Il fallait s'y attendre, messires Cantarella et Fisbach ont préféré déguerpir plutôt que d'avoir à gérer un budget de fonctionnement qui, de toute façon, sera toujours insuffisant pour faire tourner le 104 puisque cet équipement est sur-dimensionné pour quelque utilisation culturelle que ce soit à l'endroit où il se trouve.
Ce lieu est trop vaste, vide en son centre, enclavé et excentré pour une exploitation marchande et, si elle est non-marchande, ce ne peut être qu'un gouffre à pognon pour la ville de Paris. On se heurte donc à un problème de fond que seuls l'aveuglement et le goût de la com' propres à la municipalité parisienne ont pu occulter. Il aura fallu moins d'un an pour que la crise éclate. Les deux co-directeurs ont donc été poussés vers la sortie n'ayant pas les moyens d'une fuite en avant.
Le Delanopolis retrouvera pour une fois le sens de la gravité au vu du désastre financier qui se prépare rue d'Aubervilliers. N'oublions pas que les avenants se sont succédés à une cadence infernale dans les contrats du 104 et que le coût réel de sa construction est désormais bien supérieur à 100 millions d'euros. Quant à son fonctionnement, rien de sérieux ne pourrait y être fait avec les huit millions annuels que la ville veut lui consacrer.
Mais il existe heureusement une solution : le recours à des hommes providentiels capables de redresser les pires situations. Que messieurs Girard et Delanoë assument leurs décisions, abandonnent leurs mandats électifs et soient désignés nouveaux co-directeurs du 104 pour nous montrer (enfin) de quoi ils sont capables. Nous leur faisons une totale confiance.
Ce lieu est trop vaste, vide en son centre, enclavé et excentré pour une exploitation marchande et, si elle est non-marchande, ce ne peut être qu'un gouffre à pognon pour la ville de Paris. On se heurte donc à un problème de fond que seuls l'aveuglement et le goût de la com' propres à la municipalité parisienne ont pu occulter. Il aura fallu moins d'un an pour que la crise éclate. Les deux co-directeurs ont donc été poussés vers la sortie n'ayant pas les moyens d'une fuite en avant.
Le Delanopolis retrouvera pour une fois le sens de la gravité au vu du désastre financier qui se prépare rue d'Aubervilliers. N'oublions pas que les avenants se sont succédés à une cadence infernale dans les contrats du 104 et que le coût réel de sa construction est désormais bien supérieur à 100 millions d'euros. Quant à son fonctionnement, rien de sérieux ne pourrait y être fait avec les huit millions annuels que la ville veut lui consacrer.
Mais il existe heureusement une solution : le recours à des hommes providentiels capables de redresser les pires situations. Que messieurs Girard et Delanoë assument leurs décisions, abandonnent leurs mandats électifs et soient désignés nouveaux co-directeurs du 104 pour nous montrer (enfin) de quoi ils sont capables. Nous leur faisons une totale confiance.