C'était sous-estimé !
Cocorico ! Notre article pionnier en maire d'appauvrissement de Paris par les socialistes et leurs complices remonte à juin 2008. Il est devenu iconique par sa capacité d'anticipation de ce qui allait se passer : voir en cliquant ICI.
Huit ans plus tard, où en sommes nous ?
Le magot laissé par les Tibéri a disparu depuis longtemps. Malgré des recettes fiscales dopées par la lourde hausse des taxes et la divine surprise de celle des droits mutation immobilière (dits droits de notaire), Paris est de plus en plus lourdement endetté.
Qu'en est-il ? En 2001, lors de l'élection de Delanoë, le montant total de la dette était d'environ 1 milliard d'euros. En 2009, après le premier mandat du susdit, elle était passée à 2, 48 milliards. En 2014, nous atteignions les 3,97 milliards. Avec Hidalgo, c'est l'envol fatal : 5,07 à la fin de cette année et 5,99 prévus quasi-mécaniquement pour 2018. A la fin de la mandature, en 2020, on sera très vraisemblablement à 7 milliards.
Une dette multipliée par 7 en 19 ans ...
Pour donner une idée de ce que cela aurait donné si l'Etat avait fait de même, la dette publique française était de 840 milliards en 2001 et elle a grimpé à 2126 milliards en mai 2016. Elle serait passée, gérée comme la ville, à 4258 milliards en 2016 pour flirter avec les 5880 milliards en 2020. Bref, Delanoë et Hidalgo ont fait deux fois plus mal qu'un Etat déjà très mal dirigé alors pourtant qu'ils ont bénéficié d'une fiscalité immobilière extrêmement favorable !
C'est à l'ampleur de la dilapidation qu'on reconnaît les bons socialistes.
Pour tenter de se disculper, Hidalgo et sa bande incriminent des prélèvements de solidarité et autres diminutions des transferts de l'Etat qu'ils vitupéraient du temps de Sarkozy mais sur lesquels ils se sont faits plus conciliants après 2012. De toute façon, c'est une forme d'esquive car l'origine du mal est directement liée à leurs choix politiques et budgétaires. Outre les dépenses insensées pointées par le Delanopolis depuis plus de huit ans (massacre de la voirie, Jean Bouin, Halles, 104, Gaîté-Lyrique, tramway, etc), la mauvaise gestion du personnel a abouti à une forte hausse du fardeau de la ville.
La Chambre des comptes fustige ainsi : "la rigidité des dépenses (personnel, dépenses à caractère général) dont le rythme d’augmentation entre 2007 et 2010 (+10,2 %) dépasse largement celui des recettes (+6 %), conduisant à une diminution de 40 % de l’autofinancement net à 370 M€."
Indicateur inquiétant, l'épargne brute de la ville, c'est à dire l'excédent de ses recettes courantes, essentiellement la fiscalité, sur ses dépenses courantes est en chute libre : "En 2015, le taux parisien d’épargne brute, d’un montant agrégé de 347 M€, devrait s’élever à 5 % des recettes réelles agrégées de la Ville en diminution de 26 % par rapport au BP 2014 et de 40 % par rapport au compte administratif 2014."
La Chambre des comptes multiplie d'ailleurs les remarques vipérines sur les artifices de présentation de la mairie : confusion volontaire entre capacité de financement et capacité d'autofinancement, enfumage sur la notion de stabilité des taxes et stabilité de la fiscalité, etc.
La mairie considère en effet comme acquises et intègre à sa capacité de financement des recettes de cessions d'actifs, hausses de taxe de séjour et autres sommes extorquées aux sociétés d'économie mixtes. Elles sont pourtant hypothétiques, si on en juge par la seule chute des recettes touristiques à Paris.
Plus grave encore, Hidalgo et sa bande ont décidé de considérer les loyers capitalisés des immeubles qu'ils conventionnent dans le logement social comme des recettes courantes de fonctionnement. On est ici dans un processus de grande perversité financière.
La question est un peu technique mais mérite un effort de compréhension. Il faut rappeler en effet que ces conventionnements servent à afficher artificiellement des créations de logements sociaux qui n'en sont pas vraiment. L'immeuble conventionné par l'Hôtel-de-ville bascule d'un seul coup dans la catégorie sociale. Accessoirement, les loyers baissent ce qui satisfait le clientélisme électoraliste des élus.
Mais c'est un fusil à un coup. Les loyers ne sont capitalisés qu'une fois et les comptes des sociétés d'économie mixte qui oeuvrent dans le logement social seront plombés pour longtemps par ces baisses de loyers : la ville risque de devoir un jour mettre au pot en tant qu'actionnaire.
Bref, un processus insidieux de ruine à bas bruit s'est mis en place.
Voilà comment la capitale de la France, sa ville la plus riche et prospère, livrée à des prédateurs périclite peu à peu ...
Huit ans plus tard, où en sommes nous ?
Le magot laissé par les Tibéri a disparu depuis longtemps. Malgré des recettes fiscales dopées par la lourde hausse des taxes et la divine surprise de celle des droits mutation immobilière (dits droits de notaire), Paris est de plus en plus lourdement endetté.
Qu'en est-il ? En 2001, lors de l'élection de Delanoë, le montant total de la dette était d'environ 1 milliard d'euros. En 2009, après le premier mandat du susdit, elle était passée à 2, 48 milliards. En 2014, nous atteignions les 3,97 milliards. Avec Hidalgo, c'est l'envol fatal : 5,07 à la fin de cette année et 5,99 prévus quasi-mécaniquement pour 2018. A la fin de la mandature, en 2020, on sera très vraisemblablement à 7 milliards.
Une dette multipliée par 7 en 19 ans ...
Pour donner une idée de ce que cela aurait donné si l'Etat avait fait de même, la dette publique française était de 840 milliards en 2001 et elle a grimpé à 2126 milliards en mai 2016. Elle serait passée, gérée comme la ville, à 4258 milliards en 2016 pour flirter avec les 5880 milliards en 2020. Bref, Delanoë et Hidalgo ont fait deux fois plus mal qu'un Etat déjà très mal dirigé alors pourtant qu'ils ont bénéficié d'une fiscalité immobilière extrêmement favorable !
C'est à l'ampleur de la dilapidation qu'on reconnaît les bons socialistes.
Pour tenter de se disculper, Hidalgo et sa bande incriminent des prélèvements de solidarité et autres diminutions des transferts de l'Etat qu'ils vitupéraient du temps de Sarkozy mais sur lesquels ils se sont faits plus conciliants après 2012. De toute façon, c'est une forme d'esquive car l'origine du mal est directement liée à leurs choix politiques et budgétaires. Outre les dépenses insensées pointées par le Delanopolis depuis plus de huit ans (massacre de la voirie, Jean Bouin, Halles, 104, Gaîté-Lyrique, tramway, etc), la mauvaise gestion du personnel a abouti à une forte hausse du fardeau de la ville.
La Chambre des comptes fustige ainsi : "la rigidité des dépenses (personnel, dépenses à caractère général) dont le rythme d’augmentation entre 2007 et 2010 (+10,2 %) dépasse largement celui des recettes (+6 %), conduisant à une diminution de 40 % de l’autofinancement net à 370 M€."
Indicateur inquiétant, l'épargne brute de la ville, c'est à dire l'excédent de ses recettes courantes, essentiellement la fiscalité, sur ses dépenses courantes est en chute libre : "En 2015, le taux parisien d’épargne brute, d’un montant agrégé de 347 M€, devrait s’élever à 5 % des recettes réelles agrégées de la Ville en diminution de 26 % par rapport au BP 2014 et de 40 % par rapport au compte administratif 2014."
La Chambre des comptes multiplie d'ailleurs les remarques vipérines sur les artifices de présentation de la mairie : confusion volontaire entre capacité de financement et capacité d'autofinancement, enfumage sur la notion de stabilité des taxes et stabilité de la fiscalité, etc.
La mairie considère en effet comme acquises et intègre à sa capacité de financement des recettes de cessions d'actifs, hausses de taxe de séjour et autres sommes extorquées aux sociétés d'économie mixtes. Elles sont pourtant hypothétiques, si on en juge par la seule chute des recettes touristiques à Paris.
Plus grave encore, Hidalgo et sa bande ont décidé de considérer les loyers capitalisés des immeubles qu'ils conventionnent dans le logement social comme des recettes courantes de fonctionnement. On est ici dans un processus de grande perversité financière.
La question est un peu technique mais mérite un effort de compréhension. Il faut rappeler en effet que ces conventionnements servent à afficher artificiellement des créations de logements sociaux qui n'en sont pas vraiment. L'immeuble conventionné par l'Hôtel-de-ville bascule d'un seul coup dans la catégorie sociale. Accessoirement, les loyers baissent ce qui satisfait le clientélisme électoraliste des élus.
Mais c'est un fusil à un coup. Les loyers ne sont capitalisés qu'une fois et les comptes des sociétés d'économie mixte qui oeuvrent dans le logement social seront plombés pour longtemps par ces baisses de loyers : la ville risque de devoir un jour mettre au pot en tant qu'actionnaire.
Bref, un processus insidieux de ruine à bas bruit s'est mis en place.
Voilà comment la capitale de la France, sa ville la plus riche et prospère, livrée à des prédateurs périclite peu à peu ...