Mac Méluche
Comment la vraie droite peut-elle sortir gagnante de l’affrontement Macron-Mélenchon ?
C’est sans doute un hasard mais notre mise en garde dans ces colonnes il y a trois jours sur le danger de coup de force de Mélenchon derrière la candidature Castets a été reprise au mot près par Attal et dans son esprit par le Rassemblement national ces dernières vingt-quatre heures.
Aussitôt on a vu Mélenchon tomber le masque et éructer, preuve qu’il tirait bien les ficelles de la marionnette Castets.
Il ne se contrôle plus, ce qui est bon signe.
Mais maintenant, comment faire en sorte que l’affrontement que LFI va engager dans les institutions et dans la rue tourne à l’avantage de la vraie droite ? L’idéal à atteindre est à la fois de se débarrasser de Macron et Mélenchon.
Pour le Rassemblement national, mêler ses voix à la demande de destitution du Président, outre que cela ne garantit en rien une issue favorable puisque la majorité requise ne sera de toute façon pas atteinte au Sénat, le placerait en suiveur de LFI ce qui serait de mauvaise politique.
Le désordre que Mélenchon va installer dans la rue se retournera contre lui, ainsi qu’il est classique dans un régime républicain dont il faut rappeler que, selon la vieille sagesse d’Anatole France, il gouverne mal mais se défend bien.
Pour autant le gouvernement de technocrates de centre-droit que Macron va certainement tenter de proposer au pays n’a aucune chance d’échapper à une censure si le Rassemblement national la vote. Cela donnerait raison et consistance au discours de rejet brutal que Mélenchon va dorénavant tenir face à Macron.
A mon sens la meilleure solution est que la vraie droite c’est-à-dire le RN, les Ciottistes et éventuellement quelques Républicains réveillés déclarent solennellement qu’ils ne voteront pas la censure si, d’ici deux mois, et en tout cas avant le vote du budget, un projet de loi est soumis à referendum par Macron sur proposition du gouvernement sur la question de l’immigration et de la défense de la laïcité. Cette procédure est tout à fait envisageable juridiquement et politiquement même par un gouvernement minoritaire comme le permet l’article 11 de la Constitution.
Naturellement il faudra que les termes du referendum correspondent au souci de la droite de lutter vraiment contre l’immigration et l’islamisation faute de quoi la censure pourra être votée lors de la loi de finances notamment.
Si, comme on peut le penser, ce referendum conduit à un vote favorable des Français, Droite et Centre seront réunis contre la gauche autour d’un axe majeur de la politique de redressement national et le pseudo front républicain sera définitivement brisé avant la prochaine échéance présidentielle qui s’annoncerait sous les meilleurs auspices pour la vraie droite.
Si Macron refuse de laisser les Français s’exprimer et décider de cette question névralgique alors la censure s’imposera rapidement et sera légitime aux yeux de tous les électeurs de droite.
Chiche ?
C’est sans doute un hasard mais notre mise en garde dans ces colonnes il y a trois jours sur le danger de coup de force de Mélenchon derrière la candidature Castets a été reprise au mot près par Attal et dans son esprit par le Rassemblement national ces dernières vingt-quatre heures.
Aussitôt on a vu Mélenchon tomber le masque et éructer, preuve qu’il tirait bien les ficelles de la marionnette Castets.
Il ne se contrôle plus, ce qui est bon signe.
Mais maintenant, comment faire en sorte que l’affrontement que LFI va engager dans les institutions et dans la rue tourne à l’avantage de la vraie droite ? L’idéal à atteindre est à la fois de se débarrasser de Macron et Mélenchon.
Pour le Rassemblement national, mêler ses voix à la demande de destitution du Président, outre que cela ne garantit en rien une issue favorable puisque la majorité requise ne sera de toute façon pas atteinte au Sénat, le placerait en suiveur de LFI ce qui serait de mauvaise politique.
Le désordre que Mélenchon va installer dans la rue se retournera contre lui, ainsi qu’il est classique dans un régime républicain dont il faut rappeler que, selon la vieille sagesse d’Anatole France, il gouverne mal mais se défend bien.
Pour autant le gouvernement de technocrates de centre-droit que Macron va certainement tenter de proposer au pays n’a aucune chance d’échapper à une censure si le Rassemblement national la vote. Cela donnerait raison et consistance au discours de rejet brutal que Mélenchon va dorénavant tenir face à Macron.
A mon sens la meilleure solution est que la vraie droite c’est-à-dire le RN, les Ciottistes et éventuellement quelques Républicains réveillés déclarent solennellement qu’ils ne voteront pas la censure si, d’ici deux mois, et en tout cas avant le vote du budget, un projet de loi est soumis à referendum par Macron sur proposition du gouvernement sur la question de l’immigration et de la défense de la laïcité. Cette procédure est tout à fait envisageable juridiquement et politiquement même par un gouvernement minoritaire comme le permet l’article 11 de la Constitution.
Naturellement il faudra que les termes du referendum correspondent au souci de la droite de lutter vraiment contre l’immigration et l’islamisation faute de quoi la censure pourra être votée lors de la loi de finances notamment.
Si, comme on peut le penser, ce referendum conduit à un vote favorable des Français, Droite et Centre seront réunis contre la gauche autour d’un axe majeur de la politique de redressement national et le pseudo front républicain sera définitivement brisé avant la prochaine échéance présidentielle qui s’annoncerait sous les meilleurs auspices pour la vraie droite.
Si Macron refuse de laisser les Français s’exprimer et décider de cette question névralgique alors la censure s’imposera rapidement et sera légitime aux yeux de tous les électeurs de droite.
Chiche ?
