La préfecture de police a pour mission de veiller au bon fonctionnement de la circulation sur certains axes et sites sensibles, dont fait heureusement partie la place de la République. Les hérésies du type de celles qui ont triomphé sur Magenta et le parvis de la gare du Nord, ne devraient pas cette fois s'imposer sans garde-fou. Ouf ! L'association Vigilance-République a donc adressé au préfet de police un courrier qui expose clairement les inquiétudes qu'on peut avoir face au projet de la mairie.
Elle insiste sur le plus grand scandale de cette affaire : le refus par la mairie de procéder à des tests de coupure de circulation sur certains axes afin d'observer les conséquences réelles des hypothèses de réaménagement évoquées. Cette sourde oreille face à une demande on ne peut plus légitime montre bien la mauvaise foi municipale et ses craintes face à la vérité. Du reste, il y a quinze jours, le trafic fut interdit dans le sens giratoire autour de la statue pour cause de manifestation de militants arméniens. Ce fut aussitôt le chaos, malgré les effectifs de policiers présents pour réorienter la circulation.
Notons que, pour le réaménagement de la rue de Rennes, les associations ont, elles-aussi, décidé de réclamer que des tests soient effectués. Si ce principe se généralisait, la mairie serait enfin mise devant ses responsabilités et ses pires errements pourraient être conjurés.
De la même manière, Vigilance-République a saisi le service départemental d'architecture et du patrimoine. Le mépris pour le dessin haussmannien de la place et sa subtile et historique harmonie est tout simplement ahurissant. Si les municipalités de Rome, Stockolm, Bruxelles, Vienne ou n'importe quelle ville historique d'Europe en faisaient autant avec une de leurs grandes places, ce serait une volée de bois vert.
Vigilance-République nous fait savoir qu'elle prépare la suite. On peut lui faire confiance.
Elle insiste sur le plus grand scandale de cette affaire : le refus par la mairie de procéder à des tests de coupure de circulation sur certains axes afin d'observer les conséquences réelles des hypothèses de réaménagement évoquées. Cette sourde oreille face à une demande on ne peut plus légitime montre bien la mauvaise foi municipale et ses craintes face à la vérité. Du reste, il y a quinze jours, le trafic fut interdit dans le sens giratoire autour de la statue pour cause de manifestation de militants arméniens. Ce fut aussitôt le chaos, malgré les effectifs de policiers présents pour réorienter la circulation.
Notons que, pour le réaménagement de la rue de Rennes, les associations ont, elles-aussi, décidé de réclamer que des tests soient effectués. Si ce principe se généralisait, la mairie serait enfin mise devant ses responsabilités et ses pires errements pourraient être conjurés.
De la même manière, Vigilance-République a saisi le service départemental d'architecture et du patrimoine. Le mépris pour le dessin haussmannien de la place et sa subtile et historique harmonie est tout simplement ahurissant. Si les municipalités de Rome, Stockolm, Bruxelles, Vienne ou n'importe quelle ville historique d'Europe en faisaient autant avec une de leurs grandes places, ce serait une volée de bois vert.
Vigilance-République nous fait savoir qu'elle prépare la suite. On peut lui faire confiance.