Dans un article prémonitoire, nous avions déjà montré toute l'hypocrisie et l'incohérence de l'attitude des delanoistes sur ce sujet : voir en cliquant ici.
D'un côté, des parrainages républicains, une bannière ornant la façade de la mairie du 10ème, le soutien matériel et financier aux associations qui viennent en aide à l'immigration illégale, un voeu adopté par le conseil de Paris en 2008 ; bref, de quoi inciter tout candidat à ladite immigration à tenter sa chance en se disant que, ma foi, de belles âmes sont prêtes à lui porter assistance.
De l'autre, un larmoiement de plus en plus insistant et la tentative de se défausser sur l'Etat de la gestion des conséquences de cet afflux.
Mais les riverains, tout bobos qu'ils soient quelquefois, ont fini par en avoir marre et, comme ce sont des électeurs, on vit donc la mairie faire appel à la police pour qu'elle déloge les "exilés afghans" du square Villemin, lesquels, naturellement désorientés par ce changement de discours et d'attitude, ont décidé dans leur très grande majorité de rester dormir aux alentours.
Tout cela a eu lieu un 18 août. On comprend pourquoi et, jusqu'à présent, aucune pétition de soutien ni article vibrant d'indignation n'a encore vu le jour dans les colonnes de Libé, du Nouvel Obs ou du Monde. Seuls les Verts parisiens, cohérents dans leur angélisme, ont réagi en dénonçant les méthodes municipales.
Faisant preuve à la fois de compassion non feinte et de réalisme, le Delanopolis, s'il n'en reste qu'un, fera donc une double proposition.
D'abord, que la mairie de Paris cesse ses tartufferies et ses pratiques qui ont un effet d'appel d'air sur l'immigration clandestine en mettant fin aux initiatives telles que les parrainages républicains, les banderoles, voeux et autres subventions aux associations d'apprentis sorciers qui participent à aggraver la situation.
Ensuite, qu'elle se donne les moyens d'héberger dignement les immigrants clandestins aujourd'hui à la rue jusqu'à ce qu'ils puissent aller où ils le souhaitent, c'est à dire en Angleterre, car une majorité d'entre eux fuient avant tout la pauvreté. Le prétexte de l'absence de moyens financiers municipaux ne tient pas, il suffit par exemple que Delanoë renonce aux cadeaux qu'il veut faire à Guazzini à Jean Bouin (150 millions d'euros), au stupide projet Mangin/Berger aux Halles (minimum 600 millions d'euros à la charge de la ville), à l'inepte cinéma d'art et d'essai au Louxor (40 millions), sans parler de l'extension inutile du tramway (on ne peut plus donner de chiffres mais cela tangentera le milliard quand le coût des 36 ouvrages d'art nouveaux ou refaits sera clairement appréhendé) : chacun de ces projets décidés pour des raisons de com' ou par pur copinage suffirait largement, s'il était annulé, à construire le centre d'hébergement de nature à régler le problème des clandestins du 10ème.
Tant que la mairie n'aura pas pris ces décisions, le Sangatte sauvage qui grossit de mois en mois du côté de la gare de l'Est n'est pas près de disparaître ...
D'un côté, des parrainages républicains, une bannière ornant la façade de la mairie du 10ème, le soutien matériel et financier aux associations qui viennent en aide à l'immigration illégale, un voeu adopté par le conseil de Paris en 2008 ; bref, de quoi inciter tout candidat à ladite immigration à tenter sa chance en se disant que, ma foi, de belles âmes sont prêtes à lui porter assistance.
De l'autre, un larmoiement de plus en plus insistant et la tentative de se défausser sur l'Etat de la gestion des conséquences de cet afflux.
Mais les riverains, tout bobos qu'ils soient quelquefois, ont fini par en avoir marre et, comme ce sont des électeurs, on vit donc la mairie faire appel à la police pour qu'elle déloge les "exilés afghans" du square Villemin, lesquels, naturellement désorientés par ce changement de discours et d'attitude, ont décidé dans leur très grande majorité de rester dormir aux alentours.
Tout cela a eu lieu un 18 août. On comprend pourquoi et, jusqu'à présent, aucune pétition de soutien ni article vibrant d'indignation n'a encore vu le jour dans les colonnes de Libé, du Nouvel Obs ou du Monde. Seuls les Verts parisiens, cohérents dans leur angélisme, ont réagi en dénonçant les méthodes municipales.
Faisant preuve à la fois de compassion non feinte et de réalisme, le Delanopolis, s'il n'en reste qu'un, fera donc une double proposition.
D'abord, que la mairie de Paris cesse ses tartufferies et ses pratiques qui ont un effet d'appel d'air sur l'immigration clandestine en mettant fin aux initiatives telles que les parrainages républicains, les banderoles, voeux et autres subventions aux associations d'apprentis sorciers qui participent à aggraver la situation.
Ensuite, qu'elle se donne les moyens d'héberger dignement les immigrants clandestins aujourd'hui à la rue jusqu'à ce qu'ils puissent aller où ils le souhaitent, c'est à dire en Angleterre, car une majorité d'entre eux fuient avant tout la pauvreté. Le prétexte de l'absence de moyens financiers municipaux ne tient pas, il suffit par exemple que Delanoë renonce aux cadeaux qu'il veut faire à Guazzini à Jean Bouin (150 millions d'euros), au stupide projet Mangin/Berger aux Halles (minimum 600 millions d'euros à la charge de la ville), à l'inepte cinéma d'art et d'essai au Louxor (40 millions), sans parler de l'extension inutile du tramway (on ne peut plus donner de chiffres mais cela tangentera le milliard quand le coût des 36 ouvrages d'art nouveaux ou refaits sera clairement appréhendé) : chacun de ces projets décidés pour des raisons de com' ou par pur copinage suffirait largement, s'il était annulé, à construire le centre d'hébergement de nature à régler le problème des clandestins du 10ème.
Tant que la mairie n'aura pas pris ces décisions, le Sangatte sauvage qui grossit de mois en mois du côté de la gare de l'Est n'est pas près de disparaître ...