera notamment des rues adjacentes avec des reports de circulation considérables vers le canal Saint-Martin par exemple et une quasi-impossibilité de se rendre du nord au Sud de la ville en voiture.
1.2 – Une aberration urbaine : animer la partie de la place la moins propice aux rassemblements et faire suffoquer celle qui aurait pu être la plus conviviale.
Le Nord de la place est bordé par des bâtiments publics et un grand hôtel plus quelques commerces. Tous les restaurants et bars sont au Sud, qui sera complètement embolisé par la circulation.
Ajoutons que la partie Nord, censée être quasi-piétonne, recevra malgré tout des circulations dites « douces », qui comprennent buis et taxis : un vrai danger pour les piétons.
1.3 – Des dégâts patrimoniaux
La composition équilibrée de la place va être brouillée et sa lisibilité impossible. L’espace public, comme sur le boulevard de Magenta ou la place Napoléon III face à la gare du Nord, va être encombré par la multiplication des poteaux et édicules que la mairie veut installer. La chaussée va être segmentée et hérissée de séparateurs inesthétiques.
Tout aussi grave, la suppression des superbes fontaines au dauphin et des grilles second-empire, éléments architecturaux et artistiques de grande qualité même s’ils sont aujourd’hui mal mis en valeur, est une atteinte scandaleuse au patrimoine parisien.
2 - Une autre République est possible !
2 – 1 Nous proposons de ne supprimer la circulation que sur la chaussée la moins fréquentée : celle qui va dans le sens Sud-Nord, de la rue du Temple à la statue. Ce flux de circulation pourrait, sans dommage majeur, être redirigé autour de la place.
2 – 2 La récupération de cette partie de la chaussée permettrait de relier la statue au square Est qui pourrait devenir un grand espace offrant une masse arborée importante. Il importe d’éviter d’installer des kiosques et autres édicules inutiles sur cet espace afin d’en faire un véritable lieu de détente et d’offrir aux habitants des quartiers alentours ainsi qu’à tous les usagers du site le plus de surface disponible pour le repos et une certaine quiétude.
L’espace ainsi dégagé serait significatif d’autant qu’il pourrait encore être agrandi par la récupération d’une largeur de circulation autour du terre-plein dès lors que le problème du stationnement des bus sera réglé par ailleurs.
2 – 3 Un parking souterrain pourrait en effet être créé sous la place Johann Strauss à moins de cent mètres. Il permettrait notamment d’accueillir les cars de tourisme qui stationnent actuellement autour de la place.
2 – 4 La mise en valeur des fontaines actuelles, parmi les plus belles du genre à Paris, peut se faire avec un traitement scénographique contemporain."
Bref, vous l'avez compris, le démentiel aménagement voulu par la mairie n'est pas une fatalité. Elle compte sur le découragement, l'opacité de ses choix et la désinformation pour imposer son projet. Mais le combat pour la République continue !
TOUTES CELLES ET TOUS CEUX QUI VEULENT VOTER CONTRE LES MENEES DE LA MAIRIE PEUVENT LE FAIRE ICI SUR LE SITE DU "PARISIEN"