Le témoignage d’un agent de la ville publié dans le dernier bulletin météo du Delanopolis ( voir en cliquant ici) appelait un complément d’enquête. Cet observateur placé aux premières loges du théâtre des gaspillages municipaux fustigeait l’inefficacité croissante du service de la propreté (voir ici), confirmée lors de la chute de neige de la semaine dernière, en dépit des sommes considérables englouties pour nettoyer les rues. Il commettait toutefois une demi-erreur en écrivant que le balayage devant les immeubles incombait normalement aux propriétaires.
En réalité, la situation parisienne est bien plus critiquable encore. Alors que la mairie passe son temps à clamer que les impôts locaux y sont plus faibles qu’ailleurs (ce qui est en passe de changer avec les hausses énormes à venir : voir ici et ici), elle oublie de signaler que Paris est l’une des très rares villes de France à percevoir une taxe de balayage, avec comme contrepartie son entière prise en charge par les services municipaux et non par les propriétaires d'immeubles.
L’affaire n’est pas mince. Plus de 70 millions d’euros ont été prélevés en 2008 à ce titre. Et c’est une singularité parisienne : plus de 90 % du produit national des taxes de balayage l’est à Paris ! Du reste, la municipalité "socialiste" ne s'est pas privée d'en rajouter. Son tarif ne peut être revalorisé que tous les cinq ans et son assiette ne peut, dans les faits, quasiment pas évoluer. Lors de l’unique opportunité d’augmentation qui s’ouvrait durant la précédente mandature, le 1er janvier 2004, le tarif a été augmenté de 8,1%.
Les carences révélées au grand jour face aux intempéries de cet hiver sont donc encore moins justifiées que ce qu’on pouvait imaginer...
Du reste, l’association des contribuables "ARC" s’était émue lors de la dernière campagne pour les élections municipales de cette situation. Elle avait rédigé un courrier-type à destination de ses membres, afin qu’ils réclament la suppression de cette taxe, indue au regard des défaillances du service. Ils reçurent un courrier du cabinet du maire, il y a plus d'un an, qui leur promettait une réponse de l’adjoint à la propreté. Ils attendent toujours …
En réalité, la situation parisienne est bien plus critiquable encore. Alors que la mairie passe son temps à clamer que les impôts locaux y sont plus faibles qu’ailleurs (ce qui est en passe de changer avec les hausses énormes à venir : voir ici et ici), elle oublie de signaler que Paris est l’une des très rares villes de France à percevoir une taxe de balayage, avec comme contrepartie son entière prise en charge par les services municipaux et non par les propriétaires d'immeubles.
L’affaire n’est pas mince. Plus de 70 millions d’euros ont été prélevés en 2008 à ce titre. Et c’est une singularité parisienne : plus de 90 % du produit national des taxes de balayage l’est à Paris ! Du reste, la municipalité "socialiste" ne s'est pas privée d'en rajouter. Son tarif ne peut être revalorisé que tous les cinq ans et son assiette ne peut, dans les faits, quasiment pas évoluer. Lors de l’unique opportunité d’augmentation qui s’ouvrait durant la précédente mandature, le 1er janvier 2004, le tarif a été augmenté de 8,1%.
Les carences révélées au grand jour face aux intempéries de cet hiver sont donc encore moins justifiées que ce qu’on pouvait imaginer...
Du reste, l’association des contribuables "ARC" s’était émue lors de la dernière campagne pour les élections municipales de cette situation. Elle avait rédigé un courrier-type à destination de ses membres, afin qu’ils réclament la suppression de cette taxe, indue au regard des défaillances du service. Ils reçurent un courrier du cabinet du maire, il y a plus d'un an, qui leur promettait une réponse de l’adjoint à la propreté. Ils attendent toujours …