Manuel du droit de la fonction publique parisienne
Issue du ministère de l'éducation nationale, cette Sophie est bien chanceuse. Au contraire de l'héroïne de la comtesse Rostopchine et de ses malheurs, notre Prince a bénéficié en janvier 2010 d'une nomination sur un emploi d'administrateur hors-classe de la ville de Paris en charge de la sensible sous direction des ressources humaines.
Las ! Le Tribunal administratif a sévèrement retoqué ce passe-droit puisque ladite Prince n'avait pas l'ancienneté dans la haute fonction publique qui permettait à la ville de déroger à la règle qui veut qu'un tiers au plus de ces postes de cadres soient ouverts à des fonctionnaires non municipaux.
Les Delanoistes ont bien imaginé de faire valoir une urgence fantasmatique, le Tribunal a constaté que l'heureuse élue n'était de toute façon pas nommée à titre temporaire et donc que cette urgence ne justifiait pas une telle entorse aux règles.
Que croyez-vous que fît la ville ?
Elle lui donna aussitôt un promotion en la nommant, le 5 novembre dernier, sur un emploi de Directeur de la Commune de Paris en qualité de directrice-adjointe des ressources humaines ! Bref, un moyen de contourner les règles relatives aux nominations comme sous-directeur.
Là où le bât blesse doublement, c'est qu'en juin 2010 la Chambre régionale des comptes avait fustigé ces emplois douteux de directeurs adjoints à Paris.
Constatant que seuls existaient ceux de directeur général, directeur et sous-directeur, elle s'est émue de cette innovation dénuée de tout fondement budgétaire légal et qui coûte pourtant si cher aux contribuables parisiens et ne bénéficie qu'à quelques privilégiés. La Chambre notait même : "un taux particulier de prime départementale a été institué pour cet emploi qui n'a pourtant pas d'existence juridique".
Ainsi, deux ans plus tard, pour contourner un jugement rendu au nom du peuple français, la ville delanoisée redécouvre à nouveau les charmes des directeurs adjoints.
Pour recruter son armée mexicaine, il est sûr que le droit français n'offre pas toute la souplesse que Delanoë, grand défendeur de la légalité chez les autres, aime tant vanter.
S'il parvient à prononcer des voeux aux personnels sans se faire huer, au contraire des années précédentes, voilà une bien belle histoire de Noël à raconter aux agents ...
Las ! Le Tribunal administratif a sévèrement retoqué ce passe-droit puisque ladite Prince n'avait pas l'ancienneté dans la haute fonction publique qui permettait à la ville de déroger à la règle qui veut qu'un tiers au plus de ces postes de cadres soient ouverts à des fonctionnaires non municipaux.
Les Delanoistes ont bien imaginé de faire valoir une urgence fantasmatique, le Tribunal a constaté que l'heureuse élue n'était de toute façon pas nommée à titre temporaire et donc que cette urgence ne justifiait pas une telle entorse aux règles.
Que croyez-vous que fît la ville ?
Elle lui donna aussitôt un promotion en la nommant, le 5 novembre dernier, sur un emploi de Directeur de la Commune de Paris en qualité de directrice-adjointe des ressources humaines ! Bref, un moyen de contourner les règles relatives aux nominations comme sous-directeur.
Là où le bât blesse doublement, c'est qu'en juin 2010 la Chambre régionale des comptes avait fustigé ces emplois douteux de directeurs adjoints à Paris.
Constatant que seuls existaient ceux de directeur général, directeur et sous-directeur, elle s'est émue de cette innovation dénuée de tout fondement budgétaire légal et qui coûte pourtant si cher aux contribuables parisiens et ne bénéficie qu'à quelques privilégiés. La Chambre notait même : "un taux particulier de prime départementale a été institué pour cet emploi qui n'a pourtant pas d'existence juridique".
Ainsi, deux ans plus tard, pour contourner un jugement rendu au nom du peuple français, la ville delanoisée redécouvre à nouveau les charmes des directeurs adjoints.
Pour recruter son armée mexicaine, il est sûr que le droit français n'offre pas toute la souplesse que Delanoë, grand défendeur de la légalité chez les autres, aime tant vanter.
S'il parvient à prononcer des voeux aux personnels sans se faire huer, au contraire des années précédentes, voilà une bien belle histoire de Noël à raconter aux agents ...