- On a pu rien ? Pisque j'te l'dis pu rien du tout !
Depuis des années, le Delanopolis dit la vérité sur la situation financière parisienne, soigneusement dissimulée par la mairie.
Tout a commencé en juin 2008 (!) dans un article fondateur que vous pourrez retrouver en cliquant LA. Mauvais coton, écrivions nous à l'époque.
Il a fallu attendre au moins deux ans pour que d'autres voix commencent timidement à se poser des questions. Pourtant tout était prévisible : les dépenses inconsidérées, les gaspillages, les hausses d'impôt dissimulées dans la phraséologie, le retournement immobilier, etc.
Au fur et à mesure que les menaces se précisaient, nous en tenions informés nos lecteurs : LA par exemple il y a un an.
Chez Hidalgo et Delanoë, tout n'est que mensonge et artifices de présentation. Mis à part les préemptions ruineuses pour le logement clientéliste et les aménagements de voirie ineptes, l'investissement recule. Et les Parisiens ont subi, sous la dernière mandature, la plus forte hausse des impôts locaux de toute la France alors que la dette croissait dans des proportions spectaculaires.
Mais cela ne suffira pas.
Delanoë est monté sur ses grands chevaux, la semaine dernière, en critiquant la politique de redistribution de son grand copain Hollande.
Il fallait se pincer pour le croire, l'homme qui a augmenté la taxe foncière de près de 70 % a osé écrire dans un communiqué que les Parisiens étaient à la limite du ras-le-bol fiscal !
Dans sa ligne de mire en effet, un énième "fonds de solidarité" dont les ressources seront financées par un pourcentage sur les droits de mutation lesquels sont déjà en vif repli. Au passage, il lâche un chiffre très intéressant : la baisse des dotations versées par l'État "représentera près de 120 millions en 2014".
Tout cela ne fera donc que s'ajouter au fameux "milliard de dettes" dont Delanoë nous rebattait les oreilles du temps de Sarkozy mais dont il n'a mystérieusement plus parlé dès l'élection de Hollande.
Autre pantalonnade : la grave accusation de fraude fiscale portée contre les compagnies d'assurance avant que Delanoë, le jour même, ne se rétracte !
“J’attends par ailleurs toujours des explications de l’Etat sur la fraude fiscale de grande ampleur qui semble avoir été commise par les compagnies d’assurance et qui devrait se traduire par une baisse sensible, pour toutes les collectivités locales françaises, du produit de la cotisation sur la valeur ajoutée“, écrivait-il dans ce communiqué publié vers 15h le 14 novembre. "Pour Paris, c’est une moindre recette de près de 200 millions d’euros en 2014“.
Patatras ! Vers 19 heures ses services ont rectifié le tir dans un second communiqué : “la Ville de Paris a reçu des premiers éléments d’explication de la Fédération Française des Sociétés d’Assurances et des services du ministère du Budget expliquant les raisons de la très forte baisse de la valeur ajoutée dans le secteur des assurances à l’origine de la chute de la recette de CVAE que la collectivité parisienne devrait percevoir en 2014. Elle serait due notamment à des facteurs techniques exceptionnels. Il n’y aurait, selon ces premiers éléments, pas de fraude fiscale. Des informations complémentaires doivent être fournies à la Ville de Paris dans les jours qui viennent."
Ce manque à gagner de quelque 200 millions d'euros va en tout cas rendre la situation financière encore plus tendue. Conjugué aux dépenses municipales et à la situation du marché immobilier, le trou dans la caisse sera béant : près de 10 % du budget feront défaut.
Dans ces conditions, les projets d'Hidalgo - qui ne permettront pas à la ville de faire un centime d'économies et, au contraire, chargeront fortement sa barque (elle veut par exemple recruter dans les services de propreté) - sont purement et simplement délirants.
C'est la banqueroute qui menace une ville dont, rappelons-le, les caisses étaient pleines en 2001, avec des taux d'imposition très bas.
S'il y a une chose dont les électeurs devraient se convaincre, c'est que, toujours et partout, le socialisme s'est traduit par le déclin puis la ruine pure et simple des sociétés dont il dictait les principes d'organisation.
A Paris, ce n'est plus qu'une question de temps. Surtout si, par malheur, Hidalgo était élue maire.
Tout a commencé en juin 2008 (!) dans un article fondateur que vous pourrez retrouver en cliquant LA. Mauvais coton, écrivions nous à l'époque.
Il a fallu attendre au moins deux ans pour que d'autres voix commencent timidement à se poser des questions. Pourtant tout était prévisible : les dépenses inconsidérées, les gaspillages, les hausses d'impôt dissimulées dans la phraséologie, le retournement immobilier, etc.
Au fur et à mesure que les menaces se précisaient, nous en tenions informés nos lecteurs : LA par exemple il y a un an.
Chez Hidalgo et Delanoë, tout n'est que mensonge et artifices de présentation. Mis à part les préemptions ruineuses pour le logement clientéliste et les aménagements de voirie ineptes, l'investissement recule. Et les Parisiens ont subi, sous la dernière mandature, la plus forte hausse des impôts locaux de toute la France alors que la dette croissait dans des proportions spectaculaires.
Mais cela ne suffira pas.
Delanoë est monté sur ses grands chevaux, la semaine dernière, en critiquant la politique de redistribution de son grand copain Hollande.
Il fallait se pincer pour le croire, l'homme qui a augmenté la taxe foncière de près de 70 % a osé écrire dans un communiqué que les Parisiens étaient à la limite du ras-le-bol fiscal !
Dans sa ligne de mire en effet, un énième "fonds de solidarité" dont les ressources seront financées par un pourcentage sur les droits de mutation lesquels sont déjà en vif repli. Au passage, il lâche un chiffre très intéressant : la baisse des dotations versées par l'État "représentera près de 120 millions en 2014".
Tout cela ne fera donc que s'ajouter au fameux "milliard de dettes" dont Delanoë nous rebattait les oreilles du temps de Sarkozy mais dont il n'a mystérieusement plus parlé dès l'élection de Hollande.
Autre pantalonnade : la grave accusation de fraude fiscale portée contre les compagnies d'assurance avant que Delanoë, le jour même, ne se rétracte !
“J’attends par ailleurs toujours des explications de l’Etat sur la fraude fiscale de grande ampleur qui semble avoir été commise par les compagnies d’assurance et qui devrait se traduire par une baisse sensible, pour toutes les collectivités locales françaises, du produit de la cotisation sur la valeur ajoutée“, écrivait-il dans ce communiqué publié vers 15h le 14 novembre. "Pour Paris, c’est une moindre recette de près de 200 millions d’euros en 2014“.
Patatras ! Vers 19 heures ses services ont rectifié le tir dans un second communiqué : “la Ville de Paris a reçu des premiers éléments d’explication de la Fédération Française des Sociétés d’Assurances et des services du ministère du Budget expliquant les raisons de la très forte baisse de la valeur ajoutée dans le secteur des assurances à l’origine de la chute de la recette de CVAE que la collectivité parisienne devrait percevoir en 2014. Elle serait due notamment à des facteurs techniques exceptionnels. Il n’y aurait, selon ces premiers éléments, pas de fraude fiscale. Des informations complémentaires doivent être fournies à la Ville de Paris dans les jours qui viennent."
Ce manque à gagner de quelque 200 millions d'euros va en tout cas rendre la situation financière encore plus tendue. Conjugué aux dépenses municipales et à la situation du marché immobilier, le trou dans la caisse sera béant : près de 10 % du budget feront défaut.
Dans ces conditions, les projets d'Hidalgo - qui ne permettront pas à la ville de faire un centime d'économies et, au contraire, chargeront fortement sa barque (elle veut par exemple recruter dans les services de propreté) - sont purement et simplement délirants.
C'est la banqueroute qui menace une ville dont, rappelons-le, les caisses étaient pleines en 2001, avec des taux d'imposition très bas.
S'il y a une chose dont les électeurs devraient se convaincre, c'est que, toujours et partout, le socialisme s'est traduit par le déclin puis la ruine pure et simple des sociétés dont il dictait les principes d'organisation.
A Paris, ce n'est plus qu'une question de temps. Surtout si, par malheur, Hidalgo était élue maire.