Elle ne lui avait pas tout dit !
"Je refuse que les Parisiens soient instrumentalisés et que notre ville serve, comme par le passé, de marchepied vers d'autres ambitions. Le parachutage est une pratique délétère pour la démocratie dans la mesure où il rompt le lien de confiance et de proximité avec les électeurs. C'est une façon datée de faire de la politique". Que c'est beau !
Paris ne doit pas être le marchepied d'une ambition nationale ? Pourtant, toute l'affaire de la candidature aux Jeux Olympiques, en 2003-2004, ne servait qu'à tenter de satelliser Delanoë à un moment où la gauche se cherchait un leader. De même, c'est en usant et abusant de son statut de maire de Paris que Delanoë tenta de s'emparer du primo-secrétariat du PS au congrès de Reims. Mais après tout, puisque personne ne semble se souvenir de ces deux gamelles et des circonstances dans lesquelles elles furent chauffées, Delanoë peut proférer ce genre d'énormités.
D'autant qu'il y a pis encore : sa sortie vertueuse sur les parachutages politiques oublie un petit détail. C'est qu'il ne se gêna guère lui-même, en 1986, pour se faire parachuter dans le Vaucluse et tenter d'y être élu député contre les socialistes locaux qui le rejetèrent. Ce fut là-aussi un fiasco.
Une lectrice historique nous a envoyé sur ce sujet un vieil article du Nouvel Obs, remontant à 1985, que vous trouverez en cliquant ICI. Pour une preuve d'hypocrisie, cela en est une belle !
Bon, maintenant pensons à l'avenir. Paris devrait bien lui permettre de devenir ministre, non ? Un nouveau marche-pied. Aussi glissant que les J.O. ou le congrès de Reims ?
A suivre ...
Paris ne doit pas être le marchepied d'une ambition nationale ? Pourtant, toute l'affaire de la candidature aux Jeux Olympiques, en 2003-2004, ne servait qu'à tenter de satelliser Delanoë à un moment où la gauche se cherchait un leader. De même, c'est en usant et abusant de son statut de maire de Paris que Delanoë tenta de s'emparer du primo-secrétariat du PS au congrès de Reims. Mais après tout, puisque personne ne semble se souvenir de ces deux gamelles et des circonstances dans lesquelles elles furent chauffées, Delanoë peut proférer ce genre d'énormités.
D'autant qu'il y a pis encore : sa sortie vertueuse sur les parachutages politiques oublie un petit détail. C'est qu'il ne se gêna guère lui-même, en 1986, pour se faire parachuter dans le Vaucluse et tenter d'y être élu député contre les socialistes locaux qui le rejetèrent. Ce fut là-aussi un fiasco.
Une lectrice historique nous a envoyé sur ce sujet un vieil article du Nouvel Obs, remontant à 1985, que vous trouverez en cliquant ICI. Pour une preuve d'hypocrisie, cela en est une belle !
Bon, maintenant pensons à l'avenir. Paris devrait bien lui permettre de devenir ministre, non ? Un nouveau marche-pied. Aussi glissant que les J.O. ou le congrès de Reims ?
A suivre ...