Eloge de la morsure
Oui, j’ose le dire, au deuxième tour des législatives plutôt Mélenchon que Macron !
Après Zemmour et Le Pen, c’est au tour de Mélenchon de recevoir le torrent de crachat et d’injures des médias oligarchiques. L’angle est légèrement différent : on parle de ruine économique plus que de haine raciste mais on finit par converger vers l’accusation d’antisémitisme, pierre angulaire des critiques vipérines de journalistes dont les doigts sont cousus à la couture de pantalons fournis par le pouvoir en place.
L’électorat de droite, qu’elle soit dite « modérée » ou « dure » par les chantres de l’ordre macroniste, ne doit pas se faire abuser par une opération de propagande qui na d’autre but que de voler au secours du président que quelques milliardaires ont installé à l’Elysée en 2017 et reconduit en 2022.
Allons droit au but. Vu de droite, Mélenchon est-il pire que Macron ? Non !
Politiquement, la répression des Gilets Jaunes, le contrôle des médias et l’insupportable instrumentalisation de la crise sanitaire pour répandre la peur et faire reculer les libertés fondamentales nous ont amplement montré que Macron n’a rien d’un libéral. C’est un manipulateur qui prend un plaisir manifeste au spectacle de l’humiliation et de la servilité des masses.
Economiquement, l’euro-cacahouète produit par la Banque centrale européenne à Francfort sert à financer un système hors de contrôle qui conduit à la ruine et à la servitude puisque cette monnaie de singe n’est procurée aux masses qu’à la condition qu’elles se tiennent à carreau face aux pouvoirs adoubés par la bureaucratie européenne. Là aussi Macron coche toutes les cases des maux croisés de la faillite. Il a mis en place Von der Leyen et Lagarde, femmes de paille d’une obéissance totale, pour accompagner cette fuite en avant. On ne peut donc croire un mot de la fable qui ferait de Mélenchon un plus grand danger économique que Macron. Ils se valent dans la nocivité et la spoliation finale des épargnants. Seul diffère la rapidité du processus de ruine.
C’est donc du seul point de vue tactique qu’il faut examiner, quand on est vraiment de droite, les torts respectifs de Mélenchon et Macron. Et là, il n’y a pas photo. Le risque que Mélenchon dispose d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale est faible. Celui que Macron y parvienne est plus élevé. Surtout et avant tout, Mélenchon se heurterait en cas de victoire aux pouvoirs présidentiels qui peuvent par exemple le renvoyer aux électeurs par une dissolution. Tandis que le pouvoir de nuisance de Macron serait total pendant cinq longues années. D’autant que la presse industrielle et les principaux réseaux d’influence économique lui seraient acquis bien plus qu’à Mélenchon.
Reste un argument a contrario : l’islamo-gauchisme et la permissivité de Mélenchon en matière migratoire. Mais que vaut cette remarque quand on observe à quel point, par delà les postures et les mots, Macron s’est couché face à l’expansion de l’islam et la poursuite de l’immigration débridée ? Qui a osé, lors du deuxième tour de la présidentielle, dire que le voile peut être féministe et que son interdiction provoquerait une guerre civile, capitulation sans vergogne devant la pénétration islamiste ? Macron n’a en réalité rien à envier à Mélenchon sur ce triste sujet à ceci près, qu’ayant ses entrées à Bruxelles, il peut plus facilement contaminer l’Europe par son laxisme.
Alors que la droite est très majoritaire dans le pays, ses divisions et un système politique déviant vont la marginaliser après les législatives. Qu’au moins la pseudo alternative offerte par Nupes à l’effondrement inéluctable du macronisme soit rapidement démasquée. Une victoire de Mélenchon ou a minima une situation ou Nupes et Renaissance s’entre-détruiraient seraient les meilleurs moyens pour entamer rapidement l’indispensable, la vitale reconquête du pouvoir par une droite assumée et unie. Dans le cas contraire, un victoire de Macron ferait de Nupes la seule alternative aux prochaines élections. Ce serait au moins dix ans de marginalisation pour la droite.
Tout bien considéré, si au deuxième tour, l’alternative est entre un candidat macroniste et un candidat mélenchoniste, faisons d’une pierre deux coups. Utilisons Mélenchon contre Macron. Nous ne serons pas dupes de Nupes, simplement nous sortirons Macron.
Après Zemmour et Le Pen, c’est au tour de Mélenchon de recevoir le torrent de crachat et d’injures des médias oligarchiques. L’angle est légèrement différent : on parle de ruine économique plus que de haine raciste mais on finit par converger vers l’accusation d’antisémitisme, pierre angulaire des critiques vipérines de journalistes dont les doigts sont cousus à la couture de pantalons fournis par le pouvoir en place.
L’électorat de droite, qu’elle soit dite « modérée » ou « dure » par les chantres de l’ordre macroniste, ne doit pas se faire abuser par une opération de propagande qui na d’autre but que de voler au secours du président que quelques milliardaires ont installé à l’Elysée en 2017 et reconduit en 2022.
Allons droit au but. Vu de droite, Mélenchon est-il pire que Macron ? Non !
Politiquement, la répression des Gilets Jaunes, le contrôle des médias et l’insupportable instrumentalisation de la crise sanitaire pour répandre la peur et faire reculer les libertés fondamentales nous ont amplement montré que Macron n’a rien d’un libéral. C’est un manipulateur qui prend un plaisir manifeste au spectacle de l’humiliation et de la servilité des masses.
Economiquement, l’euro-cacahouète produit par la Banque centrale européenne à Francfort sert à financer un système hors de contrôle qui conduit à la ruine et à la servitude puisque cette monnaie de singe n’est procurée aux masses qu’à la condition qu’elles se tiennent à carreau face aux pouvoirs adoubés par la bureaucratie européenne. Là aussi Macron coche toutes les cases des maux croisés de la faillite. Il a mis en place Von der Leyen et Lagarde, femmes de paille d’une obéissance totale, pour accompagner cette fuite en avant. On ne peut donc croire un mot de la fable qui ferait de Mélenchon un plus grand danger économique que Macron. Ils se valent dans la nocivité et la spoliation finale des épargnants. Seul diffère la rapidité du processus de ruine.
C’est donc du seul point de vue tactique qu’il faut examiner, quand on est vraiment de droite, les torts respectifs de Mélenchon et Macron. Et là, il n’y a pas photo. Le risque que Mélenchon dispose d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale est faible. Celui que Macron y parvienne est plus élevé. Surtout et avant tout, Mélenchon se heurterait en cas de victoire aux pouvoirs présidentiels qui peuvent par exemple le renvoyer aux électeurs par une dissolution. Tandis que le pouvoir de nuisance de Macron serait total pendant cinq longues années. D’autant que la presse industrielle et les principaux réseaux d’influence économique lui seraient acquis bien plus qu’à Mélenchon.
Reste un argument a contrario : l’islamo-gauchisme et la permissivité de Mélenchon en matière migratoire. Mais que vaut cette remarque quand on observe à quel point, par delà les postures et les mots, Macron s’est couché face à l’expansion de l’islam et la poursuite de l’immigration débridée ? Qui a osé, lors du deuxième tour de la présidentielle, dire que le voile peut être féministe et que son interdiction provoquerait une guerre civile, capitulation sans vergogne devant la pénétration islamiste ? Macron n’a en réalité rien à envier à Mélenchon sur ce triste sujet à ceci près, qu’ayant ses entrées à Bruxelles, il peut plus facilement contaminer l’Europe par son laxisme.
Alors que la droite est très majoritaire dans le pays, ses divisions et un système politique déviant vont la marginaliser après les législatives. Qu’au moins la pseudo alternative offerte par Nupes à l’effondrement inéluctable du macronisme soit rapidement démasquée. Une victoire de Mélenchon ou a minima une situation ou Nupes et Renaissance s’entre-détruiraient seraient les meilleurs moyens pour entamer rapidement l’indispensable, la vitale reconquête du pouvoir par une droite assumée et unie. Dans le cas contraire, un victoire de Macron ferait de Nupes la seule alternative aux prochaines élections. Ce serait au moins dix ans de marginalisation pour la droite.
Tout bien considéré, si au deuxième tour, l’alternative est entre un candidat macroniste et un candidat mélenchoniste, faisons d’une pierre deux coups. Utilisons Mélenchon contre Macron. Nous ne serons pas dupes de Nupes, simplement nous sortirons Macron.
