"Vigilance-République
Association pour la rénovation raisonnée et raisonnable de la place de la République
Etonnée par les données extrêmement lacunaires fournies par la mairie de Paris sur la circulation sur la place de la République et consciente que ces chiffres risquent pourtant d’être utilisés pour orienter l’opération de réaménagement en cours, Vigilance-République a procédé à un comptage à trois moments différents de la journée du 20 mars 2009. Elle l’a fait en présence d’observateurs extérieurs avec le concours de 18 bénévoles.
Il permet d’établir des comparaisons significatives.
1 – Sur le giratoire autour de la statue.
La mairie affirme avoir dénombré 803 véhicules entre 18 et 19 heures dans le sens Nord-Sud. L’association en a relevé 1275. De plus, elle a effectué un comptage de 13 à 14 heures : 1302 véhicules et 1756 le matin entre 9 heures et 10 heures, en observant que ce dernier chiffre a été relevé à l’entrée de la rue du Temple.
Dans le sens Sud-Nord, la mairie relève 548 véhicules entre 18 et 19 heures. Nous en comptons 756 à la même heure, 698 entre 13 et 14 heures et 426 entre 9 et 10 heures, faiblesse due au fait que le flux principal se dirige alors vers le centre, pour rejoindre le lieu de travail.
2 – A l’entrée sur la place, par la rue du Faubourg du Temple.
La mairie relève 562 véhicules le soir contre 910 en ce qui nous concerne. Le matin nous en dénombrions 1470 et 871 entre 13 et 14 heures. Des chiffres très supérieurs donc.
3 – Sur les flux traversant Est-Ouest
La mairie relève 2158 véhicules avant la statue et 2361 après celle-ci, du fait des arrivées par le Nord et des sorties par le Sud. Nous observons à nouveau une forte discordance : 3052 avant la statue, 3162 après. Le matin, nos chiffres sont de 3256 et 3390 et à 13 heures de 2627 et 2744.
Conclusions.
A heure identique, nous notons un flux de véhicules supérieur de 30 à 60 % aux chiffres de la mairie, selon les endroits. C’est dans le sens giratoire autour de la statue que cette différence est la plus sensible.
L’écart est encore supérieur durant l’heure de pointe du matin.
Ces discordances sont sans doute en partie dues au fait que la mairie a arbitrairement exclut les deux-roues motorisées. Mais ce seul choix n’explique pas un tel écart. Il invite à la plus grande prudence devant toute décision de réduction de la chaussée et impose qu’un test grandeur nature soit fait, pendant une période d’un mois au moins, pour observer comment fonctionnerait la place si des voies devaient être interdites à la circulation automobile.
Les problèmes rencontrés sur le boulevard de Magenta (et les voies qui y mènent) depuis son réaménagement seraient des broutilles face à la situation créée, par exemple, par une suppression de la traversée Nord-Sud de la place. Ainsi, le matin, ce seraient 4500 véhicules au minimum qui seraient contraints d’emprunter la chaussée Est-Ouest, créant un entonnoir engorgé à l’angle de Magenta notamment.
Notons enfin que la saturation du sens giratoire général autour de la place rendrait la circulation des vélos et la traversée des piétons très périlleuse, sauf à vouloir réduire encore la chaussée, provoquant un embouteillage permanent dans le centre de Paris."
Association pour la rénovation raisonnée et raisonnable de la place de la République
Etonnée par les données extrêmement lacunaires fournies par la mairie de Paris sur la circulation sur la place de la République et consciente que ces chiffres risquent pourtant d’être utilisés pour orienter l’opération de réaménagement en cours, Vigilance-République a procédé à un comptage à trois moments différents de la journée du 20 mars 2009. Elle l’a fait en présence d’observateurs extérieurs avec le concours de 18 bénévoles.
Il permet d’établir des comparaisons significatives.
1 – Sur le giratoire autour de la statue.
La mairie affirme avoir dénombré 803 véhicules entre 18 et 19 heures dans le sens Nord-Sud. L’association en a relevé 1275. De plus, elle a effectué un comptage de 13 à 14 heures : 1302 véhicules et 1756 le matin entre 9 heures et 10 heures, en observant que ce dernier chiffre a été relevé à l’entrée de la rue du Temple.
Dans le sens Sud-Nord, la mairie relève 548 véhicules entre 18 et 19 heures. Nous en comptons 756 à la même heure, 698 entre 13 et 14 heures et 426 entre 9 et 10 heures, faiblesse due au fait que le flux principal se dirige alors vers le centre, pour rejoindre le lieu de travail.
2 – A l’entrée sur la place, par la rue du Faubourg du Temple.
La mairie relève 562 véhicules le soir contre 910 en ce qui nous concerne. Le matin nous en dénombrions 1470 et 871 entre 13 et 14 heures. Des chiffres très supérieurs donc.
3 – Sur les flux traversant Est-Ouest
La mairie relève 2158 véhicules avant la statue et 2361 après celle-ci, du fait des arrivées par le Nord et des sorties par le Sud. Nous observons à nouveau une forte discordance : 3052 avant la statue, 3162 après. Le matin, nos chiffres sont de 3256 et 3390 et à 13 heures de 2627 et 2744.
Conclusions.
A heure identique, nous notons un flux de véhicules supérieur de 30 à 60 % aux chiffres de la mairie, selon les endroits. C’est dans le sens giratoire autour de la statue que cette différence est la plus sensible.
L’écart est encore supérieur durant l’heure de pointe du matin.
Ces discordances sont sans doute en partie dues au fait que la mairie a arbitrairement exclut les deux-roues motorisées. Mais ce seul choix n’explique pas un tel écart. Il invite à la plus grande prudence devant toute décision de réduction de la chaussée et impose qu’un test grandeur nature soit fait, pendant une période d’un mois au moins, pour observer comment fonctionnerait la place si des voies devaient être interdites à la circulation automobile.
Les problèmes rencontrés sur le boulevard de Magenta (et les voies qui y mènent) depuis son réaménagement seraient des broutilles face à la situation créée, par exemple, par une suppression de la traversée Nord-Sud de la place. Ainsi, le matin, ce seraient 4500 véhicules au minimum qui seraient contraints d’emprunter la chaussée Est-Ouest, créant un entonnoir engorgé à l’angle de Magenta notamment.
Notons enfin que la saturation du sens giratoire général autour de la place rendrait la circulation des vélos et la traversée des piétons très périlleuse, sauf à vouloir réduire encore la chaussée, provoquant un embouteillage permanent dans le centre de Paris."