Rien dans les mains, rien dans les poches !
Bolloré se garde bien de dire combien, parmi les souscripteurs d'abonnements Autolib', sont des abonnés réels, qui ont décidé de recourir à ce véhicule régulièrement, au mois ou à l'année.
Dès qu'on loue le véhicule une fois, on est comptabilisé comme un abonné "découverte" : voir en cliquant ICI. A 10 euros vous voilà donc classé parmi les aficionados de la Bollocar !
Et pour cause, comme tous les Parisiens peuvent le vérifier quotidiennement, les stations sont quasi-vides et le système connaît de multiples ratés : difficultés de décrochage du véhicule, de paiement, de recharge, ect.
D'ailleurs de manière elliptique - mais en ce domaine l'ellipse est hautement significative - Bolloré a reconnu qu"'il y a des tas de choses auxquelles on n'avait pas pensé", sans préciser lesquelles.
Interrogé sur les risques financiers, il a répondu : "assurer l'ensemble des risques jusqu'à 60 millions de pertes". Ce qui n'est pas grand chose vu le coût d'installation et de gestion du système.
Mais c'est au détour d'une phrase qu'il a mangé le morceau : "il n'est pas dit qu'après les 60 millions de pertes ce sont les mairies qui payent. Nous nous retrouverons autour d'une table pour discuter". Chacun observera qu'il parle au futur et non au conditionnel !
Quand on sait comment Delanoë et sa bande négocient avec le privé les avenants aux contrats et autres dépenses imprévues et avec quelle facilité ils laissent Paris se faire plumer ( le chantier des Halles en témoigne encore très récemment), on peut déjà parier que ce tour de table finira en tour de passe-passe et que les Parisiens devront payer encore et encore ...
Dès qu'on loue le véhicule une fois, on est comptabilisé comme un abonné "découverte" : voir en cliquant ICI. A 10 euros vous voilà donc classé parmi les aficionados de la Bollocar !
Et pour cause, comme tous les Parisiens peuvent le vérifier quotidiennement, les stations sont quasi-vides et le système connaît de multiples ratés : difficultés de décrochage du véhicule, de paiement, de recharge, ect.
D'ailleurs de manière elliptique - mais en ce domaine l'ellipse est hautement significative - Bolloré a reconnu qu"'il y a des tas de choses auxquelles on n'avait pas pensé", sans préciser lesquelles.
Interrogé sur les risques financiers, il a répondu : "assurer l'ensemble des risques jusqu'à 60 millions de pertes". Ce qui n'est pas grand chose vu le coût d'installation et de gestion du système.
Mais c'est au détour d'une phrase qu'il a mangé le morceau : "il n'est pas dit qu'après les 60 millions de pertes ce sont les mairies qui payent. Nous nous retrouverons autour d'une table pour discuter". Chacun observera qu'il parle au futur et non au conditionnel !
Quand on sait comment Delanoë et sa bande négocient avec le privé les avenants aux contrats et autres dépenses imprévues et avec quelle facilité ils laissent Paris se faire plumer ( le chantier des Halles en témoigne encore très récemment), on peut déjà parier que ce tour de table finira en tour de passe-passe et que les Parisiens devront payer encore et encore ...