Résumons la position préfectorale. Rive droite, c'est un feu vert pour les feux rouges. Cinq à sept mats vont donc pouvoir être implantés pour réduire la vitesse de circulation entre la passerelle Debilly, en aval du pont d'Iéna (16e arrondissement ) et le pont de Sully (4e). Ce qui devrait se traduire par une capacité d'absorption du trafic réduite de 25 % et des reports sur les quais hauts, le périphérique ou l'axe Opéra-Réaumur déjà très souvent saturés. Bref, davantage d'embouteillages alors que les espaces "ludiques" sur les berges n'auront guère plus d'intérêt qu'aujourd'hui. Le bilan coûts-avantages en termes d'agrément et de nuisance sera facile à faire lors des prochaines échéances électorales ...
Sur la rive gauche, la préfecture s'est montrée beaucoup plus réservée en pointant les graves risques d'embolie totale du trafic et les reports désastreux. Elle a réclamé que les aménagement soient réversibles et réserve son accord définitif à l'issue de l'enquête publique.
Une expérimentation immédiate du projet aurait été bien plus adéquate. Mais Delanoë s'y refuse mordicus car il en a peur et a dû concéder que "les Parisiens verraient les inconvénients du nouvel aménagement sans en voir les avantages". C'est bien la première fois qu'il avoue des inconvénients alors que, jusqu'à présent, ce projet était tout simplement mirifique ! Fuir le réel à tout prix ...
Le problème est que, désormais, la mairie va faire le forcing pour dépenser tant et plus dans des aménagements tape-à-l'oeil qu'il sera bien difficile de démanteler sans encourir le risque d'être critiqué pour un gaspillage énorme.
Puis, comme à son habitude, la Voix de son maire, nom de l'agence de com' qui s'est emparée de la mairie de Paris en 2001, versera des tombereaux de propagande sur les médias, multipliera les happenings et fêtes en tous genres dans d'interminables inaugurations de façon à doper un "enthousiasme" artificiel pour le projet. Chaque "ludo-barge" et autre barnum municipal sera prétexte à flons-flons, événements para-artistiques et mumuses pour la jeunesse. Face à ce déferlement de propagande, il sera bien difficile de lutter. Et il ne restera plus à Delanoë qu'à croiser les doigts pour qu'après 2012, un autre préfet ou le même n'ait plus du tout la moindre tentation de revenir sur cette vaste arnaque.
Sur la rive gauche, la préfecture s'est montrée beaucoup plus réservée en pointant les graves risques d'embolie totale du trafic et les reports désastreux. Elle a réclamé que les aménagement soient réversibles et réserve son accord définitif à l'issue de l'enquête publique.
Une expérimentation immédiate du projet aurait été bien plus adéquate. Mais Delanoë s'y refuse mordicus car il en a peur et a dû concéder que "les Parisiens verraient les inconvénients du nouvel aménagement sans en voir les avantages". C'est bien la première fois qu'il avoue des inconvénients alors que, jusqu'à présent, ce projet était tout simplement mirifique ! Fuir le réel à tout prix ...
Le problème est que, désormais, la mairie va faire le forcing pour dépenser tant et plus dans des aménagements tape-à-l'oeil qu'il sera bien difficile de démanteler sans encourir le risque d'être critiqué pour un gaspillage énorme.
Puis, comme à son habitude, la Voix de son maire, nom de l'agence de com' qui s'est emparée de la mairie de Paris en 2001, versera des tombereaux de propagande sur les médias, multipliera les happenings et fêtes en tous genres dans d'interminables inaugurations de façon à doper un "enthousiasme" artificiel pour le projet. Chaque "ludo-barge" et autre barnum municipal sera prétexte à flons-flons, événements para-artistiques et mumuses pour la jeunesse. Face à ce déferlement de propagande, il sera bien difficile de lutter. Et il ne restera plus à Delanoë qu'à croiser les doigts pour qu'après 2012, un autre préfet ou le même n'ait plus du tout la moindre tentation de revenir sur cette vaste arnaque.